III. Propositions
A. Confrontation des hypothèses au terrain
1. Première hypothèse 44
2. Seconde hypothèse 45
3. Troisième hypothèse 46
B. Préconisations
Conclusion 50
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier, en premier lieu, Monsieur
Frédéric Blanc-Mappaz, Directeur de l'Office de Tourisme
d'Arêches-Beaufort. En effet, il nous a accompagnées durant la
mission et a toujours su se montrer disponible pour répondre aux
questions relatives à ce mémoire.
Madame Béatrice Galey, tutrice de mémoire, m'a
rapidement orientée dans mes recherches documentaires, elle a su
dégager du temps pour me rencontrer lorsque j'en ai ressenti le besoin
et a toujours répondu de manière claire à mes
interrogations exprimées par mail.
Enfin, mes amis et ma famille ont été pour moi un
soutien utile et précieux tout au long de ce travail.
I. Littérature
A. Le contexte de moyenne montagne
Afin de mieux comprendre le contexte de notre
problématique, il convient d'étudier la moyenne montagne et ses
spécificités. Pour cela, nous détaillerons les tendances
générales de la demande touristique et nous définirons la
moyenne montagne avant de nous pencher sur les caractéristiques de la
demande touristique en moyenne montagne.
1. Tendances générales de la demande
touristique
Premièrement, le consommateur est de plus en plus
exigeant face à l'offre touristique proposée. En effet, comme le
démontrent différents observatoires du tourisme et en particulier
celui de l'Isère, le touriste souhaite se voir proposer une offre
correspondant parfaitement à ses attentes. Il recherche donc le meilleur
rapport « qualité/prix », il est prêt à payer
plus cher s'il a la certitude de recevoir un service en accord avec ses
attentes. Enfin, ce besoin de « réassurance » le conduit
à privilégier le bouche à oreille et les labels. Le
touriste est désormais « acteur » dans ses choix. Ainsi, ayant
accès à de nombreuses informations, il se renseigne de
manière passive lors de discussions avec son entourage ou de
manière active grâce aux messages publicitaires et aux moyens de
communication mis à sa disposition. Le touriste averti et très
sollicité n'hésite pas à changer de destination même
s'il a été satisfait de la prestation fournie, à
négocier les prix et à adopter une attitude
procédurière en cas de non-respect du contrat. D'autre part, le
contexte social (RTT, 35 Heures, rapport au travail...) et l'évolution
de l'offre touristique (réduction des temps de déplacement,
concurrence accrue des offres...) expliquent la réduction du temps de
vacances en été au profit de séjours courts tout au long
de l'année. Ce développement du court séjour et la
fragmentation des vacances tout au long de l'année sont les traits
marquants de la consommation actuelle du tourisme. Comme l'indique
Jean-François Crola, responsable veille et prospective à la
Direction du Tourisme, les actifs sont aujourd'hui confrontés à
la pression du travail. Ces courts séjours représentent donc un
échappatoire pour nos sociétés de plus en plus flexibles.
Ils correspondent également à un nouveau rapport au temps.
Induits par les changements de nos sociétés, les nouveaux
comportements mentionnés par J-F Crola tels que le goût du
changement, l'instabilité, l'impulsivité, la disponibilité
et la logique de butinage (zapping), conduisent au développement des
courts séjours. D'autre part, internet favorise largement cette nouvelle
tendance. Le média crée des « infomédiations »
ou nouvelles manières de faire se
rencontrer l'offre et la demande touristique. La
préparation rapide de courts séjours est facilitée
grâce à internet. Le Journal du Net indique que la
préparation de séjours, et en particulier de séjours de
courte durée, est la première motivation des internautes qui se
rendent sur les sites touristiques. Internet permet une rencontre de l'offre et
la demande touristique fluide, ouverte, imprévue et concurrentielle ; il
correspond donc aux comportements décrits ci-dessus. Ce média est
donc particulièrement bien adapté aux courts séjours et
stimule la demande car il permet un accès en temps réel à
une information claire et vaste et aux disponibilités en
s'affranchissant du temps, de l'espace et de la distance. Ainsi, en 2006, en
France, le montant des ventes entièrement réalisées sur
Internet en e-tourisme est de 4 milliards d'euros. Sur cette même
année, les internautes sont partis plus souvent en courts séjours
que les non-internautes (34.9% contre 19.5%). Internet est donc un efficace
outil de conquête, de fidélisation et de changement dans le monde
du tourisme.
On note également des changements quant au choix des
séjours. Aujourd'hui, le touriste pense plus à un type de
séjour comme celui « à la mer » ou « à la
campagne » qu'à une destination précise. La décision
de départ se prend de plus en plus tardivement d'autant plus lorsqu'il
s'agit de courts séjours. Enfin, les vacances étant un moment
dédié à soi et aux proches, les services touristiques
visant la simplification du séjour sont des éléments de
satisfaction de plus en plus importants.
Après avoir étudié les tendances
générales de la demande touristique, nous nous
intéresserons aux spécificités de la moyenne montagne.
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