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Contribution à  la mise en place d'une agriculture respectueuse de l'environnement: Cas de la zone périphérique du parc national Andasibe Mantadia

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par Donald ANDRIASATARINTSOA
Ecole Supérieure des Sciences Agronomique d'Antananarivo - ESSA Madagascar - Ingéniorat en Agronomie 2006
  

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1.3.1. L'agriculture

Actuellement, l'agriculture constitue l'une des principales activités économiques de la population de Sahanody. Elle tient une place importante dans la vie quotidienne malgré la faiblesse du rendement. Elle se fait d'une manière extensive et ne connaît aucune amélioration technique. La prédominance des cultures vivrières notamment le riz est très remarquée. Le riz est destiné pour l'alimentation de base tandis que les produits des cultures pluviales et de rente sont surtout vendus pour les subsides.

Seules les ménages dont les chefs de famille sont employés par l'établissement Izouard font de l'agriculture comme activité secondaire.

Les différentes cultures existantes sont : 1.3.1.1. Le riz

La riziculture pluviale est la plus pratiquée et c'est la principale préoccupation des gens. Elle recouvre en moyenne 1,7 hectares par ménage et se fait encore d'une manière traditionnelle et extensive. La production est destinée essentiellement pour l'autoconsommation.

La pratique la plus courante est le tavy4. Les résultats obtenus sont médiocres du point de vue rendement car on n'a que 300 à 800 kilogrammes de paddy par hectare, soit une moyenne de 550 kilogrammes de paddy par hectare pour la région. La production récoltée ne satisfait les besoins que 3 à 6 mois pour un ménage formé de 6 personnes et il y a toujours un manque à combler sur l'alimentation.

Face à la médiocrité du rendement sur les «tavy», la riziculture irriguée qu'on appelle «horaka» commence à prendre place dans la région, aussi bien dans la partie Ouest que dans la partie Est. Les habitants de la partie Est, notamment ceux qui ont des parcelles au bord de la rivière Sahatany dispose actuellement d'un barrage qui leur aide à maîtriser l'eau en faveur de la riziculture irriguée. Il est à noter qu'en été, 2 heures de pluies suffisent pour inonder les vallons de la partie Est.

1.3.1.2. Les cultures vivrières

Les cultures pluviales (manioc, taro, patates, haricot, maïs) constituent des denrées alimentaires complémentaires et des subsides, surtout pendant la période de soudure. La plupart du temps, elles se font sur les tanimboly, terrains autres que les tavy, pour permettre à ces derniers de se reposer. Rares sont les paysans qui les mettent en association ou en rotation avec le riz de tavy. Les travaux de culture commencent généralement après la récolte du riz et durent jusqu'à la prochaine préparation de terrain de tavy.

1.3.1.3. La culture de rente

La principale culture de rente dans la région est la banane. Cette culture est surtout
pratiquée dans la partie Est. Elle est facile à pratiquer car il suffit de planter les

4 Tavy: Destruction de forêt par abbatage suivie de brûlis en vue de la culture du sol

Contribution à la müe en place d'une agriculture respectueuse de l'environnement dans les zones périphériques
du PNAM : cas de la forêt déclassée de sahanody.

bananiers et attendre la récolte. Presque 97% de la population la pratique ; en moyenne, un ménage dispose de 45 pieds de bananiers. Elle se fait souvent sur les vallons ou le long des rivières. C'est une source de revenus monétaires surtout pendant la période de soudure et pourtant, les paysans ont eu du mal à écouler les produits faute d'infrastructure et de moyen de transport. En effet, cette activité a aussi subi les contrecoups du déclin des chemins de fer puisque ces produits ne peuvent même plus accéder aux marchés de Tananarive. De plus, la route privée d'Izouard n'est accessible par des moyens de transport autres que ceux des exploitants de graphite, des touristes et des professionnels de l'environnement (ANGAP, Eau et forêt, Chercheurs, etc.), soit disant pour décourager d'éventuels braconniers ou exploitants forestiers illicites.

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