b) Facebook et Twitter : deux nouveaux médias ?
Si Facebook et Twitter ne reposent pas sur « la
même philosophie »: Twitter a « un caractère public
ouvert à tous », « Facebook a davantage la
connotation d'un réseau privé »; Facebook
« oblige à suivre les actualités par ami »,
quand « les messages de Twitter sont succincts et en flux
ininterrompu »294(*), on a derrière ces deux sites
« l'idée de partager tout type d'information avec ses
« friends » [ou] « followers ». Etant
entendu que tout type d'information vise une information qui comme sur
Wikipédia, sauf à émaner de communautés de
juristes, n'est pas nécessairement juridique, mais peu intéresser
le juriste...
b-1) Huis clos sur le net : quelles leçons à
tirer ?
En février 2010, cinq journalistes
enfermés dans une ferme du Périgord, « avec pour seul
contact avec le monde extérieur, [...] Facebook, [...] Twitter
»295(*) et leurs
liens qu'ils pouvaient suivre, ambitionnaient « étudier la
construction de l'information »296(*) sur internet.
Mais plus que l'expérience elle-même, dont
les résultats peu probants, à la hauteur de la
scientificité de la démarche, ont suscité de nombreuses
moqueries et critiques297(*),
· Etant autorisés à suivre les liens,
« les cinq journalistes [avaient] bel et bien accès aux
« médias classiques » » : Il [leur]
suffi[sait], [pour cela], qu'un de leurs contacts les alerte sur une
information en renvoyant vers » l'un de leurs articles,
émission ou reportages,...
· Ayant de plus alertés la presse et les autres
médias de leur initiative, ils virent leurs réseaux
« sociaux » s'agrandir, et leurs
« contacts » leur proposer « des synthèses
de l'actualité », [...] qu'il[s] ne feraient pas en temps
normal. »
Le Monde.fr, « Cinq journalistes-cobayes pour
étudier la "construction de l'information" sur Internet »,
Blog huis clos sur le net : «
Twi(s)tter
? »,
Nour-Eddine
Zidane -1 février 2010.
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ce sont les réactions des internautes laissées
sur le blog des cinq journalistes, qui ont été les plus riches
d'enseignements :
· Beaucoup trouvaient absurdes que Facebook et
Twitter soient présentés et envisagés comme des
médias à part entière...
« Chercher à savoir si on est correctement
informé par Twitter et Facebook...
C'est comme essayer de connaitre l'actualité des
informations délivrées par la télé, la radio et la
presse écrite en regardant MTV, en écoutant Radio Campus ou en
lisant le Journal de Mickey...
Enfin bon, si ça vous amuse... »
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· Dénonçant « le
flot », « l'avalanche » d'informations; le manque
de rigueur, sérieux, professionnalisme et fiabilité des acteurs
des réseaux sociaux,
« Les témoignages intéressants sont
extrêmement vite noyés sous un déluge de commentaires
idiots, inutiles, mesquins voire injurieux. Sans compter le fameux
rollricked... »
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« L'immédiateté sans
vérification et sans recul est un des
inconvénients. »
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leurs commentaires font de plus apparaître des
réseaux sociaux qui parfois relaient (1) et alertent (2) les
médias traditionnels, mais sont insusceptibles de les
concurrencer.
(1) « Twitter n'est pas -à
mon avis- un média mais un simple outil qui permet d'ouvrir une porte
plus large à l'information. »
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(1) « 140 caractères pour
une info brute, rapide, efficace et abreuvante, mais très souvent aussi,
un lien vers une information plus détaillée et plus
précise »
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(1) « Franchement cette
«expérience» est parfaitement artificielle. Il saute aux yeux
de n'importe quel internaute un tant soit peu habitué à
s'informer sur le Web que les réseaux sociaux et les sites d'information
issus de la presse traditionnelle sont complémentaires et pas
antagonistes ! Qu'espère-t-on trouver comme «information» sur
Facebook ? Des nouvelles de la molaire du petit dernier de tante Jeanne, mais
pour le reste ? Les échos de ce que les médias en ligne ont
produit par ailleurs. Point à la ligne. Quant à Twitter, sa
dimension «push» en fait un outil d'alerte commode pour le
consommateur d'info, et un outil de promotion bon marché pour les
médias en ligne. Pratique, pas cher, win-win. S'y ajoutent
échanges d'idées, d'hyperliens, de vannes, et concours
d'égos hypertrophiés entre experts, réels ou
auto-proclamés, ce qui peut avoir son utilité quand on est
journaliste et qu'on creuse un sujet, mais ne sera que très très
très exceptionnellement générateur d'une info susceptible
de devenir un titre dans un journal. »
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(2) « Pour schématiser,
Twitter relaie la rumeur, «pour le meilleur et pour le pire» comme
l'a écrit votre confrère Nicolas Willems : c'est souvent du
bidon, mais parfois ça tombe juste, et certains s'en font une gloriole.
Le journaliste, au contraire, s'il parle de la rumeur, va essayer de
décortiquer son origine, la relayer en tant qu'information (il va
relayer l'existence de la rumeur, pas son contenu, je ne sais pas si je suis
clair), voire essayer de la démentir. Bref, «s'intéresser au
phénomène», c'est exactement ça, quand le twitt
lambda se contente de le relayer sans aucun recul. »
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· Mieux encore, ils nous apportent un
éclairage sur leurs usages respectifs de Facebook et Twitter, qui s'ils
n'en sont pas conscients, semblent reposer sur la frontière (1), certes
poreuse, mais bien réelle entre réseaux sociaux: ce que serait
Facebook et « réseaux de communication »
298(*):
ce que serait Twitter.
(1) « Beaucoup de gens utilisent
à la fois Facebook et Twitter. Twitter n'est pas un réseau
social, mais un réseau de communication qui tisse des relations
sociales. »
Biz Stone, cofondateur de Twitter, « Testons les
usages commerciaux de Twitter », Le Monde, 24 juin 2009.
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(1) « La sociologue et ethnographe
Liz Pullen [...] a
identifié trois façon d'utiliser et de comprendre Twitter : comme
un réseau d'information, comme une plateforme de microblogging, et comme
un réseau social.
« Si on pense en terme de réseau social,
l'important est de penser l'intégrer de nouveaux utilisateurs au
réseau existant, et là dessus twitter échoue
complètement »
[...]
Twitter n'est pas vu par ses fondateurs comme un site de
réseau social : « les gens s'inscrivent, ont des
célébrités à suivre et ne savent pas comment
localiser d'autres personnes », explique-t-elle encore.
[...]
Elle conclue : voir simplement Twitter comme un
système de distribution d'information ou de suivi d'updates de
célébrités le rend « remplaçable » (Les
internautes s'inscrivent pour suivre la mouvance, mais ne sont pas
assidus). Les gens qui considèrent l'outil comme un
réseau social « sont ceux qui resteront le plus longtemps sur la
plateforme« , pour y retrouver leurs amis notamment. Avec un
système d'intégration digne de ce nom, Twitter pourrait
être capable de former des utilisateurs plus fidèles.
Pour l'instant, Biz Stone, fondateur de Twitter, ne
semble pas encore avoir clairement tranché entre les deux orientations.
Rappelons-nous ce qu'il avait déclaré dans une interview au
journal
Le
Monde : « Twitter n'est pas un réseau social, mais
un réseau de communication qui tisse des relations sociales
» »
Une
approche sociologique de Twitter-Le 10 septembre 2009 par
Palpitt.
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· Ce que révèlent leurs
réponses à la question : «
Twitter
vs Facebook : Quel outil pour quel usage
? », qui leur fut posée par l'un des journalistes
enfermés :
· « A première vue et à chaud
: Twitter : à priori plutôt pour des
bribes de news sur des domaines relativement
définis. Facebook : plus personnel et profond, pour la
recherche d'émotions plutôt que de
données. »
· « Pourriez-vous commencer par engager la
conversation sur Twitter et Facebook. Le point de départ est là.
Et puis ce n'est pas Twitter vs Facebook, les deux plateformes sont
très complémentaires. »
· « J'utilise exclusivement Twitter si je
dois glaner des informations sur un réseau social. Ce qui me
plaît, c'est le côté «breaking news»
qui nous force à nous renseigner sur l'information.
Bien sûr, un article détaillé et approfondi sera
toujours mieux, mais indirectement il nous enlève le fait
d'aller approfondir le sujet. Il nous mâche une partie du travail, en
somme. Et le fait que Twitter soit en partie impersonnel renforce
ce besoin d'aller vérifier l'information et ainsi participe à la
construction de notre propre opinion sur un sujet. »
· « [...] J'utilise de moins en moins Facebook
au quotidien et m'en sers de même que d'autres pour des
échanges plus personnels (possibles également sur
Twitter avec le DM). Twitter est pour moi une plateforme de veille
et de réactivité : veille par hashtags sur des sujets qui
m'intéressent professionnellement (ie. politique) et
réactivité en diffusant de l'info qui me paraît pertinente
à destination de mes followers. »
· « Facebook : moi, ma trombine, ma famille,
ma vie, mon oeuvre, mes (très nombreux) potes (the big
compétition !), mon fan club, mes groupes... pour avoir ou donner des
news des +/- proches. Facebook : dîner famille, fête entre
potes, cocktail dînatoire.
[...]
Après à peine une semaine de Twitter,
je trouve l'accès open et le relatif anonymat très
rafraichissant et stimulant. Ca bouillone et ca donne envie d'aller
plus loin dans l'info. Facebook est beaucoup plus perso et
ego. »
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· « En tant qu'internaute et fervente
utilisatrice de Facebook et de Twitter [...], je pense qu'ils ont des fonctions
tout à fait différentes :
Twitter est plus dans l'instantané et dans
l'information. Les tweets que l'ont reçoit relatent l'information brute,
en ne donnant que très peu son opinion... Ou bien c'est celui des
blogeurs qui est mise en avant, car on tweete avant tout les informations qui
nous ont intéressées, surprises et que l'on a envie de
partager...
[...]
Sur Facebook aussi on partage de l'info, mais il
s'agit d'infos beaucoup plus personnelles. En effet, lorsque l'on utilise
Facebook, c'est plus pour appartenir à un cercle, à des groupes
et surtout, pour rester en contact avec les gens que l'on a pu rencontrer aussi
bien au coin de sa rue qu'à l'autre bout du monde. Facebook est quelque
chose de beaucoup plus personnel, où l'on affiche clairement sa vie, ses
petits bobos et autres mésaventures de la vie quotidienne alors qu'on ne
se livrera que très peu sur Twitter. [...]»
· « [...]La communication sur Twitter
tient plus du «SMS Agence Presse» incitant éventuellement
à chercher plus loin que de l'outil permettant une recherche de
fond.
[...] Facebook [...] permet
beaucoup plus de créer un espace virtuel fourre-tout ou l'on peut
à la fois se distraire, créer du lien, développer et
partager sa pensée, en somme faire ce que l'on veut sous des formes plus
riches et variées en contenu.
De plus Facebook intègre des fonctionnalités de
type Tweet qui démontrent certaines convergences. »
· « J'ai eu un compte FaceBook. Je l'ai
gardé quelques semaines [...] Pour moi, malgré son aspect sympa
de partage, FaceBook aboutissait à une énorme perte de
temps : je recevais tous les jours des tas de messages, de photos, de
vidéos, de commentaires de la part de mes `amis'. Alors c'est
peut-être un tort mais il se trouve que mon réseau
personnel dans la `vraie vie' me suffit tel que, sans avoir besoin de
cet outil pour l'entretenir ou l'étoffer. [...]
Twitter [...] Depuis plusieurs moi je
l'utilise pour le boulot : il suffit de trouver les bonnes personnes
à suivre et cela devient un fantastique outil de veille et de partage
d'info. [...] »
· « Je persiste, mais je pense que
tout dépend du réseau que l'on se
fait. [...] Twitter me semble être un
cimetière de liens, [...] c'est surtout à mon
avis l'outil de la blogosphère, qui s'échange des
liens. »
· «Personnellement j'ai été
surprise que le test porte sur Facebook (inutile encore plus pour cette
expérience) et Twitter (qui a complètement sa place
ici).
En effet autant Twitter a, selon moi, vocation de
quasi (je dis bien quasi !!!) agence de presse.
[...]
Bref, pour moi Twitter est incontournable dans mon
quotidien alors que Facebook ne me sert à rien sinon à passer le
temps le peu de fois où j'y passe (et encore mon temps serait mieux
utilisé ailleurs !). »
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· «Je ne vois pas trop l'avenir de
Twitter. Trop compliqué de voir qui suit qui, de visualiser les liens
entre les personnes, et d'avoir vite beaucoup de suiveurs. Et on est trop vite
debordé de messages dès qu'on followe un hyperactif. Facebook
à mon avis, c'est parti pour etre l'endroit où la vie se passe.
[...]. »
· « Je vais sur Twitter en passant,
vite fait, où je trouve en vrac des infos sur la politique
principalement et parce qu'il faut bien être dans l'esprit de son temps,
mais je reste sur Facebook au moins trois heures par jour, le temps d'enrichir
ma page de contenu, musical la plupart du temps, et à partager des infos
concernant les artistes de jazz que j'aime et qui, étonnamment, ont tous
accepté les invitations que je leur ai adressé !
[...] ».
· «Personnellement, je n'ai pas du tout les
mêmes réseaux sur Facebook ou sur Twitter et donc pas le
même usage. Peut-être n'y a-t-il pas le même profil
d'utilisateurs sur les 2 réseaux ? La plupart de mes followers (et
wings) de Twitter sont aussi présents sur Facebook, l'inverse pas
forcément.
Facebook c'est plutôt pour un usage personnel,
un échange plus «intimiste» avec des amis du bout du monde, la
famille... etc. C'est plus ludique et divertissant
[...]
Twitter par contre est un formidable outil de veille
professionnelle grâce à des outils comme Tweetdeck. Ce que
j'apprécie sur Twitter c'est la rapidité et la
réactivité. Egalement le côté ouvert sur le monde.
Twitter permet des rencontres enrichissantes (virtuelles certes mais
intéressantes) entre personnes partageant les mêmes centres
d'intérêt. Sur Facebook je dirais que c'est simplement pour rester
en contact sans forcément des échanges
approfondis. »
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Synthèse :
Les commentaires aux billets du blog des cinq journalistes
enfermés étaient pour l'essentiel le fait de particuliers et sont
ainsi révélateurs de l'usage de ces deux réseaux par les
publics du premier de l'édition.
On y apprend que Facebook et Twitter sont pour eux
deux outils complémentaires :
Le premier est un espace personnel, intime, un
« chez soi » virtuel dans lequel ils parlent d'eux, leurs vies,
et leurs passions,...et avec lequel ils entretiennent leurs réseaux
familiaux et amicaux.
Le second est lui un espace de veille, échange,
diffusion, et partage d'informations brutes, inscrit dans
l`instantanéité et l`actualité, qui peut parfois
déboucher sur des relations (essentiellement professionnelles ou
fondées sur des centres d'intérêts communs).
Et également que, seul Twitter, l'outil qui a
émergé le plus tardivement et qui est le moins utilisé en
France, constitue pour eux un véritable vecteur
d'informations.
Etant entendu qu'ils ne l'envisagent pas comme un
véritable média, mais comme un simple complément et
auxiliaire aux sources d'informations traditionnelles, qui sont pour eux les
organes de presse généraliste et quotidienne. Et ce, bien qu'ils
admettent parfois se contenter des informations qui y sont
délivrées.
« Bien sûr, un article détaillé
et approfondi sera toujours mieux, mais indirectement il nous enlève le
fait d'aller approfondir le sujet. »
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Avec l`idée qu'ils n'investissent pas ce
réseau social ou de communication dans l`espoir d'obtenir des
réponses et solutions à des problèmes
juridiques299(*), mais l'envisagent comme un vecteur
d'informations d'actualité.
« Si l'on suit des gens, c'est pour
être mis instantanément au courant [des]
actualité[s] »300(*).
Ainsi, s'ils ne répondent pas aux besoins en
informations juridiques des particuliers, les réseaux sociaux ou de
communication peuvent contribuer indirectement à leur meilleure
connaissance du droit; en les maintenant en permanence informés des
actualités parmi lesquelles figurent celles de ces lois, denses, peu
claires et foisonnantes, qu'ils ne sont pas censés ignorer....
Etant à préciser que les particuliers
soulignent l'importance des membres qui constituent leurs réseaux dans
la qualité des informations qui leur sont délivrées.
· « Je persiste, mais je pense que tout dépend
du réseau que l'on se fait. »
· «Celui qui utilise Twitter doit
nécessairement sérier quels sont les sujets qu'il veut suivre, et
constituer son réseau en fonction. Je suis nettement moins de comptes
que vous, et je suis très informée de ce qui se passe en dehors
de mes frontières... Si vous n'avez pas reçu ces informations,
c'est que votre réseau n'était pas correctement
paramétré. »
· «Peut-on parler de Twitter dans l'absolu ? La
qualité des infos qu'il vous apporte dépend des comptes auxquels
vous êtes abonnés. »
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* 294 Village de la
justice : Gazouiller sur Twitter ou facebooker, les avocats vont-ils finir par
en perdre leur latin ?
* 295 Site 13 lignes :
c'est suffisant pour résumer la situation : « 5 jours
sans 13 lignes » -6 février 2010.
* 296 « Cinq
journalistes-cobayes pour étudier la "construction de l'information" sur
Internet », Le Monde.fr.
* 297 5 jours sans 13
lignes : « Cinq journalistes se sont enfermés pendant cinq
jours dans un gîte du Périgord, avec pour seul contact avec le
monde extérieur, les réseaux Facebook et Twitter. L'objectif
était de voir s'ils pouvaient exercer leur métier avec ces seules
sources d'information et quelle est la fiabilité des médias
sociaux en vogue. Un compatriote participait à l'expérience.
Voici sa conclusion générale: « Ce qu'on a découvert,
c'est que Twitter est un réseau, un système d'alerte et de
recherche de contact. » Ouah! Je profite de ces lignes pour vous rapporter
d'autres expériences semblables dont on a moins parlé. Dix
personnes ont vécu dans leur voiture pendant un mois. Leur rapport final
conclut que la voiture « est un véhicule individuel motorisé
et confortable qui permet de se déplacer, d'écouter de la musique
et de commander des burgers à travers un micro ». Notons aussi la
« semaine avec un seul couvert » où un homme a pris tous ses
repas sans couteau. Il conclut que la fourchette permet bien de saisir des
morceaux de viande sans les toucher, mais pas de les couper en petites
parts... »
Blog Huis clos sur le net : Commentaire Enseignement:
« « Les médias traditionnels d'un côté,
les réseaux sociaux de l'autre. L'idéal reste donc d'avoir les
deux. L'un pour savoir ce dont on parle. L'autre pour comprendre ce dont on
parle. » Oui, si on se prive de l'un des deux, ça manque.
un peu comme le téléphone et le mail : le 1er est mieux pour
entendre son interlocuteur, le 2ème pour envoyer du texte ou des images
; ou le vélo et la voiture : le 1er pour flanner sur les chemins du
Périgord, le 2ème pour faire 600 km sur l'autoroute. Si on se
prive de l'un des deux, ça manque. Et dans les «médias
traditionnels», il y a TF1 et France Inter, c'est pas pareil non plus...
Et sur France Inter, il y a «là-bas si j'y suis» et «rue
des entrepreneurs», c'est différent aussi. Si on se prive de l'un
des deux, ça manque. C'est pas un peu de l'enfonçage de portes
ouvertes, cette expérience ? »
Blog huis clos sur le net : Commentaire
réflexion:« Huis clos sur le net : « Cinq jours pour
découvrir que les journalistes informent, twitter et facebook relaient
? » Mais ce n'était pas le postulat de base, ça ? Parce
que tout le monde le sait... »
* 298 « Testons
les usages commerciaux de Twitter », Le Monde du 24 juin 2009.
* 299 Pour rappel, les
particuliers sont avant tout, à la recherche de consultation juridique,
voire d'explications du droit.
* 300 « La
course « aux followers » », Le Monde.
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