I.1.3. Equipement de la
fragmentation
Pour avoir une pulpe en fin de bien traiter le minerais par
solvant, la Rwashi mining, dans son circuit de fragmentation a placé
trois sections différent dont:
1. Concassage : qui comprend trois concasseurs
2. Broyage primaire qui comprend un broyeur à boulets
semi-autogène
3. Broyage secondaire constitué de cinq broyeurs
à boulets
Ces machines sont actionnées par des moteurs
électriques.
I.2. Le broyage secondaire
La section de broyage secondaire qui est la dernière
étape dans le processus de fragmentation de Rwashi mining, cette section
est constituée des cinq broyeurs à boulets indépendants
l'un de l'autre, actionnés par des moteurs asynchrones à rotor
bobiné et moteurs asynchrones synchronisés donc voici leurs
caractéristiques et leurs répartitions :
o Broyeur 1 (Ball mill 1) moteur asynchrone synchronisé
triphasé d'une puissance de 375kW, la fréquence est 50Hz, sous
une tension de 2,2kV.
o Broyeur 2 (Ball mill 2) moteur asynchrone triphasé
à élimination des résistances rotorique, d'une puissance
de 375 kW, la fréquence 50Hz sous une tension de 2,2kV,
o Broyeur 3 (Ball mill 3) moteur asynchrone triphasé
à élimination des résistances rotorique d'une puissance de
375kW, la fréquence 50Hz sous une tension de 2,2kV,
o Broyeur 4 (Ball mill 4) moteur asynchrone synchronisé
d'une puissance de 375kW, 50Hz de fréquence, sous une tension de
2,2kV
o Broyeur 5 (Ball mill 5) moteur asynchrone triphasé
à élimination des résistances rotorique d'une puissance de
265kW, 50Hz, 2,2kV.
I.3. Moteurs d'entrainement des
broyeurs
L'étude complète des moteurs électriques
et des schémas s'y rapportant ferait l'objet d'un ouvrage entier, nous
nous contenterons d'épingler quelques points essentiels justes pour en
fin comprendre le fonctionnement des moteurs d'une manière sommaire.
I.3.1. moteur asynchrone
à rotor bobiné (à bague)
I.3.1.1.
Constitution et fonctionnement
a. Le Stator
Dans le moteur asynchrone triphasé, le stator est
destiné à supporter les encadrements créant le champ
tournant. Il sera donc du type « lisse » formé par
une carcasse cylindrique, comportant des encoches dans lesquelles seront
logés les conducteurs. Ces encoches seront en général
reparties sur toute la circonférence et chaque phase comportera ainsi
plusieurs conducteurs en série.
Le stator sera feuilleté, c'est-à-dire
constitué par des couronnes de tôles encochées,
isolées les unes des autres par du vernis ou du papier mince, et
serrées à la presse pour former un bloc rigide. Ce
procédé a pour but de réduire les pertes par courant de
Foucault créé par les flux alternatifs parcourant dans les masses
magnétiques.
Les courants triphasés créeront alors P paires
de pôle fictif, tournant à la vitesse par seconde. Cette vitesse
angulaire est appelée vitesse synchrone, ou vitesse de synchronisme.
En 1s, le champ décrit :
En 60s, le champ décrit : = et puisque
radians correspondent à un tour
p étant le nombre de paires de pôles
b. Le rotor
Dans des encoches pratiquées sur les tôles
constituant le rotor, sont logés des enroulements identiques à
ceux du stator. Généralement le rotor est triphasé.
Une extrémité de chacun des enroulements est
reliée à un point commun (couplage étoile). Les
extrémités libres peuvent être raccordées sur un
coupleur centrifuge ou sur trois bagues en couvre isolée et solidaires
du rotor.
Sur les bagues viennent frotter de balais en graphite
raccordés au dispositif de démarrage.
En fonction de la valeur des résistances
insérées dans le circuit rotorique ce type de moteur peut
développer un couple de démarrage s'élevant jusqu'à
2,5 le couple nominal.
L'enroulement rotorique qui est aussi en court-circuit est
coupé par le champ tournant produit par le stator, ce qui donne
naissance à des courants induits intenses dans les enroulements du rotor
(loi de Lenz). Ces courants réagissent sur le champ tournant (loi de la
place) en donnant naissance à un couple moteur qui provoque la rotation
du rotor.
Si le rotor tournait à la même vitesse que le
champ tournant (vitesse de synchronisme), il n'y aurait plus de courants
induits et le couple exercé serait nul.
C'est pourquoi la vitesse du rotor est inférieure
à celle du champ tournant que ce type de moteur est dit asynchrone
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