II-La configuration du tableau de bord
Modèle
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Résultats du mois de .....
Réel Prévu Ecart %1
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Cumul
Réel Prévu Ecart %2 Année N-1
Ecart %3
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Points-clés
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-CA total
·Activité A
·Activité B
- Dépenses
·Information latérale
·Information d'environnement
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Légende et source
* Ecart 1 : Réel - prévu
x100
Prévu
* Ecart 2 : Réel cumulé
- prévu cumulé x 100
Prévu
cumulé
* Ecart 3 : Réel cumulé (N) -
Réel cumulé (N-1) x 100
Réel
cumulé (N-1)
* Signalisation des symboles (ou couleurs) utilisés.
* Explication sur les indicateurs (les rapports
surtout) : composition des numérateurs et des
dénominateurs.
* Précisions sur les indicateurs latéraux.
* Sources :
- Information, points - clés latéraux
- Informations, point - clés d'environnement.
Récapitulation des opérations
inhérentes au tableau de bord
L'établissement du tableau de bord exige chaque mois
(période mensuelle) les opérations :
- Le report sur un document préétabli ;
- des données de référence du
budget ;- les documents du mois collectés auprès de la
comptabilité analytique et/ou directement auprès des
opérationnels (commercial, production, personnel etc.) ;
- des calculs simples : additions, soustraction,
multiplications, divisions pour passer des données recueillies aux
indicateurs ;
- le calcul du cumul, depuis le début de l'exercice,
des données de référence et des résultats, et celui
des indicateurs correspondants ;
- l'élaboration (mise à jour) du tableau de
bord ;
- la transmission du document au délégant.
Les dix erreurs à éviter ou les dix
moyens de faire échouer le tableau de bord
- Maître d'oeuvre ne se préoccupe par d'obtenir
le soutien actif du chef d'entreprise ;
- les tableaux de bord sont élaborés sans la
collaboration des responsables concernés ;
- exiger la réorganisation de l'entreprise et de son
système comptable avant le lancement du tableau de bord ;
- construire le tableau de bord sans tenir compte des
responsabilités et des moyens aux différents niveaux ;
- cataloguer sur le tableau de bord toutes les
activités du responsable concerné sans se limiter aux points
clés de sa gestion ;
- rassembler dans le tableau de bord du chef
d »entreprise, toutes les informations existant dans
l'entreprise ;
- accorder plus d'importance à la précision des
informations qu'au respect des délais de leur sortie ;
- choisir aux différents niveaux de
responsabilité des périodicités non ajustable ;
- ne pas préciser les règles d'exploitation et
de mise à jour du tableau de bord ;
- ignorer l'existence du tableau de bord au moment d'agir
Afin de mieux cerner la conception et la pratique proprement
dites des tableaux de bord, il est normal de connaître avant tout la
méthode de détermination des objectifs à SIPIC Sarl et
d'avoir une idée de sa gestion budgétaire.
-la détermination des
objectifs
Le Service de l'Assistant du Directeur Général,
après l'étude économique de l'environnement et le
diagnostic interne, dégage les grands axes des activités pour
l'exercice. Il soumet ce plan au Directeur Général pour
approbation. Le Directeur Général vérifie la
conformité des axes au plan de développement
général de l'entreprise pour en dégager les objectifs de
l'exercice.
*La participation du contrôleur de
gestion
SIPIC Sarl, ne possède pas un contrôleur de
gestion désigné pour ce travail. Mais c'est toujours l'Assistant
du Directeur Général qui joue ce rôle. Or le
contrôleur de gestion dans une entreprise conçoit les instruments
adéquats de gestion et leur mode d'emploi. En tant qu'architecte du
système de contrôle de gestion, il conçoit l'outil de
planification de l'entreprise en général et celui de chaque
centre de responsabilité en particulier afin d'inciter les responsables
opérationnels à s'exercer dans l'analyse approfondie des forces
et faiblesses propres à leur domaine d'action, ainsi que
l'évaluation précise des menaces au sein de l'environnement.
L'action du contrôleur, architecte du système du contrôle de
gestion, vise à donner à tous les responsables
opérationnels un comportement de gestionnaire propre à les faire
agir dans le sens des intérêts de l'entreprise.
Dans le cas de « SIPIC Sarl », comme
souligné un peu plus loin, le contrôleur est l'Assistant du
Directeur Général, il fait partir du comité de direction.
Par conséquent il participe à l'élaboration de la
politique générale et des objectifs des différents
services.
Mais il est important de souligner que peu avant le
début de notre stage à SIPIC, un auditeur interne a qui la
structure a ajouté à sa mission d'audit la fonction de
contrôle de gestion.
*la gestion budgétaire
La gestion budgétaire comprend la phase
d'élaboration du budget suivie de la présentation des budgets et
la phase du contrôle budgétaire.
A SIPIC, un budget n'est pas élaboré en bonne et
dur forme, car, c'est un fonctionnement au quotidien. Les objectifs ne sont pas
consignés dans un document adéquat. Néanmoins, il
existe :
·un budget de fonctionnement qui met en exergue les
dépenses et les recettes de fonctionnement. Les dépenses et
recettes permettent de dégager le résultat net
prévisionnel ;
·un budget de trésorerie qui enregistre les
flux financiers d'entré et de sortie de chacun des services et permet de
suivre l'évolution de la trésorerie.
-Tableaux des forces et faiblesses
L'analyse des outils du contrôle de gestion nous a
permis de faire de nombreuses remarques. Nous n'allons retenir que les plus
importantes. Celles-ci sont résumées dans le tableau des forces
et faiblesses suivant :
RUBLIQUES
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FORCES
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FAIBLESSES
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Détermination des objectifs
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- Absence d'objectifs matérialisés à
moyen et à long terme compte tenue de la flexibilité du
marché.
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Participation du contrôleur de gestion à la
détermination des objectifs
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Absence du contrôleur de gestion.
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Gestion budgétaire
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Gestion participative limitée.
La délégation de pouvoirs est limitée.
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Inexistence d'une gestion budgétaire.
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Comptabilité analytique
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Suivi mensuel des réalisations des charges et des
ressources de façon globale.
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- Ne permet pas d'apprécier la performance des centres
de responsabilité.
- N'attire pas l'attention sur les éléments
contrôlables des recettes ou des consommations des différents
centres de responsabilité.
- Ne facilite pas le calcul et l'explication des
résultats par centre de responsabilité.
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