IV .5 EVALUATION DE L'IMPACT
DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU RWANDA
Table IV. : Variables
à analyser (En milliards de Frw)
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GDP
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Masse monétaire
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Crédit à l'économie
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Dépôt
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Taux de
|
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Croissance
|
|
|
|
|
|
économique %
|
2002
|
781,47
|
146,8
|
99,2
|
10,5
|
9,4
|
2003
|
955,16
|
167,5
|
151,7
|
11
|
0,9
|
2004
|
1138,47
|
206,2
|
127,6
|
12,4
|
4,6
|
2005
|
1332,91
|
246,2
|
122,5
|
10,8
|
6,6
|
2006
|
1563,83
|
321
|
162,7
|
11,3
|
6,5
|
2007
|
1868,12
|
425,2
|
209,6
|
18,6
|
6
|
Source : Données triées
par nous dans les tableaux en annexe
Illustrons le tableau No 2 par une
graphique avec les courbes:
Figure IV.
Source : Graphique Créée
par nous à l' d'Excel 2007
Le graphique No 2 Nous montre que le Produit
Intérieur Brut n'a pas cesse d'évoluer à la hausse ce
qu'explique la croissance économique du Rwanda d'une année
à l'autre.
En 2002 le produit national brut était principalement
constitue par le secteur primaire et le secteur secondaire dont les
performances respectives ont été évoluée à
14, 3% et à 10,2% d'augmentation, ce qui a fortement contribue
à l'amélioration de la balance de payement. La 1ére
position est occupée par le secteur primaire avec un pourcentage
de 47,3% suivi par le secteur tertiaire avec 35,5% et enfin avec le secteur
secondaire avec 17,5%.
En 2003 la structure du PIB n'a pas changé par rapport
à l'année précédente puis ce que le secteur
primaire figuré en 1er position, le secteur tertiaire en
2émé position et le secteur secondaire en
dernière position. Les deux derniers secteurs ont réalisé
des progrès en valeur ajoute de 6,5% et 5,1% respectivement.
En 2004 le secteur secondaire et tertiaire ont
enregistré des bonnes performances contre les performances
réalisées par le secteur agricole ce qui a provoque une
augmentation de 4% du produit Intérieur Brut de 4,6%.
En 2005 le Produit Intérieur Brut en terme réel
s'est accru de 6,6% contre 4,6% de 2004 avec un chiffre d'affaire de 1332,91
milliards de Frw contre 955,16 milliards de Frw suite à la redressement
du secteur primaire qui a enregistré une hausse de 5,9% et aux
performances réalisée par les secteurs secondaire de 10,9% et
tertiaire de 6,2%.
L'année 2006 est caractérisée par une
augmentation de 6,5% par rapport à l'année 2005 en termes de
produit intérieur brut. Cette croissance est le résultat des
performances réalisées par les secteurs secondaire (17,7%) et
tertiaire (7,4%) et celle du secteur primaire étant restés
modeste avec 0,6 %. Quant à la structure du PIB le secteur
tertiaire vient en premier place avec 46% suivi par les secteurs primaire et
secondaire représentant respectivement 33% et 15%.
En 2007 le produit intérieur brut s'est accru de 6%
contre 6,5 de 2006. Le résultat de cette croissance a enregistré
une hausse respective de 11,4% et 9,2% de la valeur ajoutée des secteurs
tertiaire et secondaire. Quant à la structure du PIB le secteur
tertiaire continue à se maintenir dans la première place avec une
part relative de 48% suivi du secteur primaire 31% et le secteur secondaire en
dernière position avec 15% du PIB.
Comparé aux PIB sur le graphique No 2 la
masse monétaire s'est accrue au même moment que le PIB augmente ce
qui dessine que l'économie du Rwanda évolue d'une bonne
manière.
En 2002, la quantité offerte de monnaie est
fixée à 146,8 milliards de Frw, reflétant ainsi
l'importance des besoins en monnaie de liquidité. La
dépréciation monétaire est limitée à 6,8%,
Le crédit net à l'état est fixé à 35,2
milliards de Frw, les avoirs extérieur sont fixés à 61,8
milliards de Frw, le crédit au secteur prive enregistre de son
côte un chiffre d'affaire de 78,9 milliards de Frw. La circulation
fiduciaire s'élève à 25,6 milliards de Frw
reflétant ainsi le financement de la campagne de café dans le
premier semestre et elle s'est fixée à 28 milliards de Frw
reflétant le financement des fêtes de fin d'année.
L'évolution de la monnaie en 2003 était
déterminée par l'augmentation des besoins de financement de
l'économie en général et ceux du gouvernement en
particulier. La masse monétaire a augmenté de 14% par rapport
à l'année précédente ; la masse
monétaire en circulation a atteigné le niveau de 34,1 milliards
de Frw contre 28 milliards de 2002, ce qui représente l'augmentation de
21,8%, les dépôts à terme plus les dépôts en
devise ont subit une augmentation de 16%.
En 2004 la masse monétaire n'a pas augmente de la
même façon que l'année précédente puis ce
qu'elle s'est accru de 12% contre 14% de l'année
précédente produit du faible recours de l'état au secteur
bancaire et la rente progression du crédit au secteur prive. Cette
année est caractérisée par l'augmentation de la monnaie
fiduciaire ce qui a engendré une inflation élevée.
L'année 2004 est aussi caractérisée par
l'intensification des micro-finances et la demande plus importante des actifs
plus liquide pour des fins de transaction. Les dépôts en devise
ont beaucoup augmenté par rapport aux dépôts à terme
à cause des transferts représentant un chiffre d'affaire de 8
milliards de Frw. La quasi-monnaie s'est accrue de 5,9 entre 2003 et 2004.
En 2005 la masse monétaire a augmenté de 16,8 %
par rapport à l'année précédente résultat de
l'accroissement des avoirs extérieurs nets et
l'accélération de crédit à l'économie. Cette
année est aussi caractérisée par l'augmentation de
dépôts à vue ce qui est expliqué par
l'appréciation continue de la monnaie nationale par rapport aux devises
étrangères.
En 2006 la masse monétaire s'est accrue de 31% par
rapport à l'année antérieure ; elle est encore une
fois influencée par l'accélération des avoirs
extérieurs qui ont augmenté de 28,5% et du crédit au
secteur privée avec un taux de croissance de 22,7% et une diminution de
crédit envers l'état.
Entre 2006 et 2007, la masse monétaire s'est accrue de
31,2%. Les avoirs extérieurs ont suivi la même progression de
croissance avec un taux de 23,3% et une augmentation des avoirs
intérieurs. L'augmentation des avoirs extérieurs est le
résultat du déboursement extérieur au titre d'appuis
budgétaire.
Tenant compte du graphique ci-dessus les crédits
à l'économie ont augmenté en même temps que le
produit intérieur brut et la masse monétaire augmentent la seule
exception s'est manifestée au cours de 2004 et 2005 là ou ils ont
évolué à la baisse quittant 151,7 milliards en 2003
à 127,6milliards en 2004 et à 122,2milliards de Frw en 2005. Les
taux respectifs de croissance du crédit à l'économie sont
52,9% en 2003 ; -18,8% en 2004 ; -4,4% en 2005 ; 33,1% en 2006
et 28,8% en 2007. En General les crédits à l'économie
représentent les parts respectives de 67% en 2002, 90% en 2003, 61% en
2004, 49% en 2005, 50% en 2006 et 49% en 2007 de la masse monétaire.
De même que le produit intérieur brut, la masse
monétaire, le crédit à l'économie et les
dépôts se sont accrus d'une manière très
appréciable avec les taux de 4,7% en 2003 ; 12,7% en 2004,
-14,8% en 2005 ; 4,6% en 2006 et 66,4% en 2007.
Les taux de croissance économique sont très
importantes ce qui montre l'évolution de l'économie Rwandaise
lors ce qu'on considère tous les secteurs d'activités. Les taux
de croissance économique du Rwanda au cours de notre période
d'étude sont 9,4% en 2002 ; 0,9% en 2003 ; 4,6% en 2004 ;
6,6% en 2005 ; 6,5% en 2006 et 6% en 2007.
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