IV.3
AGENTS ECONOMIQUES ET LE FINANCEMENT
Un agent économique est une personne morale ou physique
qui intervient dans des activités économiques. Ile est
caractérisé par des besoins illimités et cherche toujours
à trouver les solutions efficaces afin d'y répondre ; par
fois ses besoins lui exige des capitaux énormes pour investir.
Un agent peut dispose la volonté d'investir sans
dispose les moyens nécessaires tout comme il peut préalablement
épargner : Cet agent est en besoin de financement, par contre il
existe d'autres agents qui possèdent des capitaux sans la volonté
d'investir donc ils réalisent des excédents ; Par
intermédiaire financier, les banques en particulier ces agents se
trouvent financer les unes des autres.
Les banques ont pour fonction de servir d'intermédiaire
entre les agents dont l'épargne est supérieure aux
possibilités d'investissement et les agents qui présentent un
déficit d'épargne.
IV.4
LA PART DU SYSTEME BANCAIRE DANS LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE
RWANDAISE
Le crédit bancaire est un besoin de base du financement
des projets qui exigent des capitaux énormes, si le crédit
n'existait pas l'expansion des moyens de production serait impossible dans la
plus part de cas et dans d'autres circonstance retardée jusqu'à
ce que le financement vienne de l'accumulation des profits et autre services
extérieur.
Pour M.RUDLOFF: p380 « le crédit
est aussi un instrument de la croissance économique Pui ce qu'il
intervienne dans le financement des investissements. L'investissement
industriel représente une variable stratégique essentielle de la
croissance et du développement, le financement de tels investissements
joue rôle de premier plan dans l'économie
contemporain ».
Après avoir passé dans les différentes
littératures évoquant sur le système bancaire et sur
l'agent économique avec le financement, nous allons nous servir le
tableau ci après qui montre la répartition des nouveaux
crédits par secteur d'activité pour faire une analyse
approfondie.
Table IV. :
Répartition des nouveaux crédits par branche d'activité de
2002 A 2007 (en milliards de Frw)
DESIGNATION
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Agriculture, élevage et pêche
|
1,49
|
2
|
5,71
|
5,39
|
8,24
|
10,19
|
industrie extractive
|
0,1
|
0,14
|
0
|
0,15
|
0,2
|
0,1
|
Industrie manufacturière
|
8,4
|
6,64
|
11,3
|
14,94
|
19,13
|
23,89
|
Energie et eau
|
0,14
|
0,12
|
0,12
|
0,36
|
0,45
|
0,51
|
Travaux publics et bâtiments
|
8,24
|
9,37
|
15,78
|
33,73
|
43,07
|
52,34
|
Commerce, Restaurent et hôtel
|
17
|
28,22
|
27,23
|
50,19
|
60,72
|
67,17
|
Transport, entrepôt et communication
|
5,55
|
5,42
|
5,25
|
12,16
|
13,61
|
18,68
|
AIF, Assurances et autres services financiers
|
0,94
|
0,34
|
2,11
|
2,67
|
2,17
|
2,21
|
Services fournis à la collectivité
|
4,04
|
4,25
|
2,19
|
3,87
|
6,96
|
9,15
|
Activité non classée ailleurs
|
1,63
|
1,74
|
3,66
|
12,92
|
16,29
|
21,66
|
Total
|
47,6
|
58,23
|
73,32
|
136,37
|
170,84
|
205,9
|
Source : BNR (Département de la
politique monétaire et le Départements de la supervision
bancaire)
Pour rendre plus compréhensible ce tableau nous allons
nous servir un histogramme :
Figure IV.
Source : Résultat du tableau I
à l'aide de l'Excel (fait par Nous).
Partant du tableau et la graphique mentionnés ci haut
nous pouvons les interpréter de la manière suivante :
En générale la quantité des
crédits octroyés en matière d'agriculture,
d'élevage et de pêche n'a pas cessé de croitre au cours des
années 2002 jusqu'en 2007. L'année 2005 a connu une chute tenant
compte de l'année précédente passant à 5,39 contre
5,71 milliards Frw de l'année 2004 ; cette évolution
à la baisse est le produit de la réduction du crédit net
à l'Etat, consécutive à l'accumulation des
dépôts générés par l'extérieur au
budget national et les appuis auprès de la BNR. Le crédit net
à l'Etat est passé de -31,2 à -61,9 milliards Frw entre
2004 et 2005, soit une diminution de 98,4%.
La progression à la hausse remarquée en
général des crédits octroyés dans le secteur de
l'agriculture, élevage et la pêche est due notamment à
l'utilisation de la facilité de crédit d'appuis au secteur rural
suite à introduction en 2003 du PDBL, RSSP et La facilité de
refinancement préférentiel des prêts à moyen et
à long terme aux activité d' exportation agricole et agro-
industrielles.
L'ensemble de crédits octroyés en vue
d'extraction et exploitation des mènerais reste minime durant cette
période d'étude. L'année 2004 est
caractérisée près ce que pas de crédit dans ce
secteur d'activité. Quant à l'année 2007 on observe une
chute par rapport à l'année 2006 de 0,10 milliards de Frw.
Le secteur de l'industrie manufacturière a
bénéficié des crédits qui évoluent de
façon modeste l'exception s'est manifestée entre 2002 et 2003
là où il y a une diminution qui s'élève à
6,64 contre 8,40 de l'année 2002.
Depuis 2002 Jusqu'en 2007, Le secteur de l'eau et de
l'énergie a évolué petit à petit suite aux
crédits qui ne cessent pas d'augmenter envers ce secteur.
Comparé aux trois années antérieures, les années
2005, 2006, 2007 ont bénéficié un nombre très
important de crédit pour le financement des nouveaux projets tels que le
projet du gaz méthane dans le lac Kivu.
Les travaux publics et bâtiments est le deuxième
secteur au Rwanda qui a bénéficié beaucoup de
crédits, Ce qui est cohérant avec la politique en vigueur de la
privatisation des entreprises publics entrepris en 2004. La progression
positive de ce secteur est appréciable compte tenu de l'histogramme
dressé en dessous (Figure I).
Le premier secteur qui a obtenu un grand nombre de
crédit au Rwanda est le secteur de commerce, restaurants et
hôtels. Au cours de l'année 2005 le crédit s'est multiplier
presque par deux comparé aux années précédentes
avec un chiffre d'affaire de 50,19 milliards de Frw. Ce secteur a même
battu le record en dépassant 60 milliards de Frw en 2006 et 2007. Le
cumule du crédit total sur notre période d'étude est de
250,53 milliards de Frw ce qui représente 36,19% du cumule total des
tous les autres secteurs d'activité de 692,26 de Frw.
Le secteur du transport, entrepôt et communication a
bénéficié des crédits qui évoluent à
la hausse en général. Comparé aux autres années
2004 est la seule année dans laquelle on a observé la moindre
quantité de crédits qui s'élève à 5,25
milliards de Frw.
Tenant compte du période d'étude que nous nous
sommes donnés, le secteur des A.I.F, assurances, et autres services
financiers a connu des hausses et des baisses, la seul année sur
laquelle on a consenti un grand nombre de crédit est 2005 avec un
chiffre d'affaire de 2,67 milliards de franc Rwandais.
Les services fournis à la collectivité ont
baissé durant deux années consécutives 2004 et 2005
comparativement aux autres années. Quant aux activités non
classées ailleurs sont caractérisées par une hausse
généralise avec une explosion ou boom depuis l'année 2005
jusqu' en 2007.
|
|