IV.6
VERIFICATION DE L'HYPOTHESE
Il est évident que le système bancaire a un
impact sur un grand nombre des secteurs d'activités tels que
l'agriculture, l'élevage, la pèche, les industries extractives,
industries manufacturières, l'énergie, eau, travaux publiques,
bâtiments, commerce, restaurants, hôtels, transport,
entrepôts, communication, AIF, assurances, autres services financiers,
service fournis à la collectivité et les activités non
classées ailleurs par l'octroie de crédit, par ici notre
Hypothèse est vérifié.
Après l'analyse mentionnée ci-dessus dans la
graphique No 2, le système bancaire contribue beaucoup
à l'accélération de la croissance économique par ce
que la graphique nous montre l'évolution commune du produit
intérieur brut, masse monétaire, des crédits à
l'économie, des dépôts et des taux de croissance
économique sur notre période d'étude.
SUMMARY OF CHAPTER IV
Using graphs interpretation we have found out that the bank
system of Rwanda has an important impact in terms of financing different
sectors of activities such as public works and housing, restaurants, hotels and
commerce, transport and communication, other financial services, agriculture
and fishing, mining industries, water, livestock and energy, collective
services supplied, insurance, and manufacturing industries. Bank system
contributes to the acceleration of economic growth of Rwanda because of credits
to the economy, GDP, money supply, deposits and economic growth rate increase
in the same direction.
Commerce, restaurant and hotel has benefited more credit from
2002 up to 2007 comparing to other sectors with a turnover of 17 billion of Rwf
during 2002; 28,22 billions of Rwf during 2003; 27,23 billions of Rwf during
2004; 50,19 billions of Rwf during 2005; 60,72 billions of Rwf during 2006 and
67,17 billions of Rwf during 2007.
Mining industry comes in last position with a little turnover
comparing to different mentioned sectors in the above paragraph.
The credit to the economy, gross domestic product, money
supply, growth rate of economics and deposit have grown in appreciable way;
Respective rate of increasing of credit to the economy from 2002 up to 2007
are: 52,9% in 2003; -18,8 % during 2004; -4,4 %during 2005; 33,1 % during 2006
and 28,8% during 2007.
In general, Credit to the economy represents 67% in 2002, 90%
in 2003, 61% in 2004, 49% in 2005, 50% in 2006 and 49% in 2007 of money
supplied.
CHAP.V
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VI .1 CONCLUSION
Notre recherche est subdivisée en deux parties
principales ; la 1ère est pour des théories
liées à notre sujet afin d'expliquer clairement les concepts de
base, la 2éme est pour l'analyse et l'interprétation
des données provenant de la Banque Centrale du Rwanda et du
MINECOFIN.
Tout au long de la première partie de cette
étude, il a été question pour nous de nous rappeler les
concepts et les différentes relations théoriques qui rentrent
dans le cadre de nos préoccupations en passant en revue la
littérature existante concernant la relation entre la fonction du
système bancaire et la croissance économique. Nous nous somme
donnés comme problématique faisant l'objet de ce travail
formulée de la manière suivante: Le système bancaire
contribuerait-il à l'accélération ou au ralentissement du
développement économique du Rwanda ? Et une objectif de
mettre en évidence la place réelle qu'une banque pourrait occuper
dans le progrès des différents secteurs d'activités et
enfin une hypothèse suivante : Les banques contribuent à
la croissance incontestable des divers secteurs d'activité
économique donc elles sont des moteurs de la croissance
économique du Rwanda.
Nous avons remarqué que le système bancaire
Rwandais est dominé essentiellement par des capitaux
étrangers : les succursales et filiales des banques
étrangères qui jouent un rôle relativement important dans
l'intermédiation financière au Rwanda, ce qui s'explique par
l'histoire, la restructuration du secteur bancaire et la structure de
l'économie. Nous avons aussi décrié le système
bancaire du Rwanda sur lequel notre analyse a porté.
Les différentes méthodes et techniques de la
méthodologie de recherche, que nous avons utilisées incluent la
méthode comparative, la méthode analytique, la méthode
statistique, les techniques de documentation et les techniques d'entretien.
Dans la deuxième partie nous avons analysé les donne mises
à notre disposition, nous avons ensuite remarque que les crédits
accordés aux secteurs d'activités par les banques sont aussi bien
à court, moyen et long terme et permettent le financement de
l'investissement qui, à son tour est un facteur primordial du
développement économique du Rwanda. En résumé ces
crédits influencent la croissance à travers du canal de
l'investissement, lorsque le crédit croît, la croissance
croît de manière proportionnelle. Les crédits
octroyés aux secteurs d'activités influencent de manière
positive le PIB réel du Rwanda.
Tenant compte du graphique No 2 les crédits
à l'économie ont augmenté en même temps que le
produit intérieur brut et la masse monétaire augmentent la seule
exception s'est manifestée au cours de 2004 et 2005 là ou ils ont
évolué à la baisse quittant 151,7 milliards en 2003,
à 127,6 milliards en 2004 et à 122,2milliards de Frw en 2005. Les
taux respectifs de croissance du crédit à l'économie sont
52,9% en 2003 ; -18,8% en 2004 ; -4,4% en 2005 ; 33,1% en 2006
et 28,8% en 2007. En General les crédits à l'économie
représentent les parts respectives de 67% en 2002, 90% en 2003, 61% en
2004, 49% en 2005, 50% en 2006 et 49% en 2007 de la masse monétaire. On
a remarqué que le produit intérieur brut, la masse
monétaire, le crédit à l'économie ; les
dépôts se sont accrus d'une manière très
appréciable avec les taux de 4,7% en 2003 ; 12,7% en 2004, -14,8%
en 2005 ; 4,6% en 2006 et 66,4% en 2007.
Les taux de croissance économique sont très
importantes ce qui montre l'évolution de l'économie Rwandaise
lors ce qu'on prenne en compte tous les secteurs d'activités. Les taux
de croissance économique du Rwanda au cours de notre période
d'étude sont 9,4% en 2002 ; 0,9% en 2003 ; 4,6% en 2004 ;
6,6% en 2005 ; 6,5% en 2006 et 6% en 2007.
Les crédits octroyés par le système
bancaire du Rwanda sont à cours terme, à moyen terme et à
long terme dans tous les secteurs de l'économie et l'état.
L'intermédiation des banques dans le commerce extérieur facilite
les règlements entre importateur et exportateur avec la technique de
crédit documentaire (CREDOC).
Nous avons aussi remarque dans notre analyse une croissance du
PIB réel qui s'accompagne toujours d'une certaine création
monétaire due à l'augmentation des exigences économiques
et de la quantité de valeurs monétaires détenues par les
ménages et les entreprises.
De manière générale il est établi
que la performance des banques provoque l'accroissement des crédits
accordés à l'économie car l'activité des banques
commerciales Rwandaise a évolué de manière positive dans
toutes les banques. Ce pendant l'évolution n'a pas été la
même au niveau des grands établissements à savoir les six
banques commerciales, la BRD et BHR. Les trois grandes banques qui sont la BK,
la BCR et l'ex BCDI disposaient de 61% en 2006 du total bilantaire
composé de huit banques, en 2007 elles représentaient 71,5% de la
part du marché. Ceci met en évidence le dynamisme des autres
banques sur cette période. Ce constat est fait également pour les
crédits et les dépôts. Les parts de marché sont
passés respectivement de 73% à 66% et de 84 à 72,8 pour ce
groupe des banques.
Le système bancaire a un impact significatif sur les
secteurs d'activités tels que l'agriculture, l'élevage, la
pèche, les industries extractives, industries manufacturières,
l'énergie et eau, travaux publiques et bâtiments, commerce,
restaurants et hôtels, transport, entrepôts et communication, AIF,
assurances, autres services financiers, service fournis à la
collectivité et les activités non classées ailleurs par
l'intermédiaire de l'octroie de crédit, ce qui nous a permis
d'affirmer notre hypothèse.
Celle ci est aussi expliquée par le produit
intérieur brut, la masse monétaire, des crédits à
l'économie, des dépôts et des taux de croissance
économique qui ne font que croître de manière
proportionnelle c'est-à-dire que l'augmentation du crédit
à l'économie est toujours accompagnée par l'augmentation
relative des autres variables mentionnées ci haut.
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