1.1Implantation des lieux
Créer un nouveau d'accueil à consonance sociale
au sein des quartiers ne me paraît pas des plus judicieux. Pour le coup
financier que cela pourrait induire, mais aussi et surtout, cela ne
correspondrait pas à l'image d'intégration que veut
véhiculer ce projet.
Investir l'existant paraît plus approprié.
Les maisons de quartier semblent le lieu le plus en
adéquation avec ce projet.
Ce sont des lieux qui ont une image éducative, sociale,
et d'animation au travers des diverses activités qu`elles proposent aux
familles.
La multitude d'actions de ces dernières, actions en
direction des enfants, des adultes, des familles font que chacun est
susceptible d'investir ce lieu.
2.Donner du temps pour reprendre confiance
La recherche nous montre que la maltraitance est
présente au sein des structures de placement. La maltraitance est
présente sous la forme de négligence active et ou passive.
Aujourd'hui les structures d'accueil ne doivent plus avoir la
double habilitation D.A.S.S. (article 375) et P.J.J. (ordonnance 45). Afin
d'éviter les faces à faces agresseurs et victimes de mêmes
pathologies.
Il s'agit d'avoir des éducateurs formés et je
pense il serait judicieux que soit intégrés des modules dans la
formation : parcours de vie- psychologie de l'enfant.
Aujourd'hui il existe deux formes de structures les S.A.U. et
les M.E.C.S.
Les S.A.U. ont pour rôle l'accueil d'urgence avec une
durée limitée de quinze jours. Avec un avantage certain pour les
jeunes qui est la non sélection sur «dossier».
Les M.E.C.S. qui ont pour credo l'intégration des
jeunes dans les divers cursus mis à leur disposition.
Aucune structure ne met en avant le jeune et ses
difficultés.
2.1 Nouveau mode de prise en charge
La prise en charge dans l'urgence et sans
sélection doit être le premier des crédos.
Le second le non-renvoi des jeunes, en prenant
référence sur la structure Le Tamaris en Belgique.
La notion de temps et intégration doivent être
exclus de la prise en charge.
La démarche de l'équipe éducative doit
être en premier lieu de travailler avec le jeune sur son parcours et son
histoire.
Réfléchir avec lui sur les difficultés
rencontrées, l'accompagner psychologiquement dans sa réflexion
pour l'aider à se construire, se reconstruire.
Cette construction ne peut et ne doit être liée
à aucun critère temps.
Cette reconstruction faite, ce sera le point de départ
pour une intégration sociale avec l'accompagnement de l'équipe
éducative.
Une fois ces bases acquises solidement par le jeune, une
orientation vers une autre structure sera travaillée mais avec la
possibilité pour le jeune de réintégrer la structure si ce
dernier ou l'équipe qui l'encadre se rend compte d'une certaine
fragilité face à l'intégration dans toutes
activités sociales et ou familiales.
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