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Innovation financière et développement de l'économie tunisienne

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par Anis Lassoued
ISGG - Maitrise en Finance 2009
  

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Conclusion :

L'innovation financière représente un aspect entre autre qui est indispensable pour la croissance économique. Les changements causés par celui-ci en touchés la sphère monétaire que la sphère réelle. En effet, les reformes financiers constituent des atouts pour favoriser et préserver la solidité et la compétitivité de l'économie nationale. Ils visent également à éviter les distorsions qui handicapent une affectation rationnelle des ressources toutes on constituant des circuits de financement efficace pour la croissance économique.

L'objectif de ces efforts on matière d'innovation réside dans la recherche constante pour l'incitation à l'épargne et à l'engagement dans le financement directe de l'économie. Cette épargne à acquis une dimension incomparable avec la libération du taux d'intérêt et l'assouplissement de la politique fiscale. En effet, les résultats enregistrés en matière de financement sont exceptionnels. La bourse, les institutions financières bancaires et non bancaires ont largement contribués aux financements des investissements individuels ou institutionnels, on particulier les organismes de placements collectifs qui ont connu un essor pendant les années 1990.

Concernant les marchés, le succès des reformes structurelles et l'émergence d'un nouveau dynamisme fonctionnelle sont loin d'être dépassées. En effet, les deux marchés primaire et secondaire ont une évolution du volume des émissions et du volume global des transactions et de la capitalisation boursière.

CONCLUSION GENERALE

En Tunisie, et dans le cadre du programme d'ajustement financière, les autorités ont engagés une série des réformes financières qui se justifie par une contribution accrue et plus efficace du système financier. L'objectif étant le passage d'une économie d'endettement dominée par l'intermédiation bancaire à une économie de marché. Cette dernière est caractérisée par le recours direct sur le marché des touts les agents économiques.

D'abord, l'économie de marché est une économie décentralisée qui donne priorité aux décisions des agents économiques. Elle favorise le comportement rationnel car tout les agents : emprunteur, préteur, spéculateur ont tendance à maximiser leurs intérêts et d'avoir une meilleure productivité globale. En suite, c'est une économie le confrontation fondée sur la circulation de l'information et sur l'existence de la concurrence. Cette situation de concurrence est un aspect essentiel du marché puisque la concurrence engendre le dynamisme de l'économie. En fin, l'économie de marché à comme moteur la recherche par les agents des profits, car il joue un rôle très important puisqu'il constitue une condition de survie et de continuité pour les entreprises et puisqu'il permet le financement des investissements.

La finance directe à aussi comme avantage la rentabilité des échanges, il est à la fois profitable pour le prêteur que pour l'emprunteur car la marge prélevée par la banque disparait, d'où une rémunération plus élevée pour le prêteur et un moindre cout pour l'emprunteur.

Au début, on a souvent opposé les deux volets : banque et marché financier, l'essor de second se traduire par le recul de la première c'est-à-dire l'intermédiation bancaire. Ainsi, le rôle de la finance directe se voit décliné de celle indirecte.

La mise en place d'un nouveau cadre juridique et fiscale favorable depuis 1990 faire poussé le processus de l'innovation financière. Suite aux réformes appliquées, le marché financier tunisien a enregistré un développement important de ses activités. Cette tendance positive est confirmée par une évolution favorable des principaux indicateurs financiers et d'un rythme accéléré des innovations financières publiques qui semblent être consolidées et dominantes en Tunisie. Toute accélération est expliquée par la cadence d'intégration de l'économie et de l'entreprise tunisienne dans l'économie mondiale. D'où la nécessité de la réactivation de l'environnement financier afin que la firme puisse anéantir ses contraintes financières et bénéficier des mêmes prestations et avantages que ceux dont bénéficient les entreprises concurrentes. Ainsi, les nouveaux produits financiers, malgré une apparition tardive mais rapide ont crée un effet de « rattrapage » vis-à-vis des pays développés.

L'effort de restriction est appelé à contribuer à la dynamisation du marché, elle présente toujours certaine insuffisance malgré les enjeux espérés car en réalité l'innovation financière en Tunisie n'a pas connu le succès escompté. Ceci est du au fait que la création des nouveaux instruments n'a pas été précédée par une identification d'un besoin des marchés.

TABLE DES MATIERES

BIBLIOGRAPHIE

v Ouvrage :

- PHILLIPPE.G (1999) : « l'efficience du marché financier », Economica.

- HACHICHA.A (1999) : « Le dictionnaire de la bourse et du marché financier », Economica.

- ALAYA.H (2002) : « La monnaie et financement en Tunisie », Centre de Publication Universitaire.

- ALAYA.H (1999) : « La monnaie finance dans une économie en mutation », Centre de Publication Universitaire.

- MATTIEL.R (1994) : « Innovation monétaire et définition de l'activité bancaire », Scientifique Européenne.

- DE BOISSIEU. C (1998) : «  Monnaie et Economie », Economica.

- JAFFRE. F (1996) : «  Monnaie et politique monétaire », 4iémme édition, Economica.

- BEN FARHAT. S (1999) : « Le marché financier tunisien : novelle législation », Tunis Ar typo.

- DE MOURGUES. M (2000) : « Macro économie », Economica, Paris.

v Revues :

-ATI. A (2003) : «  L'innovation financière et bancaire », RTEG n°20.

-ABDESSALEM. J (2003) : « Les sociétés d'investissements », Revue Afrique Economie n°3000.

v Mémoires :

-CHLIBI.W (2002) : « Innovation financière : cas de la Tunisie », ISGG.

-JOUBER.H (2005) : « Innovation financière et développement économique en Tunisie », ISGG.

v Sites Web :

- www.bvmt.com.tn.

- www.bct.gov.tn.

- www.tunisievaleus.com.

- www.edu-bourse.fr.

- www.banccapitaux.com.tn.

- www.cmf.com.

- www.yahoo.fr/finances.

- www.intrnet.org.fr.

v Autres sources :

- Rapport annuel de la BCT 2008.

- Rapport de la BVMT.

- Articles du JORT.

Les différents ratios prudentiels

Ratios

Mesures

Exigences

Ratio de couverture des risques (Ratio de solvabilité)

Fonds propres nets/ Total des actifs pondérés en fonction des risques encourus

> ou = 8 %

Ratio de concentration des risques

Risques encourus sur un même bénéficiaire/fonds propres nets

< ou = 25 %

Ratio de division des risques

ü Total des risques encourus sur les bénéficiaires dont les risques encourus pour chacun d'entre eux sont > ou = à 5% des fonds propres nets (FPN).

ü Total des risques encourus sur les bénéficiaires dont les risques encourus pour chacun d'entre eux sont > ou = à 15% des fonds propres nets (FPN).

ü Limites des concours accordés aux actionnaires, dirigeants et administrateurs.

< ou = 5 fois les FPN.

< ou = 2 fois les FPN.

< ou = 3 fois les FPN.

Ratio de liquidité

Le rapport entre l'actif réalisable et le passif exigible.

Minimum 100%.

Source : BCT.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault