Conclusion :
L'innovation financière représente un
aspect entre autre qui est indispensable pour la croissance économique.
Les changements causés par celui-ci en touchés la sphère
monétaire que la sphère réelle. En effet, les reformes
financiers constituent des atouts pour favoriser et préserver la
solidité et la compétitivité de l'économie
nationale. Ils visent également à éviter les distorsions
qui handicapent une affectation rationnelle des ressources toutes on
constituant des circuits de financement efficace pour la croissance
économique.
L'objectif de ces efforts on matière
d'innovation réside dans la recherche constante pour l'incitation
à l'épargne et à l'engagement dans le financement directe
de l'économie. Cette épargne à acquis une dimension
incomparable avec la libération du taux d'intérêt et
l'assouplissement de la politique fiscale. En effet, les résultats
enregistrés en matière de financement sont exceptionnels. La
bourse, les institutions financières bancaires et non bancaires ont
largement contribués aux financements des investissements individuels
ou institutionnels, on particulier les organismes de placements collectifs qui
ont connu un essor pendant les années 1990.
Concernant les marchés, le succès des
reformes structurelles et l'émergence d'un nouveau dynamisme
fonctionnelle sont loin d'être dépassées. En effet, les
deux marchés primaire et secondaire ont une évolution du volume
des émissions et du volume global des transactions et de la
capitalisation boursière.
CONCLUSION GENERALE
En Tunisie, et dans le cadre du programme d'ajustement
financière, les autorités ont engagés une série des
réformes financières qui se justifie par une contribution accrue
et plus efficace du système financier. L'objectif étant le
passage d'une économie d'endettement dominée par
l'intermédiation bancaire à une économie de marché.
Cette dernière est caractérisée par le recours direct sur
le marché des touts les agents économiques.
D'abord, l'économie de marché est une
économie décentralisée qui donne priorité aux
décisions des agents économiques. Elle favorise le comportement
rationnel car tout les agents : emprunteur, préteur,
spéculateur ont tendance à maximiser leurs intérêts
et d'avoir une meilleure productivité globale. En suite, c'est une
économie le confrontation fondée sur la circulation de
l'information et sur l'existence de la concurrence. Cette situation de
concurrence est un aspect essentiel du marché puisque la concurrence
engendre le dynamisme de l'économie. En fin, l'économie de
marché à comme moteur la recherche par les agents des profits,
car il joue un rôle très important puisqu'il constitue une
condition de survie et de continuité pour les entreprises et puisqu'il
permet le financement des investissements.
La finance directe à aussi comme avantage la
rentabilité des échanges, il est à la fois profitable pour
le prêteur que pour l'emprunteur car la marge prélevée par
la banque disparait, d'où une rémunération plus
élevée pour le prêteur et un moindre cout pour
l'emprunteur.
Au début, on a souvent opposé les deux
volets : banque et marché financier, l'essor de second se traduire
par le recul de la première c'est-à-dire l'intermédiation
bancaire. Ainsi, le rôle de la finance directe se voit
décliné de celle indirecte.
La mise en place d'un nouveau cadre juridique et
fiscale favorable depuis 1990 faire poussé le processus de l'innovation
financière. Suite aux réformes appliquées, le
marché financier tunisien a enregistré un développement
important de ses activités. Cette tendance positive est confirmée
par une évolution favorable des principaux indicateurs financiers et
d'un rythme accéléré des innovations financières
publiques qui semblent être consolidées et dominantes en Tunisie.
Toute accélération est expliquée par la cadence
d'intégration de l'économie et de l'entreprise tunisienne dans
l'économie mondiale. D'où la nécessité de la
réactivation de l'environnement financier afin que la firme puisse
anéantir ses contraintes financières et bénéficier
des mêmes prestations et avantages que ceux dont
bénéficient les entreprises concurrentes. Ainsi, les nouveaux
produits financiers, malgré une apparition tardive mais rapide ont
crée un effet de « rattrapage » vis-à-vis des
pays développés.
L'effort de restriction est appelé à
contribuer à la dynamisation du marché, elle présente
toujours certaine insuffisance malgré les enjeux espérés
car en réalité l'innovation financière en Tunisie n'a pas
connu le succès escompté. Ceci est du au fait que la
création des nouveaux instruments n'a pas été
précédée par une identification d'un besoin des
marchés.
TABLE DES
MATIERES
BIBLIOGRAPHIE
v Ouvrage :
- PHILLIPPE.G
(1999) : « l'efficience du marché
financier », Economica.
- HACHICHA.A
(1999) : « Le dictionnaire de la bourse et du
marché financier », Economica.
- ALAYA.H (2002) : « La
monnaie et financement en Tunisie », Centre de Publication
Universitaire.
- ALAYA.H (1999) : « La
monnaie finance dans une économie en mutation », Centre de
Publication Universitaire.
- MATTIEL.R
(1994) : « Innovation monétaire et
définition de l'activité bancaire », Scientifique
Européenne.
- DE BOISSIEU. C (1998) : «
Monnaie et Economie », Economica.
- JAFFRE. F (1996) : «
Monnaie et politique monétaire », 4iémme
édition, Economica.
- BEN FARHAT. S (1999) : « Le
marché financier tunisien : novelle législation »,
Tunis Ar typo.
- DE MOURGUES. M (2000) :
« Macro économie », Economica, Paris.
v Revues :
-ATI. A (2003) : «
L'innovation financière et bancaire », RTEG n°20.
-ABDESSALEM. J (2003) : « Les
sociétés d'investissements », Revue Afrique Economie
n°3000.
v Mémoires :
-CHLIBI.W (2002) :
« Innovation financière : cas de la Tunisie »,
ISGG.
-JOUBER.H
(2005) : « Innovation financière et
développement économique en Tunisie », ISGG.
v Sites Web :
- www.bvmt.com.tn.
- www.bct.gov.tn.
- www.tunisievaleus.com.
- www.edu-bourse.fr.
-
www.banccapitaux.com.tn.
- www.cmf.com.
- www.yahoo.fr/finances.
- www.intrnet.org.fr.
v Autres sources :
- Rapport annuel de la BCT 2008.
- Rapport de la BVMT.
- Articles du JORT.
Les différents ratios prudentiels
Ratios
|
Mesures
|
Exigences
|
Ratio de couverture des risques (Ratio de
solvabilité)
|
Fonds propres nets/ Total des actifs pondérés en
fonction des risques encourus
|
> ou = 8 %
|
Ratio de concentration des risques
|
Risques encourus sur un même
bénéficiaire/fonds propres nets
|
< ou = 25 %
|
Ratio de division des risques
|
ü Total des risques encourus sur les
bénéficiaires dont les risques encourus pour chacun d'entre eux
sont > ou = à 5% des fonds propres nets (FPN).
ü Total des risques encourus sur les
bénéficiaires dont les risques encourus pour chacun d'entre
eux sont > ou = à 15% des fonds propres nets (FPN).
ü Limites des concours accordés aux actionnaires,
dirigeants et administrateurs.
|
< ou = 5 fois les FPN.
< ou = 2 fois les FPN.
< ou = 3 fois les FPN.
|
Ratio de liquidité
|
Le rapport entre l'actif réalisable et le passif
exigible.
|
Minimum 100%.
|
Source : BCT.
|