Le bon fonctionnement des entreprises publiques comme facteur du développement, cas de l'office national des transport (ONATRA)( Télécharger le fichier original )par Eric milord Magela Kindomba Université de Kinshasa - Gradué en Relations Internationales 2008 |
SECTION 2 : LES LIMITES AU BON FONCTIONNEMENT DE L'OFFICE NATIONAL DES TRANSPORTSA cet effet, qu'il nous soit permis de mentionner que le frein ou limite au bon fonctionnement de l'ONATRA se situe à quatre niveau, en l'occurrence : au niveau de l'entreprise elle-même, au niveau de la nomination des gestionnaire ou mandataires au niveau de l'Etat propriétaire de l'entreprise, et enfin au niveau des agents travaillant au sein de l'Onatra. 2.1. LES LIMITES AU NIVEAU DE L'ENTREPRISEL'office national des transports connait plusieurs maux qui le rongent et qui empêchent son bon fonctionnement. Et ces maux s'attèlent sur le plan infrastructurel et ferroviaire. 2.1.1. SUR LE PLAN INFRASTRUCTUREL- Dégradation très avancée de toutes les infrastructures (routes, ponts, rails, bacs, ports,...) ; - Mauvais état des infrastructures (rails, ports...) et manque d'entretien. 2.1.2. SUR LES PLANS FERROVIAIRESIl y a : - Insuffisance et obsolescence des matériels de traction et des rayons ainsi que des équipements de signalisations et de communication ; - Manque de pièces de rechange ; - Augmentation des coûts d'importation et exploitation des marchandises ; - Allongement des délais de réception des marchandises avec risque de vols et d'avaries ; - La dégradation générale des réseaux ferroviaires et fluviaux par manque d'entretien ou même vol des infrastructures ; - Manque des matériels roulants occasionnant le dysfonctionnement du chemin de fer. 2.2. LES LIMITES AU NIVEAU DES GESTIONNAIRES OU MANDATAIRESSur ce point, il faut noter qu'ils sont désignés, pour la plupart, même quand ils ne répondent pas au profil requis pour un véritable chef d'entreprise. - Souvent, leur désignation relève des critères d'affinité avec ceux qui les désignent, plutôt que des critères de compétence ; - le non mise en place de la personne qu'il faut à la place qu'il faut ; - le sentimentalisme dans le choix des mandataires ; - le critère de choix s'exerce en fonction des plateformes politiques ; - la nomination des mandataires se fait par le favoritisme, le clientélisme et le tribalisme ; - Manque de performance dans l'Office National des Transports dont l'activité est vitale pour le secteur privé ; - Les insuffisances de gestion ; - Et enfin la mauvaise gestion généralisée de l'ONATRA.45(*) 2.3. LES LIMITES AU NIVEAU DE L'ETAT CONGOLAISIl y a : - L'exposition à la négligence de l'ONATRA par l'Etat et cela occasionne le détournement de fonds publics, ainsi qu'à la mauvaise gestion ; - Le non fixation des objectifs précis de l'Etat aux mandataires ; - Manque de stratégie claire du développement de l'entreprise ; - Le désengagement de l'Etat dans la gestion de l'ONATRA ; - Manque de rigueur de gestion de l'Etat vis - à - vis de l'Office ; - Et le non contrôle de gestion par l'Etat. * 45 _ www.lepotentiel.com. |
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