CHAP. III.
UNE APPROCHE DE LA SAGESSE POUR
LA PROMOTION DE LA CULTURE DU BIEN
COMMUN.
Le présent chapitre voudrait suivre le fil de la
Sagesse tel qu'il traverse différentes cultures et les entraîne
vers la réalisation complète de leur visée ultime. S'il
est vrai que la Sagesse devance ceux qui la désirent, en étant la
première à se faire connaître (Sg 6, 13), alors la Sagesse
éprouvée peut bien se dire « culture ». Elle
est toujours dynamique et ouverte à la volonté divine.
Voilà pourquoi, se passionner pour la Sagesse, c'est la perfection du
discernement (Sg 6, 15). Celui-ci cherche le juste milieu et y trouve une vertu
divine. La Sagesse circule continuellement en quête de ceux qui sont
dignes d'elle, elle leur apparaît avec bienveillance sur leurs sentiers
et, dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre
(Sg 6, 16) pour les amener à réaliser la volonté divine.
Elle veut que l'homme soit heureux et s'accomplisse dans la pleine
révérence, la louange et le service du créateur67(*) à travers ses
semblables créés à l'image de Dieu (Gn 1, 27). Pour donner
corps à l'oeuvre de la Sagesse, et la présenter comme le ferment
de toute culture, pour le bien être intégral de l'humain, nous
traiterons de deux grands points, à savoir : la culture comme
trace de la Sagesse et la réinvention de la culture du bien
commun.
· 1. La Culture comme trace de la Sagesse
Dans Pour une éthique de la culture68(*), G. Defois, cherchant à
définir la culture, prend conscience de la complexité de la
question. Le sens que l'on donne au concept peut être coloré par
différentes approches, philosophiques, ethnologiques, sociologiques,
historiques ou politiques. Nous disons avec lui que : « Nous ne
prétendons pas en donner une expression exhaustive comme si nous
pouvions caractériser définitivement ce que tant d'autres
s'épuisent à délimiter dans les confrontations et
controverses multiples »69(*). Pour lui, la notion de la culture doit tenir compte
de toute l'activité humaine notamment de l'histoire, de la transmission
du savoir commun ethnographique, technique, économique,
esthétique, artistique, langagier, religieux70(*), etc. Nous proposons
ici une approche définitionnelle de la culture qui ressort de
l'expérience de vie d'un peuple. Il s'agit d'une expérience de
quatre décennies à travers lesquelles nous voulons déceler
la trace, mieux la présence de la Sagesse. Il s'agit de
l'expérience de l'Eglise de la RD Congo en tant qu'elle est aussi corps
social, et partant, en interaction avec les autres systèmes sociaux. Ce
choix nous est facile parce qu'il nous fait séjourner dans notre propre
culture71(*).
Le mot « culture » est employé,
en s'inspirant de l'exhortation apostolique Evangelii nuntiandi
(n°20). Elle invite à une évangélisation profonde des
cultures et ne se contate pas d'adapter des éléments
décoratifs. Le vocabulaire de l'inculturation ayant été
officiellement adopté étant officialisé par Paul VI, il
devient possible pour l'évangile de véritablement s'incarner dans
la vision du monde d'un peuple. Toutefois, l'usage fait du mot
« culture » se prête encore à une lecture
individualiste du phénomène. Le mot
« culture » est considéré comme un
aréopage (Ac 17, 16-34) parmi tant d'autres, vers lesquels il convient
d'orienter l'activité missionnaire de l'Eglise (Centesimus
annus n°37). Il faut rendre à la culture son sens
collectif. C'est ce qui se produit dans l'expression « groupes
culturels » qui désigne des entités où se
manifeste le caractère social de l'homme, qui ne renvoie donc pas
seulement au cadre étatique.
En ce sens, la culture désigne l'ensemble des valeurs
communes par lesquelles un groupe s'identifie. Vue comme une construction
sociale qui s'élabore au cours de l'histoire, la culture comprend toute
l'activité humaine. D'elle dépend le sens que l'Homme ou la
société donne à ses comportements : chaque culture a
sa manière d'aborder la question du sens de l'existence. Chacune offre
une lecture d'ensemble de la vie. C'est dans ce sens que Jean Paul II parle
d'une culture de la mort (Centesimus annus n°39), d'une
culture du totalitarisme (Centesimus annus n°42), d'une
culture de la paix (Centesimus annus n°51). La culture prend la
forme d'une force historique, qui est toujours incarnée (Paul VI). La
culture est l'alma mater qui enracine l'Homme dans son contexte, et
définit la langue, l'histoire, les positions qu'il adopte devant les
événements fondamentaux de l'existence, tels la naissance,
l'amour, le travail... La culture est en constant dialogue avec le social.
Dans les deux premières décennies de quatre que
nous analysons ici (de 1956 à 1976), le mot
« culture » est repris justement dans le cadre de
l'indépendance avec un soubassement de vrai retour à
l'authenticité. Le mot « culture » n'a que le sens
d'une vie raisonnable, dont l'homme doit jouir dans ce cadre nouveau
(épargne, assurance sociale, repos dominical, loisir convenable), etc.
Au niveau des relations humaines, la « culture »
désigne tout le domaine social, qui peut constituer un obstacle à
la nécessaire collaboration de tous à la prospérité
matérielle et spirituelle du pays72(*)). Le défi est pour les chrétiens de
promouvoir la loi de la charité, un climat de confiance et d'entraide,
afin d'éviter « des chocs violent »73(*) dans un monde où des
cultures diverses existent côte à côte.
L'Eglise du Congo est à l'aube de
l'indépendance. Le mot « culture » dans ce contexte,
est employé pour appeler les chrétiens à la
réappropriation de l'évangile. L'Eglise est animée du
souci de christianiser les cultures, et de permettre au Christ s'incarner dans
chaque peuple. Le problème est que la présentation du message
évangélique est faite par des missionnaires
imprégnés de la culture occidentale. La rationalité qui
gouverne leur action n'est pas toujours africaine. La
« culture » se révèle ici comme un mode
de vie. On ressent le besoin de retrouver les modes de pensée et
d'expression propres au peuple Congolais dans les domaines du culte, de la
liturgie, de la prédication, de l'organisation architecturale, et de
l'art religieux, de la vie monastique et de la manifestation sociale de la vie
religieuse.
Une prise de conscience s'y manifeste du désarroi
spirituel causé par la brusque introduction d'une culture nouvelle et le
bouleversement des structures collectives traditionnelles. On déplore
une sorte d'aliénation, qui n'a pas aidé l'homme à
réaliser son unité interne, car il est écartelé
entre deux cultures. La rencontre entre la culture et rationalité
occidentale d'une part et la tradition africaine74(*)d'autre part, crée un
problème. Ceux qui se sont crus investis d'une mission civilisatrice ont
abusé de la bonne volonté des populations : ils ont
cédé à la tentation de faire une tabula rasa des
valeurs constitutives de la vision du monde africain. Dans ce contexte,
l'Eglise affirme avec force que tous les peuples et toutes les cultures se
valent, et contribuent, par leurs apports originaux et irremplaçables
l'enrichissement de la famille humaine75(*). « La culture » reste un moyen de
socialisation.
L'Eglise est au service du monde76(*). La
« culture » est considérée comme une richesse
à évangéliser. Les cultures qui se rencontrent sont
considérées comme le soubassement sur lequel le peuple de Dieu,
ferment irremplaçable de la paix et de l'unité fraternelle entre
les Hommes, doit s'appuyer. La communion des cultures peut aider à
trouver la solution aux problèmes du monde. Pour y parvenir, la foi,
dans la charité, la patience et la persévérance doivent
être des sources d'inspiration. La connaissance de la culture est
recommandée, comme un des éléments qui contribue à
donner une réponse adéquate aux problèmes du monde. La
hiérarchie de l'Eglise au Congo a vu la population
ébranlée par les secousses sociales et culturelles. Le
clergé doit relever ce défi. Il y parviendra en s'appuyant sur la
culture, qui est comme le véhicule de la promotion sociale
authentique de la population. Dans le domaine culturel, la
généralisation de l'esprit scientifique et technique doit aller
de pair avec la formation intégrale de l'humain. La culture est ici
envisagée comme un ensemble des connaissances à divulguer
pour former l'Homme77(*).
L'Eglise est libre par rapport à toutes les cultures.
Mais elle doit collaborer à la promotion culturelle et sociale de tous
les habitants du pays. L'Assemblée va plus loin dans sa conception de la
« culture » lorsqu'elle l'envisage dans le contexte de la
relation Etat-Eglise : l'Etat national et politique est tenté de
s'appuyer sur un droit religieux et culturel, comme il fit pendant la monarchie
en Israël sixième (siècle Av. JC78(*)). Mais une telle conception de
la culture pourrait conduire à l'installation d'une culture dominante,
puisque appuyée par l'instrument politique. Le droit à la
liberté religieuse et de confession serait alors étouffé,
et une cohabitation pacifique rendue difficile. L'Eglise ne s'identifie
à aucune structure culturelle, politique, économique. Mais doit
tâcher de s'inculturer dans chaque Eglise particulière.
S'il est vrai que le christianisme transcende toutes les
cultures et civilisations, il est tout aussi vrai que le christianisme
intègre dans son message tout ce qu'il y a de valable dans chaque
culture. Il s'agit d'une intégration qui suppose une étude
approfondie, de la culture en question d'une part, et d'autre part, du message
chrétien pour distinguer ce qui est essentiel et accidentel.
« La culture » congolaise est l'ensemble des valeurs de
pensée et le génie d'organisation qui sont propres à notre
Eglise particulière. L'Eglise du Congo peut être
légitimement fière d'être parmi celles qui ont le plus fait
pour l'intégration du christianisme dans la culture locale79(*). Mais parmi les
effets de l'incarnation de la vie chrétienne dans une culture, la
continuité et une rupture doivent être pris en
considération. Il y a continuité en ce sens que le converti au
christianisme partage l'expérience traditionnelle
concrétisée dans des coutumes, des rites et d'autres pratiques de
sa culture qui peuvent être considérés à juste titre
comme du travail accumulée. Il y a rupture par le changement des
motivations profondes et de l'axe principal de référence, qui
désormais, se trouvent dans le Christ.80(*) Du point de vue culturel, le Congolais actuel (le
discours date de 1972) est un homme écartelé entre sa
personnalité culturelle et les apports étrangers :
d'où la recherche de l'authenticité, l'effort pour le redevenir
soi-même.
L'Eglise tient compte de la rénovation et de
l'intégration culturelle qu'a connues le pays, dans le but de retrouver
son identité. L'Eglise collabore à cette quête par la
revalorisation du patrimoine ancestral du Congo. On cherche désormais
à « africaniser le christianisme », qui doit
participer à l'effort pour penser et expliquer en langage africain son
expérience du chrétien (doctrine et vie), dans l'expression
théologique et symbolique. Le souci de l'africanisation s'étend
à tous les domaines, notamment celui des structures de gouvernement et
des genres littéraires africains dans la prédication et dans la
liturgie. On cherche aussi à revaloriser les traditions qui demandent la
solidarité, le partage, la vie commune, l'hospitalité, etc. La
« culture » doit arriver à une assimilation du
christianisme, en concrétisant son expression noire.
L'expression « patrimoine culturel »
désignant l'ensemble des valeurs que l'on doit valoriser. En tant que
chrétiens, les fidèles doivent trouver comment intégrer
leurs valeurs dans leur vie. La participation à la vie du Christ ne peut
se faire par procuration. Elle doit être assumée par chacun, par
tout ce qu'il est en lui-même et dans son enracinement socio-culturel.
Toutefois, la foi n'est pas à confondre avec la culture,
c'est-à-dire, avecle mode de vie, de penser et d'agir dans lesquels une
civilisation a pu l'incarner81(*). Puisque le prêtre séculier, vit au
milieu du peuple, connaît son langage et qu'il est pétri de sa
culture, il doit être le premier à définir les traits
particuliers qu'une Eglise particulière doit rendre.
De 1977 à 1998 (les deux dernières
décennies de notre analyse), le concept de culture est davantage
axé sur la collaboration entre Eglise et Etat dans le domaine de
l'éducation. En 1985 le message des évêques se
présente plutôt comme une exhortation moralisatrice, une apologie
plus qu'une lecture prophétique des événements. Car le
pouvoir est devenu de plus en plus exigeant : Il veut que tous soient
formés à la fierté culturelle, et prêts à
collaborer à différentes manifestations culturelles. L'Eglise
cependant considère les loisirs comme un des moyens mis à la
disposition de tous pour acquérir une culture intégrale :
elle veut promouvoir une détente saine de l'esprit et du corps, et
l'établissement de relations fraternelles entre les hommes de toutes
conditions. Pour elle, veiller à la dimension culturelle, fait partie
intégrante de la formation de l'Homme à l'image de Dieu. Les
valeurs spécifiques de sa culture ancestrale sont prises en
compte : elles font partie du patrimoine spirituel de l'humanité.
Les valeurs culturelles authentiques sont désormais synonymes de tout ce
qui a été réalisé en 25 ans d'indépendance
(à l'heure où nous écrivons, on dira cinquante ans
d'indépendance). On célèbre ainsi l'unité du
pays, le sens patriotique, le retour à la terre avec la volonté
de la valoriser par l'habitat, l'agriculture et l'élevage, la
promouvoir de la femme, la liberté.
L'attention se porte sur « les facteurs culturels
du développement ». La « culture »
désigne désormais toutes les réalités sociales. Il
est plus question d'organisation de la vie sociale et de l'autorité, du
système éducatif, de la recherche scientifique, des services de
santé, de la sécurité sociale, de la crise
économique, de la poursuite du bonheur (bien) commun82(*). Après l'irruption de
la modernité dans nos pays, nos traditions ancestrales sont
corrodées. Il s'avère nécessaire d'organiser une
éducation à partir du milieu culturel, pour assurer le respect et
la protection du patrimoine. Le prêtre doit s'appliquer à
connaître les conditions de son peuple pour travailler à
l'amélioration et au relèvement culturel de son peuple83(*).
Dans le contexte de la reconstruction, que nous avons
tantôt signifiée par le concept de
« ré-confection ». Le mot
« culture » revient dans le cadre précis des options
politiques : les reformes dans le système politique doivent
promouvoir les vraies valeurs culturelles de notre peuple. Il s'agit de
sauvegarder les droits fondamentaux et les libertés inhérentes
à la dignité de l'homme, une distribution juste de la production,
la construction d'une économie autocentrée au profit de
l'économie nationale. La crise culturelle, qui a été
générale dans la nation, est déplorée. Nos
élites n'ayant pas réussi à promouvoir une
« synthèse culturelle », autrement dit
« la sagesse commune de vie », parce que l'ancienne colonie
maîtrisait leur culture, c'est celle-ci qu'ils nous ont proposée,
en lieu et place de la nôtre. Ainsi, on on insiste sur « la
culture politique » dans le contexte post conférence nationale
souveraine (1993), en vue de concevoir et surtout d'exercer le pouvoir
politique dans le cadre institutionnel qui prévoit que l'accès au
pouvoir doit passer par la voie des urnes84(*). Le premier synode pour l'Afrique a mis en
évidence les valeurs chrétiennes et culturelles susceptible de
donner un souffle nouveau à la mission de l'Eglise, confrontée
à un monde « sécularisé ».
Après le constat de la faillite de la deuxième
République, le pays s'est doté d'un nouveau projet de
société enrichissant son patrimoine
« culturel » : tels des actes, des résolutions,
la loi fondamentale de transition et des institutions voulues
démocratiques. « La culture » prend ici le sens
d'un patrimoine, établi par un travail laborieux et qui doit être
préservé à tout prix. Il en va de l'épanouissement
de toute la nation. La culture renvoie aussi à une éthique
fondée sur des valeurs chrétiennes dont l'Eglise est la
gardienne. L'ensemble des valeurs ainsi reconnues doivent sauvegarder les
particularités culturelles des différentes régions qui
composent le pays.
Après avoir examiné les différentes
composantes de la culture à travers ces quatre décennies de la
culture congolaise (1956-1998), il est difficile de formuler une
définition de la culture. « Disons simplement qu'elle est un
ensemble de symboles, d'images de représentations et de langages par
lesquels un peuple dit ce qu'il est, développe ses activités
pratiques et théoriques, promeut ses institutions et régule ses
relations en termes de communication et d'appartenance »85(*). En ce sens, la culture est
pour nous la trace d'une Sagesse s'incarnant toujours davantage en l'homme en
tant qu'il est un être social et appelé à sa pleine
réalisation.
La culture est le fruit des efforts de réalisation de
soi de tous ceux qui sont animés par des projets, par une mémoire
et une ouverture à la transcendance. La culture comprend toute
l'activité humaine. Elle est donc « l'universel » du
sens que l'homme ou la société donne à son
éthos : la manière d'aborder la question du sens de
l'existence fait la culture. Il s'agit d'une lecture d'ensemble de la vie
où tout l'humain est engagé, dans la mesure où il veut
humaniser le monde. La culture prend aussi à son compte la promotion du
bien commun de la société.
* 67 _ Cf. Exercices
Spirituels n° 23, le Principe et fondement, où Ignace de
Loyola souligne que « L'homme est créé pour louer,
révérer et servir Dieu notre Seigneur et par là sauver son
âme, et les autres choses sur la face de la terre sont
créées pour l'homme, et pour l'aider dans la poursuite de la fin
pour laquelle il est créé ».
* 68 _ G. Defois, Pour
une éthique de la culture, Paris, Le Centurion, 1988.
* 69 _ Idid., p.
8.
* 70 _ Idid, pp.
11-14.
* 71 _ Cette
expérience, nous lisons à travers Eglise et
Société. Le discours socio-politique de l'Eglise
catholique du Congo (1956-1998), tome 1 « Textes de la
conférence épiscopale ». A travers, ce document de 495
pp, le mot « culture » apparaît constamment. Pour
arriver à une lecture plus précise de la conception de la culture
qui s'y dégage, nous avons jugé bon de restaurer les
différents emplois du mot « culture » dans leur
contexte tel qu'utilisé dans le livre. Pour ce faire, nous nous sommes
laissé guider par le plan même du livre. Nous avons noté
que le livre se développe autour de onze différents chapitres qui
sont portés par une introduction générale. C'est à
travers ces différentes articulations du livre dans ses grandes parties
que nous avons retrouvé les différents sens du mot
« culture ». Il s'agit d'un effort de fidélité
à l'esprit du texte même des évêques du Congo.
* 72 _ Idid., p.
57.
* 73 _ Ainsi, Samuel
Huntington dans son livre, Le Choc des Civilisations, citant Vaclav
Havel, « The new Measure of Man », New York
Times, 8 juillet 1994, p. 27; Jacques Delors, «Questions Concerning
Europan Security», discours, Institut international d'études
stratégiques, Bruxelles, 10 septempbre 1993, p. 2, réaffirme que
« les Conflits à venir seront provoqués par des
facteurs culturels plutôt qu'économiques ou
idéologiques ». Cf. Samuel P. Huntington, Le Choc des
Civilisations, Paris, Odile Jacob, 1997.
* 74 _ Cf. Elungu P.E.A,
Tradition africaine et rationalité moderne, Paris, L'Harmattan,
1987.
* 75 _ Cf. Léon de
saint Moulin et Roger Gaise N'ganzi, Eglise et Société.
Op., cit., pp.83-85.
* 76 _ Ibid., pp.
115-146.
* 77 _ Ibid., p.
142.
* 78 _ Ibid., pp.
154-155
* 79 _ Cf. les
réalisations dans le domaine théologique et liturgique qui sont
bien connues.
* 80 _ Léon de saint
Moulin et Roger Gaise N'ganzi, Eglise et Société.
Op., cit., pp. 164-167.
* 81 _ Ibid.,
p.224.
* 82 _ Ibid., pp.
293-304.
* 83 _ Ibid., pp.
317-331.
* 84 _ Ibid.,
pp.408-426.
* 85 _ G. Defois, Pour une
éthique de la culture, Paris, Le Centurion, 1988, p. 14.
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