Anoxie
cérébrale
Par arrêt cardiaque, choc
cardiogénique, infectieux ou hémorragique. Dans
l'encéphalopathie respiratoire, les troubles de la vigilance s'associent
à des mouvements anormaux (astérixis, myoclonies). Les autres
causes peuvent être asphyxie, fausse route alimentaire, embolie
pulmonaire, troubles du rythme cardiaque.
Coma diabétique
..5.a) Hypoglycémie
Les signes cliniques pouvant être
retrouvés sont en rapport avec une grande stimulation sympathique :
des troubles de la conscience parfois des crises convulsives, une tachycardie,
une HTA, des sueurs profuses, une peau froide et pâle, une
vasoconstriction périphérique cutanée, une mydriase
bilatérale.
Le plus souvent il s'agit d'un diabétique
insulinodépendant ayant reçu trop d'insuline, pas assez de sucre
ou en jeûne. Chez le non diabétique l'hypoglycémie est
liée à une consommation excessive d'alcool ou par les tumeurs
langheransiennes.
..5.b) Coma acido- cétosique
Ce type de coma peut être rencontré
chez le diabétique insulino ou non insulinodépendant. Chez le
diabétique à jeûne en préopératoire, ainsi
que lors de traitement aux glucocorticoïdes à forte dose. Les
signes retrouvés sont: la déshydratation (langue
sèche, rôtie, pli cutané, anurie, hypotension,
tachycardie), des vomissements, des douleurs abdominales, une
diurèse osmotique importante puis une anurie, un coma,
des troubles de la volémie qui aggrave l'acidose, une
dyspnée de Küssmaul, une odeur de l'haleine
(pomme reinette), l'hypothermie parfois, et une hypotension
artérielle, voire collapsus.
..5.c) Coma hyperosmolaire
Peut faire suite à un coma
diabétique, une encéphalite, une méningite et à
l'utilisation de glucocorticoïdes à fortes doses chez un
diabétique. Les signes cliniques sont : une glycémie
très élevée (> 35 mmol/l), une polyurie importante, une
déshydratation intracellulaire, une insuffisance rénale, une
hypernatrémie (> 160 mmol /l), une osmolarité > 350,
une absence de cétose et d'acidose.
..5.d) Acidose lactique
Chez le diabétique traité aux
biguanides associé à une situation de stress laissée
à jeun ou après injection de produit de contraste radio
hyper-osmolaire. Les signes retrouvés sont un coma, une acidose,
une tachypnée, une lactatémie > 5mmol/l.
Coma hépatique
On parle d'encéphalopathie
hépatique pour désigner l'ensemble des troubles neuropsychiques
directement déterminés par une lésion hépatique
aigue ou chronique.
Le coma est dû soit à une
hépatite aiguë virale, ou médicamenteuse, à des
champignons, à une cirrhose éthylique entraînant une
insuffisance hépatique avec un coma évoluant en trois
phases :
· Astérixis : tremblement des
extrémités
· Confusion mentale, agitation
· Coma
Les signes pouvant être
retrouvés sont : une mydriase, une
bradycardie, un mouvement de
décérébration, une hypertension
intracrânienne, une épilepsie, l'haleine d'oeuf
pourri, un ictère, un trouble de la coagulation
(TP < 50 % non corrigé par le traitement), une ascite, un
syndrome hépato-rénal (insuffisance rénale) et
une hypovolémie.
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