III.6.2 DIFFRACTION PAR LE SOL
III.6.2.1 Formulation du principe
d'Huygens-Fresnel
Figure III.10 : Zones de Fresnel sur un front
d'onde sphérique issu de O
Soit un émetteur d'ondes en O dont on veut calculer le
champ rayonné en P. Conformément au principe d'Huygens, entourons
l'émetteur par une sphère (fig.III.10) sur laquelle sont
reparties les sources secondaires du champ. Le champ total rayonné en P
est donné par :
1
E P
( ) = ? E M K
( ) ( )
è
ë r
Sphère
(3.27)
jkr
e -
ds
K (è) = (1 + cos è) /
2, facteur d'obliquité
uuuur uuur
r = MP ; è = ( OM ,
MP)
Nous allons décomposer ce champ total sur la base de
zones de Fresnel qui sont reparties à la surface de la sphère et
que nous allons définir.
Prenons sur la sphère des points de
référence '
M 0 , M et M2
et '
M2 tels que :
1
M 0 P = r 0 ;
'
M 1 P =
M2P = r + ë
0
. . .
'
M 2 P = M
2 P = r + ë = r
0 2
Définissons des zones de la sphère
délimitées par ces points de référence : zone
S1 entre M1 et '
M 1 , dite première zone de Fresnel
;
zone S2 entre M1 et
M2 ainsi que '
M1 et '
M2 (deuxième zone de Fresnel) ;
zone S3 entre M2 et
M3 ainsi que '
M2 et '
M 3 (troisième zone de Fresnel).
Si nous prenons comme référence de phase des
champs rayonnés en P, la phase du champ rayonné par la source
d'Huygens qui se trouve en M0 , nous avons pour les zones
S1 , S 2 , S 3...
une phase moyenne des champs rayonnés qui vaut
respectivement
- ð 2; - 3 ð 2; - 5ð
2...
L'expression du champ total rayonné en P peut être
écrite en faisant apparaître la contribution des champs
rayonnés par chacune de ces zones :
. . .
E P = E 1 S 1 +
E 2 S 2 + E 3 S
3 +
( ) ( ) ( ) ( )
- ð
j / 2 3 / 2 - 5 / 2
ð
= + E e - ð
j j
E e + E e ... (3.28)
1 2 3
avec E1 > E2
>E3...
Nous pouvons représenter (fig.III.11) le champ
résultant R comme une somme de vecteurs d'amplitude décroissante
et alternativement en opposition de phase ; Fresnel a montré que cette
somme était E 1 2.
Figure III.11: Le Champ R résultant du
rayonnement de Fresnel
III.6.2. INFLUENCE D'UN OBSTACLE OBSTRUANT UNE PARTIE
DU DEMI-ESPACE INFERIEUR
Dans ce cas, le champ total peut s'écrire en faisant
apparaître la contribution du demiespace supérieur, qui vaut E
1 4 , et celle de chacune des demi-zones de Fresnel appartenant
au
demi-espace inférieur :
1 1 1
...
E ( P ) = E 1 + E
1 + E 2 +
4 2 2
(3.29)
Si l'obstacle bouche toutes les zones :
E j
1 / 2
E P
( ) e - ð
= . (3.30)
4
Cette valeur du champ correspond au point initial de la courbe
des variations du champ reçu en fonction de la distance h entre
l'obstacle et la ligne droite OP (fig.III.12)
Si l'obstacle laisse libre S1 2 :
E j E j / 2 3 E 1
1 - ð / 2 1 - ð / 2
E P
( ) e
= + e = e - jð (3.31)
4 2 4
Ce champ correspond au premier maximum A de la courbe.
Si l'obstacle laisse libre S 1 2 + S
2 2:
3 E 1 j E
- ð / 2 2 - 3 / 2
E P
( ) = e + e j ð (3.32)
4 2
Ce champ correspond au premier minimum B de la courbe.
Chaque fois qu'une demi-zone de Fresnel est
dégagée, la courbe passe par un maximum ou un minimum selon que
la contribution de cette zone s'effectue en phase ou en opposition de phase
avec celle de la première zone. Il est à noter que l'enveloppe
des maxima est décroissante, que celle des minima est croissante et
qu'à la limite, elles tentent toutes les deux vers la valeur
E1 2 qui correspond au champ produit en R lorsque l'onde se
propage en
espace libre.
III.6.3. Ellipsoïde de Fresnel
Antenne d'Emission(E)
Antenne de Reception(R)
d1
d2
M
Figure III.10 : Schéma d'une liaison de
télécommunications en présence d'un obstacle.
Dans le cas d'une liaison de télécommunications
entre un émetteur E et un récepteur R distants
de d (fig.III.12), en présence d'un obstacle M
situé à une distance h en dessous de ER,
à la distance de E et de R, on a
intérêt à ce que cet obstacle ne laisse
dégagée que la
d1 d2
première zone de Fresnel pour que le champ reçu
soit le plus grand possible. Dans ces conditions, le point M, sommet
de l'obstacle est tel que :
EM + MR=ER+ë 2 .
(3.33)
Le point M appartient donc à un
ellipsoïde que l'on appelle « premier ellipsoïde de Fresnel
» puisque tout point de celui-ci correspond à la limite de la
première zone de Fresnel. Le rayon r de cet ellipsoïde
dans le plan vertical où se trouve M est donné par :
d d
1 2
ë
d1
d2
(3.34)
+
en tenant compte de ce que r <<
d1 et d2 .
On a intérêt à opérer en ondes
centimétriques plutôt qu'en ondes métriques, où les
hauteurs nécessaires pour dégager le premier ellipsoïde de
Fresnel pourraient être trop importantes.
Nous avons vu que les cas réels de propagation par
rayons incurvés au-dessus de la terre de rayon R 0 =
6400km étaient équivalents au cas fictif d'une
propagation rectiligne au-
dessus d'une Terre de rayon
|
4 0
R
3
|
. Le dégagement du premier ellipsoïde de Fresnel
doit donc
|
|
être envisagé dans ce cas.
III.6.4 Diffraction par un obstacle
Lorsque qu'un obstacle pénètre le premier
ellipsoïde de Fresnel le calcul de l'affaiblissement se fait par une
méthode approchée qui ne considère que le profil de
l'obstacle en modélisant ce dernier comme une forme simple.
III.6.4.1 Diffraction par une lame de
couteau.
Recepteur ( R)
á
á2
Antenne
á1
Emetteur ( E)
Antenne
Le cas le plus simple consiste à modéliser
l'obstacle par une lame de couteau
On note la distance de l'émetteur au sommet de
l'obstacle, d2 la distance du
d1
sommet de l'obstacle au récepteur et h la
distance du sommet de l'obstacle au trajet direct de l'émetteur au
récepteur [12].
On en déduit un paramètre noté v
qui peut être déterminé par les relations suivantes
:
- En considérant la hauteur du sommet et les distances de
deux extrémités on a la relation:
= ? +
2 1 1 ?
v h ? ? (3.35)
h d d
? 1 2 ?
- En considérant la hauteur du sommet et l'angle de
diffraction, on a la relation :
2 h á
v = (3.36)
ë
avec á = á 1 +
á 2 , l'angle de diffraction en radians de
même signe que .Il est supposé être
h
inférieur à environ 0.2 radians, soit
approximativement 12°
- En considérant les angles au sommet, on trouve :
2 d
v =
ë
á á
1 2
(3.37)
P 1
=
P 2
0
|
? ? ? ?
|
2 2
? -
1 ? 1 ?
( ) ?? + ? -
1 2
?? F v ?? F v
( ) ??
2 2
|
?
?
??
|
(3.38)
|
|
d = d 1 + d 2
étant la longueur de la liaison, á1 et
á2 ayant le signe de , sont des angles sous
h
lesquels on voit, à partir d'une extrémité,
le sommet de l'arrête et l'extrémité opposée.
Le paramètre h est positif si l'obstacle se trouve sur
le trajet direct. Il est négatif si l'obstacle n'intercepte pas le
trajet direct mais qu'il pénètre cependant dans le premier
ellipsoïde Fresnel.
On note la puissance reçue en l'absence d'obstacle et P
la puissance reçue avec
P0
présence de l'obstacle.
Le rapport des deux puissances s'obtient alors au moyen de la
formule suivante [12]:
J
(v ) = 13 + 20 log( v )
( )
ñ
T
? ? ? ? ? ? ?
Avec
( )
÷
Q
2 3
7 .2 2
- + 3 . 6 - 0 . 8 ñ 4
ñ ñ ñ
=
i÷
0
166 1
? + + - 1 ? s
( ñ
T
÷
?
?
? ÷ ÷ 2 ?
? 8 80 ?
? ?
) si÷ < 0
ñ
(3.44)
v 2 v 2
t
F v = ? dt ( ) sin ð
1 ( ) cos ð et dt
t
F v = ? 2
0 2 0 2
On introduit aussi :
J ( v ) = -10log P (3.39)
P0
Lorsque le paramètre v > - 1 ,cet
affaiblissement, en dB, est approché par la formule :
J (v ) = 6 .4 + 20log ( v 2
+1 + v) (3.40)
Lorsque le paramètre v > 1 ,
l'affaiblissement est approché par la formule :
J ( v ) = 13 + 20 log(v)
(3.41) III.6.4.2 Diffraction par un obstacle arrondi
En plus des paramètres précédents, on
introduit le rayon de courbure du sommet de l'obstacle. On calcule alors deux
nouveaux paramètres :
? 1
ñ = ?
? d 1
|
+
|
1
d 2
1
|
1
2
?
?
?
|
2
? ë R
|
1
6
? ? ?
|
(3.42)
|
|
|
ð R
? ? 3
÷ = ? ? á
? ?
ë
L'atténuation (en dB) par rapport à une
transmission sans obstacles s'obtient alors au moyen de la formule
approchée suivante [7]:
P
A = - 10log =P0 J(v
) + T(ñ ) + Q(÷) (3.43)
L'affaiblissement ainsi obtenu est toujours supérieur
à celui d'un obstacle en lame de couteau. On notera la continuité
des modèles dans le cas R=0 pour lequel on a
ñ=0 et ÷=0
á
R
Emetteur ( E ) Re cepteur
(R)
d1 d2
D5
Figure III.12 : Diffraction par un obstacle
arrondi
Pour calculer les pertes par diffraction on a aussi besoin de
schématiser le profil de
l'obstacle où le paramètre est estimatif. Ainsi,
le rayon R de courbure de l'obstacle est
D5
estimé par la relation [16]:
d 2
2 D d
5 1
R = 2 2
á ( d d
+ )
1 2
(3.45)
III.6.5 Diffraction par plusieurs obstacles
On considère enfin le cas de plusieurs obstacles entre
l'émetteur et le récepteur. On utilise alors les formules
approchées établies précédemment. Deux
méthodes dites d'Epstein et Peterson pour la première et de
Deygout pour la deuxième peuvent être utilisées.
III.6.5.1 Méthode Epstein Peterson
h1
h2
B
Emetteur(E) A B Recepteu(R)
Figure III.13 : Diffraction par plusieurs obstacles -
Méthode d'Epstein Peterson
La méthode d'Epstein Peterson décompose la
diffraction par les différents obstacles comme la somme de plusieurs
diffractions par des obstacles simples. Dans le cas d'une configuration avec
deux obstacles comme celle qui est présentée sur la figure
ci-dessus, la méthode considère un premier trajet de
l'émetteur note E au sommet du deuxième obstacle, noté
B.
On note l'affaiblissement dû au premier obstacle
calculé en considérant soit celui-
AE1
ci comme un obstacle en lame de couteau, soit en le
considérant comme un obstacle arrondi. On considère ensuite un
deuxième trajet allant du sommet du premier obstacle, noté ici A,
jusqu'au récepteur R. On calcule l'affaiblissement apporté par
l'obstacle BB' sur ce trajet et l'on en déduit un affaiblissement
noté . L'affaiblissement total est égal au produit en
linéaire
AE 2
des affaiblissements ou à leur somme en dB.
A total Epstein = A E + A
E
( ) 1
|
2, (en dB) (3.46)
|
|
III.6.5.2 Méthode de Deygout
La méthode de Deygout procède aussi en
décomposant l'obstacle en somme de plusieurs obstacles simples mais la
procédure suivie pour déterminer les affaiblissement est
légèrement différente. Cette méthode
considère uniquement des obstacles en lame de couteau. Elle analyse
indépendamment tous les obstacles entre l'émetteur E et le
récepteur R. Elle sélectionne celui qui donne le coefficient le
plus important. La méthode calcule alors
v
l'affaiblissement que produirait cet obstacle s'il
était seul. Sur la figure ci dessous, l'obstacle le
plus pénalisant est AA' et sa hauteur apparente pour la
liaison E-R est égal à . On note
h1
AD 1 l'affaiblissement causé par cet
obstacle.
h1
h2
B
A
Emetteur( E) A' B' Recepteur (R)
Figure III. 14 Diffraction par plusieurs
obstacles - Méthode de Deygout
Le sommet de celui-ci est alors considéré soit
comme un point de réception, soit comme un point d'émission. On
réitère la procédure précédente en cherchant
l'obstacle dont le paramètrev est le plus important. Dans
l'exemple ci dessus il s'agit alors de l'obstacle BB'. On note
l'affaiblissement qu'il entraîne. La procédure s'arrête
lorsque tous les obstacles ont
AD 2
été pris en compte. Ici on obtiendra :
A total Deygout = A D +
A ( ) 1
|
D 2
|
(3.47)
|
|
Les deux méthodes de modélisation de la
diffraction apportée par des obstacles sont utilisées par les
outils de prédiction de propagation [7]. Elles ne donnent pas
forcément les mêmes valeurs.
III 6.6 calcul des hauteurs et des antennes d'un
émetteur E et d'un h1
h2
récepteur R.
Par rapport au point H de la trajectoire ER
qui est le plus proche de la Terre, le plan vertical de l'émetteur
(récepteur) est à une distance d1 ( d
2) . Le rayon r du premier ellipsoïde de Fresnel
dans le plan vertical EOR est donné par la relation (3.34). Ce
rayon correspond à la hauteur qui doit rester dégagée
entre la trajectoire et la surface de la Terre.
Figure III.15: Schéma d'une liaison
hertzienne au-dessus d'une terre sphérique. Pour calculer
h1 , plaçons-nous dans le triangle OHE :
2
( ' )
R + r + d = R + h
2 2 '
0 ( 0
1 1 )
Compte tenu de ce que r et h1
<< 0 , nous pouvons écrire :
R '
'
0
R + 2 rR + d = R + 2 h
R
' 2 ' 2 ' 2
0 0 0
1 1
h = r + (3.48)
1 2R '
d 1 2
0
d'où :
d 2
+ (3.49)
2 '
2 R
2
De même :
h r
=
0
S'il y avait en '
Hun obstacle de hauteur h au-dessus du sol,
les hauteurs de E et de R devraient être
augmentées de h.
III.7 Conclusion
Pour notre cas d'étude du faisceau hertzien entre
l'antenne de Karongi et la ville de Kibuye via le réflecteur passif
placé sur l'île Nyaminini, seul le type de propagation dans la
basse atmosphère (onde directe) est possible. Pour simplifier
l'étude, nous avons adopté un concept de terre fictive,
associé à celui de propagation rectiligne. Ainsi dans la suite,
on aura besoin des cartes topographiques où le profil de terrain
correspond à un rayon de 8500 km.
En ce qui concerne les évanouissements dus à la
variation d'indice de réfraction des couches où s'effectue la
propagation, ceux-ci seront sans effet sur les ondes
décamétriques et supérieures, mais affecteront surtout les
ondes métriques et inférieures. Pour éviter ces
évanouissements nous proposons une diversité de fréquence
qui consiste à établir la liaison sur deux fréquences
séparées d'au moins 1%. Les atténuations par des zones de
pluies, de nuages
ou de brouillards seront négligées pour le
faisceau de 8 GHz que MTN Rwandacell compte établir premièrement
car ces atténuations sont plus importantes au delà de 10 GHz.
Les relations (3.48) et (3.49) auxquelles s'ajoute pour
chacune d'elles la hauteur de l'obstacle, permettent d'obtenir les hauteurs des
antennes de Karongi et du centre Ville de Kibuye qui conviennent pour
éviter l'obstacle dans la première zone de Fresnel. Dans la suite
nous ferons une étude de cette solution ainsi que sa faisabilité
comparativement aux autres possibles.
CHAPITRE IV: BILAN DE PUISSANCE A LA RECEPTION AVEC
L'UTILISATION D'UN RELAIS PASSIF IV.1 INTRODUCTION
Le présent chapitre relève différents
phénomènes qui sont à la base des atténuations du
signal et propose des solutions pour les surmonter. Parmi les solutions
envisageables, celle d'utilisation d'un réflecteur passif est retenue.
Avant de procéder à son dimensionnement, nous proposons
l'emplacement du réflecteur passif à une altitude de 1560m sur
l'île du lac Kivu, communément appelée NYAMUNINI [annexe
VII]. Cette dernière se trouve à 16.5km de l'antenne
d'émission située sur le Mont Karongi [annexe V], à 2584m
d'altitude dans la crête Congo-Nil et à 7.4km de l'antenne de
réception qui est à 1582m d'altitude dans le centre
ville de Kibuye. Cette nouvelle liaison hertzienne permet
d'obtenir une visibilité directe oül'obstacle est
totalement dégagé. Apres avoir fait le bilan des affaiblissements
y relatifs, nous
trouvons que la puissance de réception à
l'antenne adjacente de la ville de Kibuye est optimisée contrairement
à la liaison hertzienne Karongi-Kibuye via les obstacles montagneux
situés à 2370m d'altitude [annexe VI]. De même, les profils
pour chacune de liaisons hertziennes ont été tracés,
à l'aide du logiciel ATDI-Hertz mapper servant d'outils de simulation.
Ensuite, nous avons étudié la performance de réception
compte tenue de la topographie et des caractéristiques des liaisons en
étude.
Les altitudes, les longitudes et les latitudes ont
été mesurées à l'aide d'un GPS, tandis les
distances séparant les lieux susmentionnés ainsi que les angles
azimutaux ont été calculés en se servant des
données du tableau suivant :
|
Antenne de Karongi
|
Antenne de Kibuye
|
Ile de Nyamunini
|
Latitude
|
002°
|
08' 52.9» S
|
002° 04'
|
02.4» S
|
002° 00'
|
57,2»
|
S
|
Longitude
|
029°
|
22'28.9» E
|
029 °21'
|
00.9» E
|
029°18'
|
31» E
|
|
Altitude (m)
|
2584
|
|
1582
|
|
1560
|
|
|
|
Tableau II : Coordonnées
géographiques de la région d'étude
IV.2 CALCUL DES TRAJETS ENTRE DIFFERENTS POINTS
D'ETUDE
Posons ?l et ?L les variations respectives des
latitudes et des longitudes exprimées en degrés. La distance en
kilomètres entre deux points se calcule par la relation [2] :
d = ? l 2 +
?L2.k (4.1)
perime tre de la terre en km
` ( ) 111,7 / 0
Où k = = k m
3600
En utilisant la formule (4.1), on obtient :
· entre l'antenne de Karongi et celle du centre ville de
Kibuye la distance d = 9,33k m
· entre l'antenne de Karongi et l'île Nyamunini, la
distance d = 16,5k
m
· entre l'île Nyamunini et l'antenne du centre ville
de Kibuye, la distance d = 7,4km IV.3 ETUDE DE LA
LIAISON EXISTANTE AVEC OBSTACLE
La liaison hertzienne Karongi-Kibuye [annexe X] qui est
l'objet de notre étude se localise dans le district de Karongi [annexe
I], en province de l'Ouest. En se servant du logiciel Arcview et des
données topographiques offerts par le service de GIS, nous trouvons que
le district de Karongi est tout à fait une région montagneuse
[annexe II]. Références faites aux caractéristiques des
équipements de transmission recueillies à la MTN Rwandacell
[annexe III], les éléments clés qui serviront dans
l'analyse de notre cas d'étude sont repris dans le tableau
ci-après :
|
Site de Karongi
|
Site du centre ville de Kibuye
|
Elévation en (m)
|
2584.00
|
1582
|
Azimut en (degrés)
|
343,05
|
163.05
|
Hauteur de l'antenne en (m)
|
54
|
36
|
Distance en (km)
|
9,33
|
Gain d'antennes en (dB)
|
31,4
|
31,4
|
Puissance d'émission en (dBm)
|
33
|
33
|
Fréquence d'émission en (Mhz)
|
2400
|
2400
|
Pertes en espace libre (dB)
|
119,5
|
Pertes dans Les connecteurs (dB)
|
2.3
|
2.3
|
Pertes dans les lignes (dB)
|
2.81
|
3.94
|
Autres pertes (dB)
|
2
|
2
|
Puissance théorique à recevoir en (dBm)
|
-39,08
|
-39,08
|
Polarisation
|
Verticale
|
Puissance seuil de récep- tion (Rx Threshold level) en
(dBm)
|
-92
|
-92
|
Puissance maximum
admissible par le récepteur (Maximum received
signal) en (dBm)
|
-20
|
-20
|
|
Tableau III :
Caractéristiques des équipements
utilisés en émission et réception
Le trajet du faisceau hertzien de Karongi vers la ville de
Kibuye peut être représenté par la figure suivante:
Antenne de Karongi
Mont Gitwa
Kibuye-ville
Figure IV.1: Trajet du faisceau hertzien
Karongi-Kibuye (ville)
|