De l'application des lois aux droits des minorités: cas de la communauté banyamulenge au sud kivu en république du Congo( Télécharger le fichier original )par Eddy KASUZA N'KOLO Université de Goma - Graduat de droit public 2008 |
Section 1. REGARD SOSIOLOGIQUE AUX DROITS DES MINORITES§1. SAUVEGARDE DES ELEMENTS CULTURELSLa société en tant que communauté humaine doit protéger les faibles, dont notamment les minorités et les personnes victimes de discrimination, aux fins soit de valoriser leur culture soit de leur permettre le plein épanouissement et même leur maintenance. Il ne s'agit pas de critiquer nos sociétés ou quelques peuples dons nous dénoncerons les traditions. Nous savons que dans chaque société nous trouvons une richesse en terme de valeur, lorsque nous regardons sa culture. La culture qui est un système de référence implicite d'un groupe social homogène du point de vue de cet état d'esprit commun, ce système de référence lui permet de voir les choses d'une certaine manière et donc d'avoir des réactions et conduites en accord avec cette perception du monde10(*). La culture est façonnée par l'éducation, par toutes les expériences de la vie sociale, par la participation de la vie sociale, par la participation de tous les instants à divers groupes qui ont leurs habitudes du jugement et de comportement. Elle est donc un ensemble des acquis communs que sont les croyances, les normes, les valeurs et les représentations. IL est une obligation pour nous tous d'orienter cette réflexion durant toute la période de notre vie sur terre.
§2. LA SAUVEGARDE DE L'ORDRE SOCIALL'égalité est une base pour la paix et la concorde sociale. La puissance publique doit veiller à ce que les inégalités de faits s'érigent pas en inégalités de droit, c'est-à-dire des inégalités consacrées manifestement par la loi et au mépris des droits de l'homme, ce qui conduit à la rébellion ; la population se rebelle contre l'autorité et ne lui reconnaît plus un crédit quelconque. Comme il a été souligné dans les notions sur la démocratie, la bonne gouvernance et l'Etat de droit dans le cours de l'éducation à la citoyenneté ; Il est un fait que l'ordre social ne peut être maintenu que dans un Etat de droit. Un Etat qui tient compte des valeurs sociales caractérisent chaque groupe ethnique ou linguistique notamment au mépris des valeurs démocratiques et de la bonne gouvernance, les chances de violation des droits de l'homme sont perceptibles. Les institutions claires promouvant l'homme et aident à s'épanouir tandis que la tyrannie et la dictature l'engouffrent et ravalent au niveau du sous homme, ce qui conduit aux révoltes. * 10 A. Mucchelli, les mentalités, PUF, Paris, 1985, p.32 et s |
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