Paragraphe 2 : La prévision du trafic et
les
réalisations au port de
Cotonou
Il convient de rappeler que le trafic des navires était
de 1184 en 2000 et de 1307 en 2002. Le taux moyen i d'évolution par an
est tel que : i = 1184 (1+i) 2000 - 2002 = 1307, avec i =
0,O5%. En admettant que ce taux reste le même de 2003 à 2005, la
prévision du trafic navires comparé aux réalisations
effectives se présente comme suit :
Années
|
2003
|
2004
|
2005
|
Prévisions (R)
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1371
|
1439
|
1511
|
Réalisations ( P)
|
1539
|
1395
|
1554
|
R - P
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169
|
- 44
|
43
|
Pourcentage
|
12, 32 %
|
3,05 %
|
2,84 %
|
Tableau n° 11 : Comparaison du
trafic réel des navires et du trafic estimé des navires, PAC,
2003-2005
Source : tableau réalisé
à partir des données du tableau n° 1 et du taux
d'évolution annuel calculé et des statistiques du PAC.
Le constat est patent : en dehors de l'année 2004
où les réalisations n'ont pas atteint les prévisions, les
autres années ont enregistré un dépassement non
négligeable de leurs prévisions. Il va sans dire que les
redevances perçues ont aussi accru d'une part, le trafic marchandises
aussi d'autre part.
Cette première partie du mémoire a abordé
l'exploitation commerciale du port de Cotonou en termes de trafics, d'impacts
économiques des opérations d'escales des navires, notamment les
porte-conteneurs. Aussi, les structures de manutentions des navires ont-elles
été présentées suivant leurs
spécificités respectives. Celles-ci exécutent le contrat
de manutentions suivant des normes professionnelles et juridiques ; il est
à remarquer que leurs performances butent à des goulots
d'étranglement, facteurs réduisant sans cesse la
productivité de leurs opérations. D'où la
nécessité d'une gestion optimisée des terminaux :
c'est le corpus qui sera développé dans la deuxième partie
du présent mémoire.
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