WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion des terminaux a conteneurs au port de Cotonou, Benin

( Télécharger le fichier original )
par Georges Valère d'ALMEIDA
Université d'Abomey-Calavi, Bénin - Maà®trise professionnelle 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2. Le diagnostic des manutentions

portuaires

Au port de Cotonou, la productivité des opérations de manutentions des navires porte-conteneurs bute contre des entraves d'ordre logistique et organisationnel. Il importe de recenser ces entraves ou goulots d'étranglement en vue d'une formulation de mesures d'optimisation : c'est l'essentiel de cette section.

Paragraphe 1. Les entraves au déroulement

des opérations de manutentions

des navires porte-conteneurs

La mesure du rendement et de la productivité des opérations de manutentions permet d'avoir une lisibilité des performances globales d'un port de transit. Une telle évaluation prend en compte des indicateurs de service, de production et de productivité. Aussi, ces indicateurs débouchent-ils à l'identification des facteurs de contre performance de la gestion des terminaux au sens large de l'expression. Des études ont été réalisées à cet effet. Il a été observé qu'au port de Cotonou, les navires attendent 19h en moyenne journalière en rade contre 22h en moyenne journalière d'opérations commerciales28(*). Les causes de contre performance du Port de Cotonou en terme de la qualité de service aux navires traités ont été identifiées comme étant :

- la congestion des postes à quai ;

- le faible tirant d'eau du port de Cotonou comparativement aux ports concurrents de la sous région (13 - 15m/ Port d'Abidjan par exemple)

- le sous équipement du Port Autonome de Cotonou, facteur qui entrave les opérations de pilotage et de remorquage qu'offre la capitainerie ;

- l'attribution des postes à quai suivant une répartition non équitable.

En effet, il existe une relation entre l'attente des navires en rade et les taux d'occupation des postes. Indubitablement, plus le taux d'occupation des postes à quai augmente, plus les navires en rade y attendent.

Les tableaux suivants renseignent sur le cas type du port de Cotonou.

 

2002

%

2003

%

2004

%

2005

%

Q1

129,7

109,2

52,9

69,8

Q2

84,8

105,8

64,6

39,5

Q3

16,9

47,4

429,6

14,9

Q4

45,5

72,3

34,4

49,9

Q5

70

92

65,7

154,9

Q6

63

76,2

833,7

100

Q7

2

0,3

17

2,8

Q8

67

78,1

72,1

82

Tableau n° 20 : Taux d'occupation des postes à quai au Port de Cotonou - Période de 2002 à 2005

Source : PAC, bulletins statistiques annuels 2002, 2003,2004, 2005 ; SEPS/DACC/PAC

 

2002

%

2003

%

2004

%

2005

%

Marchandises diverses

69,2

83,7

145,4

43,42

Portes - Conteneurs

70

92

69,7

1549

Portes RORO et Portes conteneurs

65

77,2

425,9

91

Tableau n° 21 : Taux d'occupation des groupes de postes à quai au PAC, période de 2002 à 2005

Source : PAC, bulletins statistiques annuels 2002, 2003,2004, 2005 ; SEPS/DACC/PAC

L'observation de cette évaluation permet de remarquer d'une part, une disposition des taux d'occupation des postes d'accostage au Port de Cotonou d'autre part, les groupes de postes d'accostage qui enregistrent un taux d'occupation progressif.

En somme, le défaut d'une exploitation optimale des infrastructures portuaires contribue largement au maintien en rade des navires en général, des porte-conteneurs en particulier.

Quant à la qualité de la manutention des navires porte-conteneurs, elle bute contre :

- la perte de temps observée avant l'arraisonnement ;

- la disponibilité des remorqueurs ou pilotes de service ;

- le fort taux d'encombrement du territoire portuaire par des camions gros porteurs ;

- le cas de force majeure, c'est-à-dire météorologiques, les sinistres ordinaires ou exceptionnels ;

- les voies d'accès aux postes d'accostage en état de dégradation suffisamment avancée ;

- l'insécurité des installations portuaires aggravée par le défaut d'électrification de tout le territoire portuaire.

Il en résulte un faible rendement des opérations de manutentions, et par conséquent une baisse de productivité. D'après une étude réalisée sur les cadences de manutentions au Port de Cotonou, il apparaît que la cadence quai est inférieure à la cadence brute des opérations commerciales, cette dernière étant elle aussi inférieure à la cadence nette desdites opérations29(*).

* 28 ODJO Adéyeindjou Calice, Rapport de stage professionnel au groupe BOLLORE (SDV & SMTC), Cotonou, HAC/2006, P. 47

* 29 Op. cit : p.62

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein