Essaie d'aménagement et d'assainissement de la cité de kimpese, suite a la présence de la cimenterie dans le bas-congo( Télécharger le fichier original )par Erick KIATOKO NTAMBA Université de Kinshasa - licence de géographie 2007 |
I.1.2. LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX D'UNE POLITIQUE D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT.L'instrument central sur lequel se fonde la mise en oeuvre des décisions en matière d'aménagement du territoire et de planification régionale est un document ou plan accompagné d'exposés complémentaires sur des problèmes prioritaires. Ces problèmes sont de nature sectorielle ou territoriale, destinés à servir de "système d'information" et de base de décision pour d'autres instances de planification et acteurs politiques. L'attention devrait le moins porter sur le "produit final" que sur le "processus" même de planification. En adaptant celui-ci aux conditions institutionnelles et informationnelles locales, et surtout en s'efforçant de percevoir ses fonctions de coordination et d'organisation comme des instruments d'une politique préventive de sauvegarde de l'environnement. 2. L'intégration des aspects environnementaux en aménagement du territoire. L'application de procédures relativement compliquées d'intégration des aspects écologiques à l'aide "d'études d'impact du plan sur l'environnement" ou à l'aide de plans spécifiques indépendants, comme cela est pratiqué en Allemagne avec les plans d'aménagement des paysages, est à l'heure actuelle irréaliste dans beaucoup de pays, mais serait souhaitable à l'avenir.
I.1.3. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'AMÉNAGEMENT URBAINPour bien comprendre la problématique posée par les opérations d'aménagement, il faut considérer qu'elles constituent la suite logique de trois éléments. 1. le premier élément, est la multiplicité d'outils permettant de réaliser une opération d'aménagement. Ceux-ci peuvent d'ailleurs souvent se combiner plus ou moins harmonieusement. Pourquoi tant d'outils? Le droit de l'urbanisme est un droit récent et très concret. Sa formation est essentiellement pragmatique. Les outils ont été forgés souvent à la demande, pour répondre à un besoin précis. 2. le deuxième élément est l'existence d'une logique commune à l'ensemble de ces outils. Si l'on prend n'importe quel manuel de droit de l'urbanisme, son contenu ressemble toujours plus ou moins à un "inventaire. Il n'y a d'ailleurs pas beaucoup de moyen de faire autrement si l'on veut être clair et simple. La notion d'aménagement urbain est très relativement unitaire. Ce sont les juristes qui, après coup, par la théorie juridique, ont forgé l'unité de la notion d'aménagement. Mais si il y a multiplicité d'outils, il faut surtout se garder de croire, ce qui est malheureusement le cas trop souvent, qu'ils sont interchangeables. Chacun a son utilité. Il faut simplement apprendre à en jouer afin de gérer au mieux les opérations d'aménagement. 3. le troisième élément est la gestion des opérations d'aménagement. Une opération d'aménagement, au delà de l'objet désincarné qu'il peut représenter dans les livres, a des conséquences très concrètes. C'est en cela que faire de l'urbanisme est intéressant. Des idées d'aménagement germent, des propositions de nouvelle réglementation sont régulièrement faites dans l'administration. L'aménageur (on peut englober dans cette expression facile les juristes, les ingénieurs, les architectes, les élus,... tous ceux qui interviennent à un titre quelconque dans la réflexion sur l'aménagement). Une fois le projet ou la règle élaborés et définitivement adoptés, il sont mis en oeuvre par l'intermédiaire du ou des permis de construire nécessaire(s). Il se passe le plus souvent un à trois ans entre l'idée et sa concrétisation dans la rue. C'est très court à l'échelle de l'existence d'une ville. Un aménageur a la chance de voir se réaliser très vite le résultat grandeur nature de son travail. Il a également la chance d'avoir en permanence sous son regard le résultat de ses erreurs. Une opération d'aménagement s'applique d'abord à un territoire toujours bien défini. Le territoire c'est le sol et le sol, dans notre société, c'est le propriétaire. Il est rare qu'une opération d'aménagement se fasse en plein désert. Ce n'est pas impossible. Mais le plus souvent, surtout dans nos régions, une opération d'aménagement se greffe sur un territoire déjà occupé. Mal occupé, insuffisamment occupé, peut-être, mais occupé quand même. Or qui dit "occupation" dit "occupant" et il faut bien en tenir compte. Une fois l'opération montée, il faut la financer. C'est sur ce point d'ailleurs qu'ont lieu les discussions les plus âpres. Ici le vernis le plus solide craque très facilement et des promoteurs qui, dans leurs manoeuvres de séduction, mettent facilement l'intérêt collectif en avant, redécouvrent leur propre intérêt d'entrepreneur, légitime certes, mais bien souvent peu compatible avec l'intérêt général. Lorsque le financement est trouvé, l'opération peut être réalisé, et ce n'est pas forcément l'étape la plus facile2(*)1. * 21 J.-H. DRIARD, LES PRINCIPES GENERAUX DE L'AMENAGEMENT URBAIN, http://www.coin-urbanisme.org/amenagement/preamb.html |
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