1.2 Les facteurs explicatifs de l'insertion professionnelle
des jeunes
Il s'agit dans ce paragraphe de mettre en évidence les
facteurs explicatifs de l'insertion des jeunes. Ces facteurs seront
appréhendés par le modèle Logit dont la formulation est
présentée dans l'encadré 2. Pour ce faire, l'estimation du
modèle nécessite le choix des variables d'analyse.
44
a) Les variables utilisées
Les analyses précédentes faites à partir
des méthodes simples de tabulation peuvent contribuer à mieux
identifier les variables qui pourraient avoir une influence sur l'accès
à l'emploi des jeunes. La décision de participation au
marché du travail tient aux considérations tant individuelles
qu'environnementales. Les variables retenues pour expliquer l'insertion des
jeunes dans le marché du travail découlent des théories
présentées au chapitre 2. Elles sont de plusieurs
catégories et tiennent à la fois aux considérations tant
individuelles qu'environnementales à savoir :
9 le genre qui s'est révélé être un
élément discriminant dans l'insertion des jeunes ;
9 l'âge et l'âge au carré qui sont des
variables généralement utilisées pour appréhender
le potentiel lié à l'expérience de
l'individu40;
9 le niveau d'instruction et les qualifications professionnelles
de l'individu ;
9 la taille du ménage car l'environnement de l'individu
est un facteur qui peut stimuler la participation de l'individu au
marché du travail ;
9 les variables relatives aux caractéristiques du chef
de ménage car le comportement du chef de ménage et son secteur
d'activité (secteur public, secteur privé formel et le secteur
informel) sont susceptibles d'influer l'insertion socioprofessionnelle des
jeunes ;
9 le coût d'opportunité qui, d'après la
théorie de la recherche de l'emploi41 est
considéré comme le salaire de réserve ou le coût du
chômage.
b) Détermination du coût
d'opportunité
Le salaire de réserve ou le coût du chômage
dépend de la distribution des salaires dans l'économie, du
degré de stabilité des emplois proposés et de l'impatience
de chaque demandeur d'emploi et de plusieurs facteurs inhérents au
chercheur d'emploi. Les données qui ont été
exploitées n'ont pas permis de capter de façon directe le montant
auquel les chercheurs d'emploi seraient prêts à accepter un emploi
qu'il soit du secteur formel ou informel. Ainsi, pour contourner ce fait, il a
été fait l'hypothèse selon laquelle les revenus issus de
l'activité principale des jeunes occupés sont les revenus que les
demandeurs d'emploi escomptent afin de décider de leur participation au
marché de l'emploi. Pour ce faire, il serait nécessaire de
procéder à l'identification des éléments qui ont un
impact significatif sur le revenu des jeunes. Ainsi, les études
similaires faites par le BIT dans le cadre de l'analyse des
caractéristiques et des déterminants de l'emploi des jeunes au
Cameroun et les analyses descriptives précédemment
40 Source : LACHAUD, J-P, « Salaire d'efficience,
vulnérabilité du travail et chômage urbain au Burkina-Faso
», Centre d'Economie du Développement (Université
Montesquieu Bordeaux IV), 1997.
41 La théorie de la recherche de l'emploi est
présentée au chapitre 2
45
effectuées ont permis de relever les
éléments qui pourraient avoir un impact sur le revenu des jeunes.
Ces variables sont relatives au capital humain (formation professionnelle,
âge au carré) à la démographie (sexe et âge de
l'individu) et à l'environnement familial de l'individu.
Tableau 6 : Equation du revenu issu de l'emploi
des jeunes avec correction du biais de sélection
Variable dépendante
|
Logrevenu
|
Variables explicatives
|
|
Coefficient
|
t
|
Significativité
|
Constante
|
2,35046588
|
6,89647277
|
0,00***
|
Capital humain
|
|
A reçu une formation professionnelle ou non
|
0,15910609
|
2,57970653
|
0,01***
|
Age au carré
|
0,0049823
|
1,81855986
|
0,07*
|
Environnement familial
|
|
Vie en union42
|
-0,16445193
|
-2,4749479
|
0,01**
|
Taille du ménage
|
0,02584952
|
2,23101367
|
0,03**
|
Démographie
|
|
Age de l'individu
|
-0,0548112
|
-3,29528952
|
0,001***
|
Sexe de l'individu43
|
0,20752836
|
2,43069695
|
0,02**
|
Inverse du ratio de Mill
|
-0,7435785
|
-3,05236437
|
0,01***
|
R2
|
0,240
|
R2- ajusté
|
0,195
|
F
|
12,445***
|
N
|
400
|
Durbin-Watson
|
2,045
|
t représente la statistique de student
* indique la significativité au seuil de 10% ** indique la
significativité au seuil de 5% *** indique la significativité au
seuil de 1%
Source : Nos calculs à partir des
données de l'EDIJ 2005, ISSEA.
Malgré le faible pouvoir explicatif du modèle de
l'équation des revenus (24%), il est cependant globalement très
significatif (au seuil de 1%). Cette faiblesse du pouvoir explicatif des
modèles de détermination des revenus contrairement à celle
des pays développés est caractéristique des pays de
l'Afrique sub-saharienne [Lachaud ,1996].
Le fait d'avoir reçu une formation professionnelle
augmenterait le logarithme du revenu des jeunes de 15,91% toutes choses
égales par ailleurs. En plus, l'expérience sur le marché
du travail appréhendée par l'âge au carré bien
qu'étant significative à 10 % contribuerait à augmenter le
revenu des jeunes.
Bien plus, les variables liées à l'environnement
familial ont une influence significative sur la détermination des
revenus. La vie en union des jeunes aurait un impact négatif sur
l'évolution de leur revenu. Ceci peut être dû au fait que
nombre de femmes sont parfois amenées à
42 La variable << Vie en union » est une
variable muette qui prend la valeur 1 lorsque l'individu est marié et 0
sinon
43 La variable << sexe de l'individu »
(resp. << A reçu une formation professionnelle ou non ») est
une variable muette qui prend la valeur 1 si l'individu est un homme et 0 sinon
(resp. 1 si l'individu possède une formation professionnelle et 0
sinon)
46
abandonner leurs activités une fois mariées pour
des raisons de maternité. Bien qu'il soit aussi plausible de penser que
l'augmentation de la taille du ménage serait une conséquence de
l'accroissement des revenus, la taille du ménage a une influence
positive sur le revenu. En effet, dans le contexte particulier des pays en voie
de développement, les ménages de taille élevée sont
généralement des ménages pauvres. Ainsi, les jeunes de ces
ménages seraient amenés à exercer des activités
rémunératrices afin d'augmenter leurs revenus. Le sexe est un
élément discriminant du revenu des jeunes. La différence
de revenus des jeunes hommes et des jeunes femmes est significative ce qui
confirme ce qu'ont révélé les analyses descriptives
précédemment effectuées.
c) Les résultats du modèle
Après avoir déterminé l'équation
de détermination du revenu des jeunes dans l'objectif d'estimer le
coût d'opportunité de l'emploi ou le coût du chômage,
il s'agit actuellement de mettre en évidence les éléments
qui influent sur l'accès à l'emploi des jeunes.
Le modèle obtenu est globalement significatif (le
Khi-deux de valeur 120,1185 est significatif au seuil de 1%) et le pourcentage
correct (71,6%) signifie que le modèle est vrai dans 71,6 % des cas. En
d'autres termes, si un jeune présente les caractéristiques
énumérées dans le modèle, il fera partie du groupe
des insérés dans 71,6% des cas.
47
Tableau 7 : Résultat du modèle
économétrique44 de l'accès
à l'emploi des jeunes
Variables
|
Coefficient
|
E.S
|
ddl
|
Significativité
|
Effet marginal
|
Constante
|
-7,3991432
|
2,70952485
|
1
|
0,006***
|
|
Environnement familial
Existence d'enfants de moins de 14 ans
|
Oui
|
0,55119767
|
0,24087134
|
1
|
0,022**
|
1,73533012
|
Non
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Etre chef de ménage
|
Oui
|
-0,60477275
|
0,27355603
|
1
|
0,027**
|
1,54619854
|
Non
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Etre fils ou fille du chef de ménage
|
Oui
|
-0,41375368
|
0,24528662
|
1
|
0,09*
|
0,66116379
|
Non
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Nombre d'actifs occupés dans le
ménage
|
0,48304697
|
0,09025223
|
1
|
0.000***
|
1,62100605
|
Capital humain
Niveaux d'instruction 5
|
Supérieur
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Primaire
|
0,15131492
|
0,38373737
|
1
|
0,693
|
1,16336297
|
Secondaire général 1er cycle
|
0,49246865
|
0,35848803
|
1
|
0,169
|
1,63635082
|
Secondaire général 2e cycle
|
-0,28541113
|
0,36963997
|
1
|
0,44
|
0,75170514
|
Secondaire technique 1er cycle
|
0,52025049
|
0,40966261
|
1
|
0,204
|
1,68244903
|
Secondaire technique 2e cycle
|
0,59126181
|
0,45765238
|
1
|
0,196
|
1,80626614
|
Age au carré
|
-0,00720458
|
0,00413823
|
1
|
0,082*
|
0,99282132
|
Qualification technique ou professionnelle
|
|
|
|
|
|
Oui
|
0,47154879
|
0,22547223
|
1
|
0,003***
|
1,69873221
|
Non
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Démographie
Sexe de l'individu
|
Femme
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Homme
|
1,02779534
|
0,20011848
|
1
|
0,000***
|
2,79489723
|
Age de l'individu
|
0,41594565 0,2093744 1 0,047** 1,51580348
liées au chef de ménage ou du
parent
3
|
Caractéristiques
Secteur d'activité
|
Informel
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
m.r
|
Public
|
0,59711625
|
0,23881976
|
1
|
0,012**
|
0,55039655
|
Parapublic
|
0,95487652
|
0,44131791
|
1
|
0,030**
|
0,38485967
|
Privé formel
|
0,87725161
|
0,25806889
|
1
|
0,000***
|
0,41592446
|
|
Coût d'opportunité de l'emploi
|
0,22275325
|
0,17064766
|
1
|
0,192
|
1,24951222
|
Khi-deux = 120,1185***
Cas bien classés= 71,6 %
N=1085
m.r : modalité de référence, E.S : Erreur
Standard, ddl : nombre de degré de liberté.
*indique la significativité au seuil de 10 % ** indique
la significativité au seuil de 5% *** indique la significativité
au seuil de 1% Source : Nos calculs à partir des
données de l'EDIJ 2005, ISSEA.
44 Il s'agit d'un modèle dichotomique
(Inséré ou non inséré)
48
Il ressort de l'estimation du modèle que les variables
relatives au niveau d'instruction ne sont pas significatives. Ainsi, ces
variables ne seraient pas les principaux déterminants de l'insertion
chez les jeunes. Ce constat pourrait s'expliquer par le fait que les jeunes
ayant eu une instruction sont en général sans expérience
sur le marché du travail ce qui rendrait difficile leur accès
à un emploi décent. Par contre, les variables liées
à l'environnement familial, à la démographie et aux
secteurs d'activité du chef de ménage sont fortement
significatives dans l'explication de l'accès à l'emploi des
jeunes.
Les jeunes qui vivent dans des ménages qui contiennent
des enfants de moins de 14 ans (78,4 %) ont une probabilité de
participer au marché du travail 1,73 fois plus importante que ceux qui
vivent dans des ménages qui n'en contiennent pas.
Environ 23,2 % des jeunes sont des chefs de ménage. Ils
ont, toutes choses égales par ailleurs 1,55 fois plus de chances de
participer au marché du travail que ceux qui n'ont pas de charges
familiales.
Par ailleurs, la variable « être fils ou fille du
chef de ménage » a un coefficient négatif. Ceux-ci vivent de
plus en plus longtemps dans la sphère familiale, et
bénéficient de ce fait du soutien financier des parents pour
subvenir à leurs besoins.
Le nombre d'actifs occupés présents dans le
ménage est significatif au seuil de 1% avec un coefficient positif.
Ainsi, les actifs occupés exercent une influence psychologique sur les
actifs non occupés notamment à travers une certaine
capacité à acquérir des biens. Le jeune qui cohabite avec
au moins un actif occupé a 1,62 fois plus de chances d'être
inséré que celui qui vit dans des ménages qui ne disposent
pas d'actifs occupés toutes choses égales par ailleurs. Ces
personnes occupées exercent dans la plupart des cas dans le secteur
informel et ils développent des activités qui sont tenues par
leurs proches.
Comme il a été signalé dans l'analyse
descriptive, le sexe est un élément discriminateur dans
l'explication de l'insertion des jeunes. Les jeunes hommes ont 2,79 fois plus
de chances de s'insérer que les jeunes femmes.
La variable âge est significative au seuil de 5 % avec
un coefficient positif. Ainsi, plus l'on est jeune moins l'on a les chances de
s'insérer. Ce qui poserait la problématique de l'insertion des
jeunes. En outre, le signe négatif de l'âge au carré
indique que l'impact négatif de l'ancienneté diminue
graduellement avec l'âge des jeunes. Ainsi, les jeunes devraient en
principe avoir une longue expérience sur le marché du travail
avant d'accéder à un emploi.
L'accès des jeunes à l'emploi est fortement
influencé par le secteur d'activité du chef de ménage. De
manière générale, les jeunes qui vivent dans les
ménages où le chef travaille ont beaucoup plus de chances de
participer au marché du travail. L'examen du tableau 7 montre que les
variables relatives au secteur d'activité du chef de ménage sont
toutes significatives et
49
positives. Les jeunes dont le chef de ménage travaille
dans le secteur formel (public et privé) ont moins de chances de
s'insérer que ceux dont le chef de ménage travaille dans
l'informel. En effet, cette affirmation peut être relativisée.
Contrairement aux jeunes issus des familles dont le chef est un travailleur du
secteur formel qui ont une forte propension à exercer dans les segments
protégés de l'emploi, les jeunes qui vivent dans des
ménages dont le chef est un travailleur du secteur informel se dirigent
dans l'informel. En plus, près de 91% des jeunes qui exercent dans le
secteur public sont issus des ménages dont le chef travaille dans le
secteur public ou privé formels (cf. tableau 26 en annexe 1). Les
stratégies d'insertion ont montré que les jeunes s'appuieraient
prioritairement sur les relations familiales pour s'insérer. Ce qui
aurait pour conséquence de conférer un avantage aux jeunes issus
des ménages dans lesquels le chef travaille dans le secteur formel.
Une des raisons que l'on peut avancer pour expliquer
l'insertion des jeunes sur le marché du travail concerne les
prétentions salariales. Le choix de cette variable est guidé par
la théorie de la recherche de l'emploi selon laquelle les chercheurs
d'emploi décident de leur participation au marché du travail
suivant leurs prétentions salariales. Le modèle estimé
montre que la variable relative au coût d'opportunité n'est pas
significative. Tout se passe comme si à défaut de trouver un
emploi correspondant à leur profil, et à leur niveau de
formation, les jeunes de la ville de Yaoundé n'ont plus d'autre
alternative que de choisir le premier emploi qui se présente à
eux quelle que soit la qualité et la nature de cet emploi. Les jeunes
sont de moins en moins regardants quant à la qualité des emplois
qu'ils exercent. D'où l'entrée massive des jeunes dans les
segments d'emplois précaires.
Somme toute, les chances pour les jeunes d'entrer dans la vie
professionnelle dans la ville de Yaoundé sont liées aux
caractéristiques démographiques et socio-économiques du
jeune et à la conjoncture économique traversée.
Résoudre le problème de l'emploi des jeunes passerait par
l'amélioration des actions ciblées sur ces variables.
Encadré 2 : Le modèle dichotomique de
participation au marché du travail.
La formulation du modèle de participation au
marché du travail se fait selon la structure à choix discret
où l'individu i choisit de participer au marché du travail (Yi =
1) ou non (Yi = 0). Le modèle se présente sous la forme
générale d'un modèle Logit : Yi = â0 + â1 *Xi
+ â2 * Fi + åi ou encore P (Yi=1) = F (âiWi) Où :
- Xi est un vecteur de caractéristiques individuelles
comprenant les variables visant à capturer le potentiel de
productivité ;
|
50
- Fi est un vecteur de caractéristiques familiales
influençant les décisions de participation,
- â k, k= 0, 1,2 est un vecteur de paramètres
à estimer,
- å i est le terme d'erreur qui suit la loi normale,
- P (Yi=1) est la probabilité d'un jeune actif à
s'insérer dans le monde du travail,
- F est la fonction de répartition de la loi logistique (
F x
( ) =
|
1 1 exp( )
+ - x
|
),
|
- Wi est le vecteur de caractéristiques liées
à l'environnement familial, au capital humain et à la
conjoncture
économique influençant la décision de
participation au marché du travail.
Les valeurs numériques des estimations n'ont pas
d'interprétation économique directe, en raison du problème
de la normalisation de la variance résiduelle. Ainsi, la seule
information directe réellement utilisable est le signe des
paramètres indiquant si la variable associée influence à
la hausse ou à la baisse la probabilité de
l'évènement considéré. Toutefois, on peut en effet
calculer les effets marginaux : les effets marginaux mesurent la
sensibilité de la probabilité de l'évènement Yi = 1
par rapport à des variations dans les variables explicatives.
Le salaire de réserve qui, selon la théorie du
Job search est une variable qui influe sur la décision de participation
du marché du travail n'a pas été appréhendé
pour les individus non insérés. Afin de l'inclure dans le
modèle de participation au marché du travail, l'estimation de
l'équation de revenu s'est avérée nécessaire. Les
coefficients de cette équation peuvent être biaisés car les
individus insérés sur lesquels la régression s'est
effectuée ne constituent pas un échantillon aléatoire. La
correction du biais de sélection s'est réalisée en
introduisant dans l'équation du revenu une variable explicative
supplémentaire appelée l'inverse du ratio de Mill. Si l'on
désigne par ë
l'inverse du ratio de Mill, alors, il s'exprime par la relation :
( )
ö â X
ë = . Où Ö(.) est la fonction de
répartition de
Ö ( X)
â
la loi normale centrée et réduite et
ö(.) sa fonction de densité de probabilité. On
obtient alors l'équation du revenu qui peut s'écrire : Ln
( Ri) = â ' Xi +øiëi
+ åi où E (åi Vi = 0 ) = 0
et Ln ( Ri) correspond au logarithme des
revenus provenant de l'emploi principal, Xi est un vecteur de
variables susceptibles d'influencer les revenus issus de l'emploi principal et
åi qui suit une loi normale N(0,ó ).
Source : C. Hurlain ; Polycopié de cours
d'Econométrie des variables Qualitatives ; Janvier 2003.
|
|