I.3.2. Ressources en eau souterraine.
Les potentialités hydrogéologiques de la Mitidja
dégagent une nappe importante dont les ressources disponibles sont
estimées à 500 hm3. Cette nappe est constituée
de deux ensembles de réservoirs aquifères: l'Astien et les
alluvions du quaternaire. Le second réservoir, de loin le plus
important, représente un apport de 295 hm3 par an, soit 60 %
du volume global (Loucif, 2003).
Les ressources en eau souterraine du périmètre
proviennent de la nappe de la Mitidja à travers les forages et les
puits. Du fait que le barrage n'arrive pas à satisfaire la demande d'eau
souscrite par les usagers ; ces derniers se rabattent sur la nappe au
moyen de forages (autorisé ou non).
I.3.3. 6
Etat actuel de la nappe de la
Mitidja
Dans le cadre de la surveillance périodique de la
fluctuation des eaux souterraines de la nappe de la Mitidja, deux campagnes de
mesures du niveau de la profondeur de la nappe sont effectuées
régulièrement par les services de l'ANRH. Dans ce sens, une
campagne a été réalisée durant la période
des hautes eaux au courant du mois d'avril 2004 et une autre durant la
période des basses eaux en septembre 2004.
La comparaison entre les deux campagnes, a mis en
évidence l'abaissement du niveau de la profondeur de la nappe de la
Mitidja.
Cette baisse de la surface piézométrique est la
conséquence de plusieurs facteurs à savoir :
· Longue période de sécheresse (des deux
dernières décennies) combinée à une importante
prolifération de forages
· Le commencement précoce de l'irrigation dû
à cette sécheresse
· Importance des surfaces irrigables
· La déperdition des eaux par ruissellement
(Belaidi et Rahebaoui, ANRH, 2005).
Néanmoins il faut rappeler que des zones de
dépression à l'Est et l'Ouest de la Mitidja persistent toujours.
Celles ci sont dues :
- Au pompage continu, et d'une façon intensive au
niveau des principaux champs de captage à savoir : Baraki, Hamiz,
Bouréah, les trois caves, Mazafran I, Mazafran II, Blida I, Blida
II ...etc.
- A la prolifération de forages illicites dans les
périmètres de protection des champs de captage (Belaidi et
Rahebaoui, ANRH, 2005).
Néanmoins il est à signaler que la comparaison
entre la campagne des hautes eaux réalisée au courant du mois
d'avril 2004 et celle du mois d'avril 2003, a mis en évidence une
amélioration du niveau de la profondeur de la nappe,
particulièrement aux endroits où les pompages sont relativement
moins prononcés, ces sites sont situés en dehors des
périmètres de protection des différents champs de captages
(Belaidi et Rahebaoui, ANRH, 2005).
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