II.4.1.Technique de micro-atmosphère :
Elle consiste à adapter un disque de papier filtre
imprégné d'HE au centre du cercle d'une boite de Pétrie,
sans que l'HE entre en contacte avec la gélose ensemencée par les
microorganismes. La boite est hermétiquement fermée. Il se
produit une évaporation des substances volatiles dans l'enceinte de
la boite et les cellules sensibles de l'inoculum.
Cette méthode ne quantifie pas l'activité
antimicrobienne réelle des HE, elle montre seulement l'activité
des constituants volatiles à la température d'incubation. On
considère que l'espace occupé par l'air est très petite
(le disque imprégné d'HE est prés d'environ 5mm de la
surface de l'agar) et ne permet pas de mesurer la concentration des vapeurs de
l'HE, c'est pour cette raison qu'on emploi une boite en verre
hermétiquement clos d'un volume d'air de un litre.
II.4.2. Technique par contact directe :
Les techniques par contact directe consistent à mettre en
présence l'HE et les microorganismes, puis d'observer la croissance de
ces derniers. Le contacte peut avoir lieu en milieu gélosé ou
liquide. II.4.2.1. Aromatogramme :
C'est l'un des teste les plus simples et le plus ancien, il a
été développé dans les années 1940,
l'antibiogramme par diffusion, testant l'action des antibiotiques sur les
microorganismes en mesurant leurs zones d'inhibition. Etant plus facile a
mettre en oeuvre, cette technique adoptée par les
aromathérapeutes, fut baptisé : Aromatogramme.
L'aromatogramme est basé sur la diffusion en milieu
gélosé. Ce test est réalisé à l'aide de
disques de cellulose imprégnés d'une quantité connue d'HE
déposé à la surface d'un milieu gélosé
préalablement ensemencé avec la suspension bactérienne.
Après incubation, chaque disque apparait entouré d'une zone
d'inhibition de la croissance.
II.4.2.2. Méthode du puits ou cylindre :
Proposé par Cooper et Woodman en 1946, reprise par
Shroder et Messing (1949), elle mesure une diffusion radiale de l'HE a partir
d'un puits en donnant une zone d'inhibition clair et facilement mesurable. Elle
consiste à découper un tronc circulaire vertical dans la
gélose et d'y verser une solution d'HE de concentration connu. L'HE
diffusant radialement créant une zone d'inhibition circulaire à
la surface de la gélose préalablement ensemencée avec la
suspension bactérienne.
II.4.2.3. Méthode de dilution et
micro-méthode :
Les HE à tester peuvent également être
directement mélangées en concentration connue au milieu de
ulture, qu'il soit solide ou liquide sans oublier
que les techniques de dilutions exigent une dispersion
homogène. Le milieu est ensuite inoculé à
un taux déterminé de microorganismes et après
incubation,
on note la présence ou l'absence de culture; la lecture
peut ~tre visuelle ou spectrophotométrique car le degré
d'inhibition est en rapport avec la turbidité du milieu.
Des micro-méthodes en milieu liquide ont
été mises au point, ce type de méthode sert à
déterminer les paramètres définissant l'activité
antimicrobienne en introduisant des concentrations connues dans le milieu.
Plante d'é\MIe
III.1. La Plante d'étude
Le genre botanique Centaurea (les centaurées,
à ne pas confondre avec les espèces du genre Centaurium,
de la famille des Gentianacées) regroupe de nombreuses plantes de la
famille des Astéracées (ou Composées),en effet , ce genre
comprend 500-600espèces (Mishio et al.,2006).
Notre plante d'étude est connu sous le nom de
Centaurea microcarpa Coss. et Dur. (fig.05). III.1.1.
Classification
Régne : Plantae.
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Asterales
Famille : Asteraceae
Genre : Centaurea
Espece : Centaurea microcarpa Coss. et
Dur.
Figure 05: Centaurea microcarpa Coss.
et Dur.
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