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La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine a Kinshasa: cas du lotissement de l'espace maraà®cher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

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par Gabriel KASHIMBA KAYEMBE
Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'aménagement du territoire 2007
  

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III.4.4. Les différents conflits fonciers

Les conflits fonciers opposent soit des tierces personnes, soit des particuliers contre les services étatiques des affaires foncières. Nombre des conflits défrayant la chronique dans la juridiction du secteur foncier dans la ville sont légions, pour illustration nous citerons l'affaire sur les concessions Mbinza Metéo en 1994 dans la commune de Ngaliema, Socopao en 1996 dans la commune de Limete, Bianda (173 ha) de 1994 à 2008 dans la commune de Mont-Ngafula, la concession Nzeza-Nlandu en 1997 dans la commune de Kisenso etc. (Lelo Nzuzi, 2008).

Face à cette prédation contre laquelle ils ne peuvent sortir exempter d'aucuns risques fallacieux, nombre des propriétaires se sont décidés de vendre et autoriser le lotissement de leurs terres, comme il en est le cas de la concession de Bianda dans la commune de Mont-Ngafula profitant de la spéculation établit et pour faire des profits. Certains par contre se sont résolus de conserver la propriété parcellaire de leur concession en la valorisant. Et pourtant, ces propriétaires, comme Mayimbi, dont les concessions changeaient d'usage n'étaient pas habileté de les morceler. Malheureusement, les autorités urbaines n'avaient ni les moyens, ni la volonté de les viabiliser. (Lelo Nzuzi, 2008)

Rare sont les terres à vocation agricole qui résiste aux appétits grandissant de la ville en espace et à la forte prédation des acquéreurs ; seul Ndangi fort de ses moyens financiers et d'une concession à l'Ouest de la ville dans la commune de Mont-Ngafula refuse de vendre sa terre bien que encerclé de toute part par l'avancé de la ville. En effet, la forêt Ndangi bien que restée en dehors du mouvement de la spéculation foncière pendant un moment souffre aujourd'hui de la même prédation rencontrée par les autres concessionnaires. Cette concession fait aujourd'hui face à une confrontation dans les tribunaux de la ville. Nous ajouterons dans la liste de même que la concession de Nzeza Nlandu pour laquelle le chapitre quatre est consacré ; a aussi fait parti des terres qui par leur immensité a suscité une convoitise et une confrontation dans les tribunaux qui a semblée nécessaire pour départager les différents. Les autres concessions, mentionnées ci-haut, ont fini par être loties et ont donné lieu à des vastes communes périphériques. C'est dans cette auréole que les banlieues ou même les villes-banlieues comme Kimbanseke, étalées sur des dizaines de kilomètres, ont atteint des plus grandes extensions.

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