CONCLUSION
Ce chapitre a parlé des ceintures vertes et de sa
gestion. L'accent été mis sur les fonctions productives des
ceintures vertes et du maraîchage, c'est-à-dire la fourniture de
produits alimentaires, d'emploi et de revenus. La question de la
durabilité de ces ceintures résulte des multiples contraintes
exercées par le milieu urbain, notamment la contrainte foncière.
Etant donnée la diversité des acteurs et des
intérêts en jeu, une bonne planification est la condition
essentielle d'une meilleure réponse du maraîchage urbain aux
objectifs de revenus et d'alimentation, auxquels ce secteur répond.
La forte pression des ceintures vertes et la relative
spéculation sur la valorisation des interstices de la ville justifient
une approche par domaine pour répondre à ces problèmes.
Divers causes émanant sur la prédation des espaces
réservés de la ville sont présentées, avec une
combinaison d'analyses sociologiques, économiques et
géographiques. Une partie du chapitre est consacrée
spécifiquement au diagnostic des raisons poussant au lotissement
d'espaces agricoles des villes, en mettant l'accent sur la localisation des
terres profitant des commodités offertes par la centralité dans
la ville.
Des exemples de prédations territoriales sont
présentés, parmi lesquels la concession de Nzeza Nlandu figure en
bonne posture. Le chapitre qui suit va s'appesantir sur cette concession et en
faire une étude élaborée.
CHAPITRE IV : LE LOTISSEMENT DE L'ESPACE
MARAICHER DE NZEZA NLANDU DANS LA COMMUNE DE KISENSO
Introduction
C'est après plusieurs exercices de planification que la
ville de Kinshasa s'est dotée des ceintures vertes et ces
dernières sont en majorité localisées dans les bas fonds
des vallées humides de la ville. La concession Nzeza Nlandu, vaste zone
agricole est située dans la vallée de la N'djili et est
située dans la commune de Kisenso dans le quartier Kisenso gare.
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