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Normes comptables internationales et le syscohada: convergences et divergences

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par Mamadou founé TOUNKARA
Université Hassan II - Mohammedia - fsjes - licence en sciences économiques et gestion 2009
  

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Chapitre I : les stocks

Avant d'entamer sur les immobilisations, il convient judicieux de voir d'abord les principes comptables fondamentaux de l'IASB tels que dictés par l'IAS 1, par la suite voir le traitement des stocks tels que définis par la norme IAS 2 et le SYSCOHADA.

Section I : les principes comptables de base des IFRS I Champ d'application :

Les normes comptables internationales sont destinées à toutes les entités qui présentent des états financiers à usage général. On entend par état financier à usage général, destinés à satisfaire les besoins des utilisateurs qui ne sont pas en mesure d'exiger des rapports financiers adaptés à leurs besoins d'informations particuliers.

Cependant son application ne peut être exigée par l'IASB à une entité quelconque, l'adhésion du pays dans lequel l'entité prend place serait nécessaire. Ainsi toutes les entreprises de l'Union Européenne, cotées ou présentant des états financiers consolidés ont été amenées à utiliser les normes IFRS dans sa globalité existante à partir de janvier 2005. Cela n'est pas sans conséquence pour une majorité d'entre elles car jusqu'en 2004 les comptabilités nationales étaient utilisées par les entreprises. Donc les services comptables des sociétés concernées, ainsi que la plupart des utilisateurs des états financiers, doivent être en mesure de comprendre les principes des IFRS.

Quant à l'OHADA et de son système comptable, aucune loi ou acte uniforme en ce sens n'est établie pour remplacer ses normes par celles de l'IASB ou que les entreprises de sa zone utilisent les IFRS mais cependant l'organisation fournit des efforts pour rapprocher ses principes aux IAS/IFRS.

II Les états financiers II.1 définition

Les états financiers en IFRS sont composés du bilan ; du compte de résultat ; un état de variation de capitaux propres indiquant soit l'ensemble des variations de capitaux propres, soit les variations de capitaux propres autres que celles qui résultent de transactions avec des détenteurs de parts représentatives du capital et agissant en cette qualité ; un tableau de flux de trésorerie et des notes explicatives. Les états financiers IFRS sont obligatoires pour toute entreprise utilisant le référentiel IFRS et sans aucune dérogation quant à son application. Par contre les entreprises de l'espace OHADA sont classées par leur taille. Les plus petites disposent d'une disposition minimale quant au contenu de leur état financier comme nous l'avons souligné dans la première partie.

Tandis que le bilan selon le SYSCOHADA est établit en respectant pour le passif l'exigibilité décroissante et pour l'actif la liquidité croissante, les normes IFRS classent les postes du bilan par nature. Cependant on a les actifs courants et non courants ; les passifs courants et non courants. Cette disposition s'applique sauf lorsque une présentation selon l'ordre de liquidité apporte des informations fiables et pertinentes. Lorsque cette exception s'applique, tous les actifs et passifs doivent être généralement présentés par ordre de liquidité. Un actif est classé comme courant si l'entité s'attend à le réaliser, le vendre ou le consommer dans le cadre du cycle normal de son exploitation ou que l'actif est détenu en fin d'être essentiellement négocié. Il s'agit donc des stocks, créances, la trésorerie active

Les actifs non courants sont donc composés actifs corporels et incorporels, des immobilisations financières, etc....

De même, une classification des passifs en éléments courants et non courants étant faite. Ainsi les passifs courants sont entre autres, les dettes fournisseurs, certaines dettes liées au personnel et d'autres coûts opérationnels font partie du fonds de roulement utilisé dans le cadre du cycle d'exploitation normal de l'entité.

Les actifs non courants sont subdivisés en actifs incorporels et corporels qui sont
généralement respectivement des immobilisations incorporelles et corporelles. L'étude des

stocks fera l'objet de la section suivante et on enchaînera directement par une étude des immobilisations incorporelles d'après les normes IFRS dans le chapitre suivant.

II.2 Les considérations générales des états financiers
· Image fidèle et conformité aux IFRS

Les états financiers doivent présenter une image fidèle de la situation financière, de la performance financière et des flux de trésorerie d'une entité. La présentation d'une image fidèle nécessite une représentation fidèle des effets des transactions, autres événements et conditions conformément aux définitions et aux critères de comptabilisation des actifs, des passifs, des produits et des charges exposés dans le Cadre. L'application des IFRS, accompagnée de la présentation d'informations supplémentaires lorsque nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image fidèle.

L'entité doit également fournir des informations supplémentaires lorsque le respect des dispositions spécifiques des IFRS est insuffisant pour permettre aux utilisateurs de comprendre l'incidence de transactions particulières, d'autres événements ou conditions sur la situation financière de l'entité et sur sa performance financière.

Une entité dont les états financiers sont conformes aux IFRS doit procéder à une déclaration explicite et sans réserve de cette conformité dans les notes. Des états financiers ne doivent être déclarés conformes aux IFRS que s'ils sont conformes à toutes les dispositions des IFRS.

Dans les circonstances extrêmement rares où la direction estime que le respect d'une disposition d'une norme ou d'une Interprétation serait trompeur au point d'être contraire à l'objectif des états financiers décrit dans le Cadre. Si le cadre réglementaire ne permet pas à l'entité de s'écarter de cette disposition, elle doit essayer de réduire les effets résultants de l'application de la dite disposition et si le cadre réglementaire n'interdit pas à l'entité de s'écarter de cette disposition, elle peut le faire mais en respectant une procédure déterminée :

Le titre de la norme ou de l'Interprétation dont l'entité s'est écartée, la nature de l'écart, y compris le traitement imposé par la norme ou l'Interprétation, la raison pour laquelle ce traitement serait trompeur, en la circonstance, au point d'être contraire à l'objectif des états financiers défini dans le Cadre, et le traitement appliqué;

Pour chaque période présentée, l'effet financier de l'écart sur chaque élément des états financiers qui aurait été présenté si la disposition avait été respectée.

· Continuité d'exploitation 7

Lors de l'établissement des états financiers, la direction doit évaluer la capacité de l'entité à poursuivre son exploitation. Les états financiers doivent être établis sur une base de continuité d'exploitation sauf si la direction a l'intention, ou n'a pas d'autre solution réaliste, que de liquider l'entité ou de cesser son activité. Lorsque la direction prend conscience, à l'occasion de cette appréciation, d'incertitudes significatives liées à des événements ou à des conditions susceptibles de jeter un doute important sur la capacité de l'entité à poursuivre son activité, ces incertitudes doivent être indiquées. Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur une base de continuité d'exploitation, ce fait doit être indiqué ainsi que la base sur laquelle ils sont établis et la raison pour laquelle l'entité n'est pas considérée en situation de continuité d'exploitation.

Pour évaluer si l'hypothèse de continuité d'exploitation est appropriée, la direction prend en compte toutes les informations dont elle dispose pour l'avenir, qui s'étale au minimum, sans toutefois s'y limiter, sur douze mois à compter de la date de clôture. Le degré de prise en compte dépend des faits dans chacun des cas. Lorsqu'une entité a un passé d'activités bénéficiaires et d'accès sans difficulté au financement, il n'est pas nécessaire de procéder à une analyse détaillée pour conclure qu'une base de continuité d'exploitation est appropriée. Dans d'autres cas, la direction devra peut-être considérer toute une série de facteurs relatifs à la rentabilité actuelle et attendue, aux calendriers de remboursement de ses dettes et aux sources potentielles de remplacement de son financement avant de se convaincre du caractère approprié de la base de continuité d'exploitation.

· Méthode de la comptabilité d'engagement

Une entité doit établir ses états financiers selon la méthode de la comptabilité d'engagement, sauf pour les informations relatives aux flux de trésorerie

7 Paragraphe 23 et 24 de l'IAS1 tel que publié par le journal officiel de l'union européenne Règlement (CE) n°2238/2004 de la commission du 29 décembre 2004.

· Prééminence de la présentation :

Il s'agit à ce niveau de conserver la même présentation dans le temps pour des états financiers a moins que :

v Qu'il soit apparent, suite à un changement important de la nature des activités de l'entité ou à un examen de la présentation de ses états financiers, qu'une autre présentation ou classification serait plus adéquate eu égard aux critères de sélection et d'application des méthodes comptables selon IAS 8 (Principes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs);

v Qu'une norme ou une Interprétation impose une modification de la présentation. Une acquisition ou une cession importante, ou encore un examen de la présentation des états financiers, peuvent donner à penser qu'il faille présenter les états financiers de manière différente. Une entité ne modifie la présentation de ses états financiers que si la présentation modifiée fournit des informations fiables et plus pertinentes pour les utilisateurs des états financiers et si la structure modifiée est susceptible de perdurer, de manière à ne pas affecter la comparabilité

· Importance relative et regroupement

Il s'agit à ce niveau de coordonner, classer les différents postes inscrits dans le corps des états financiers ou dans les notes. Ce principe de l'importance relative dicte que pour certains postes dont les montants sont non significatifs et n'étant pas fait l'objet d'une présentation séparée dans le corps des états financiers peuvent être représentés séparément dans les notes. Et en outre les éléments de nature ou de fonction dissemblables doivent faire l'objet de présentation séparée sauf pour contrainte de montants.

· La compensation

Les actifs, passifs, produits et charges ne doivent pas être compensés sauf si cette compensation est imposée ou autorisée par une norme ou une Interprétation. La présentation des états financiers doit être faite dans le respect d'un juste minimum d'information en ce sens que la compensation entre les éléments d'actifs et les éléments

de passif d'un coté et entre les éléments de produits et de charges de l'autre coté ne doit pas avoir lieu.


· Informations comparatives

Sauf autorisation ou disposition contraire d'une norme ou d'une Interprétation, des informations comparatives au titre de la période précédente doivent être présentées pour tous les montants figurant dans les états financiers. Des informations comparatives sous forme narrative et descriptive doivent être incluses lorsque cela est nécessaire à la bonne compréhension des états financiers de la période.

Dans certains cas, des commentaires fournis dans les états financiers pour la (les) période(s) antérieure(s) continuent d'être pertinents pour la période. Par exemple, les détails d'un litige dont le résultat était incertain à la date de clôture de la période antérieure et qui n'est pas encore réglé, sont indiqués dans les états financiers de la période. Les utilisateurs tirent avantage de l'information relative à l'existence d'incertitude à la date de clôture de la période antérieure et aux mesures prises au cours de la période pour lever cette incertitude.

Lors d'une modification de la présentation ou de la classification des postes dans les états financiers, les montants comparatifs doivent être reclassés sauf si ce reclassement est impraticable. Lorsqu'elle reclasse des montants comparatifs, une entité doit fournir des informations sur:

v la nature du reclassement;

v le montant de chaque élément ou catégorie d'éléments reclassé(e);

v la raison du reclassement

Lorsqu'il est impraticable de reclasser les montants comparatifs, l'entité doit donner des informations sur:

v la raison de l'impossibilité de reclassement des montants;

v la nature des ajustements qui auraient été apportés si les montants avaient fait l'objet d'un reclassement.

L'amélioration de la comparabilité des informations entre périodes peut aider les utilisateurs à prendre des décisions économiques, particulièrement en leur permettant d'apprécier les tendances qui se manifestent dans l'information financière à des fins prédictives. Dans certaines circonstances, il est impraticable de reclasser des informations comparatives d'une période antérieure déterminée pour aboutir à la comparabilité avec la période en cours. Il est possible, par exemple, qu'au cours de la (des) période(s) antérieure(s), les données n'aient pas été collectées d'une manière permettant leur reclassement et il est possible que l'on ne soit pas en mesure de reconstituer l'information.

En cas de changement de méthode comptable ou de correction d'une erreur, IAS 8 traite des ajustements imposés au titre de l'information comparative

L'analyse des stocks fait l'objet d'une section suivante. La norme sur les stocks, tout comme IAS 38 (immobilisations incorporelles), IAS 16 (immobilisations corporelles), IAS 36 (dépréciation d'actifs), IAS 40 (immeubles de placement), IAS 17 (contrats de location), IAS 19 (avantages du personnel), IAS 23 (coûts d'emprunt), IAS 37 (provisions, passifs éventuels et actifs éventuels) font parties intégrantes des normes dites d'enregistrement et d'évaluation ; tandis que certaines sont dites de présentation de l'information financière. Il s'agit entre autres de la norme IAS 1 (présentation des états financiers), IAS 7 (les flux de trésorerie), IAS 8 (méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs) et beaucoup d'autres.

Section II : les stocks I. Champ d'application

L'objectif de la présente section est de définir un stock d'après la norme IAS 2, de déterminer le coût des stocks, les méthodes d'évaluation et la détermination des composantes des stocks. D'après la norme IAS 2, les stocks sont des actifs détenus pour être vendus dans le cours normal de l'activité ; des actifs en cours de production pour une telle vente ; des actifs sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le processus de production ou de prestation de services. La présente norme s'applique à tous les stocks sauf8 :

8

Les normes comptables internationales, Gualino éditeur, EJA - PARIS 2006. Page 198

· les travaux en cours générés par des contrats de construction y compris les contrats directement connexes de fourniture de services (voir IAS 11 Contrats de construction);

· les instruments financiers;

· les actifs biologiques relatifs à l'activité agricole et la production agricole au moment de la récolte (voir IAS 41 Agriculture);

La présente norme ne s'applique pas à l'évaluation des stocks détenus par:

· les producteurs de produits agricoles et forestiers, la production agricole après récolte, et les minéraux et produits d'origine minérale, dans la mesure où ils sont évalués à la valeur nette de réalisation conformément à des pratiques bien établies dans ces secteurs d'activités. Lorsque ces stocks sont évalués à la valeur nette de réalisation, les variations de cette valeur sont comptabilisées dans le résultat net de la période au cours de laquelle la variation est intervenue.

· les courtiers arbitragistes de marchandises, qui évaluent leurs stocks à la juste valeur, diminuée des coûts de vente. Lorsque ces stocks sont évalués à la juste valeur diminuée des coûts de vente, les variations de juste valeur diminuée des coûts de vente sont comptabilisées dans le résultat net de la période au cours de laquelle est intervenue la variation.

II. Evaluation des stocks

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. II.1 Le coût des stocks

Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d'acquisition, coûts de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent. Les coûts d'acquisition des stocks comprennent le prix d'achat, les droits de douane et autres taxes (autres que les taxes ultérieurement récupérables par l'entité auprès des administrations fiscales), ainsi que les frais de transport, de manutention et autres coûts directement attribuables à l'acquisition des produits finis, des matières premières et des services. Les rabais commerciaux, remises et autres éléments similaires sont déduits pour déterminer les coûts d'acquisition. Les coûts de transformation des stocks comprennent les coûts directement liés aux unités produites, tels que la main d'oeuvre directe. Ils comprennent également l'affectation systématique des frais généraux de production fixes et variables qui sont encourus pour transformer les matières premières en produits finis. Les frais généraux de

production fixes sont les coûts indirects de production qui demeurent relativement constants indépendamment du volume de production, tels que l'amortissement et l'entretien des bâtiments et de l'équipement industriels, et les frais de gestion et d'administration de l'usine. Les frais généraux de production variables sont les coûts indirects de production qui varient directement, ou presque directement, en fonction du volume de production, tels que les matières premières indirectes et la main d'oeuvre indirecte. Les autres coûts encourus permettant d'amener les stocks à l'endroit et à l'état où ils se trouvent. Mais cependant certains coûts ne sont pas comptabilisés dans le coût des stocks, ils sont comptabilisés en charge. Il s'agit entre autres :

· Les montants anormaux de déchets de fabrication, de main d'oeuvre ou d'autres coûts de production;

· coûts de stockage, à moins que ces coûts soient nécessaires au processus de production préalablement à une nouvelle étape de la production;

· frais généraux administratifs qui ne contribuent pas à mettre les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent;

· frais de commercialisation.

La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts estimés pour l'achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.

Techniques d'évaluation du coût

D'une manière générale, la norme n'autorise que l'utilisation de la méthode FIFO (first in-first out) encore appelée en français premier entré premier sorti ou celle du coût moyen pondéré. Dans certains cas, les techniques suivantes peuvent être utilisées pour évaluer les stocks. Il s'agit de la méthode des coûts standarts et la méthode du prix de détail.

Le coût des stocks qui ne sont pas ordinairement fongibles, ainsi que des biens ou services affectés à des projets déterminés, sera calculé en procédant à une identification spécifique de leurs coûts individuels. La méthode du prix de détail est souvent utilisée dans l'activité de la distribution au détail pour évaluer les stocks de grandes quantités d'articles à rotation rapide, qui ont des marges similaires et pour lesquels il n'est pas possible d'utiliser d'autres méthodes de coûts. Le coût des stocks est déterminé en déduisant de la valeur de vente des stocks le pourcentage de marge brute approprié. Le pourcentage utilisé prend en considération les stocks qui ont été démarqués au-dessous de leur prix de vente initial. Un pourcentage moyen pour chaque rayon est souvent utilisé. Les coûts standards retiennent les niveaux normaux

d'utilisation de matières premières et de fournitures, de main-d'oeuvre, d'efficience et de capacité. Ils sont régulièrement réexaminés et, le cas échéant, révisés à la lumière des conditions actuelles.

La méthode PEPS suppose que les éléments du stock qui ont été acquis ou produits les premiers sont vendus les premiers, et qu'en conséquence, les éléments restant en stock à la fin de la période sont ceux qui ont été achetés ou produits le plus récemment. Selon la méthode du coût moyen pondéré, le coût de chaque élément est déterminé à partir de la moyenne pondérée du coût d'éléments similaires au début d'une période et du coût d'éléments similaires achetés ou produits au cours de la période. Cette moyenne peut être calculée périodiquement ou lors de la réception de chaque nouvelle livraison, selon la situation particulière de l'entité.

II.2 La valeur nette de réalisation

Le coût des stocks peut ne pas être recouvrable si ces stocks ont été endommagés, s'ils sont devenus complètement ou partiellement obsolètes ou si leur prix de vente a subi une baisse. Le coût des stocks peut également ne pas être recouvrable si les coûts estimés d'achèvement ou les coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente ont augmenté. La pratique consistant à déprécier les stocks au-dessous du coût pour les ramener à leur valeur nette de réalisation est cohérente avec le principe suivant lequel les actifs ne doivent pas figurer pour un montant supérieur au montant que l'on s'attend à obtenir de leur vente ou de leur utilisation.

Une nouvelle évaluation de la valeur nette de réalisation est effectuée lors de chaque période suivante. Lorsque les circonstances qui justifiaient précédemment de déprécier les stocks en dessous du coût n'existent plus ou lorsqu'il y a des indications claires d'une augmentation de la valeur nette de réalisation en raison d'un changement de la situation économique, le montant de la dépréciation fait l'objet d'une reprise (c'est-à-dire que la reprise est limitée au montant de la dépréciation initiale) de sorte que la nouvelle valeur comptable est le plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation révisée. Tel est le cas par exemple lorsqu'un élément des stocks qui est comptabilisé à la valeur nette de réalisation parce que son prix de vente a baissé est encore disponible lors d'une période ultérieure et que son prix de vente a augmenté.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe