Les établissements financiers
SFE: Société Financière d'Equipement (
crédit bail, financement de vente à crédit,
véhicule auto, mobilier, matériel)
SOCRES,LOCAFRIQUE, SENINVEST: Société
financière d'investissement ( prise de participation, garantie).
Le Crédit Sénégalais,
établissement financier, a vu son agrément retiré le
18/11/2000 et mis en liquidation
En Décembre 2001, les banques totalisaient un
réseau de 64 agences qui sont réparties dans le territoire
national. Dakar rafle la mise alors que Touba devient de plus en plus fertile
à l'activité bancaire du fait de la concentration d'une
importante quantité de liquidité.
.
Aux termes de l'article 59 de la loi bancaire, les banques et
établissements financiers sont tenus d'adhérer à
l'Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (
APBEF):
" Cette structure nationale organise et entretient les
relations entre ses adhérents, initient des rencontres et concertations
avec les autorités monétaires en vue de faciliter l'exercice par
les établissements de crédit de leurs activités,
présente au gouvernement toute suggestion dans ce domaine, étudie
toutes les questions intéressant la profession.
D'autres structures peuvent être
considérées comme prolongeant ou complétant
l'activité bancaire classique. Il s'agit du Trésor Public, du
Centre des Chèques Postaux, des Systèmes Financiers
Décentralisés, de la Bourse Régionale des Valeurs
Mobilières de l'UEMOA ...
D) Evolution de la situation du système
bancaire
Selon Mario de Zamoraczy, Economiste au département
Afrique du FMI, les réformes avaient pour objectif de doter
l'économie Sénégalaise d'un système bancaire
indépendant, efficace et bien géré, capable de
créer un environnement propice aux affaires, tout en favorisant
l'application des politiques des autorités monétaires. Elles
visaient aussi la réduction de l'intervention de l'Etat ainsi que
l'érection d'une série de mesures susceptibles de consolider les
acquis.
Le système bancaire Sénégalais, d'avant
les réformes était assimilable, à bien des égards,
à un château de cartes. Il se composait de seize banques dont la
plupart, n'était plus solvable.
Après les réformes, le nombre s'est
réduit à neuf banques et cinq établissements financiers
dont chacune présentait une situation financière satisfaisante.
Les indicateurs de performance révélaient une santé de fer
et les établissements étaient tous en règle par rapport
aux règlements de base .
Un processus d'extension et d'activation des services
bancaires s'est déclenché avec de nombreuses innovations en
termes de produits offerts. Seule une banque connaissait quelques
difficultés surmontables. L'Etat s'est sensiblement retiré de la
scène financière avec des participations ne dépassant pas
10% dans les capitaux. Il ne participait plus à la gestion directe et
ses nominations se faisaient sur des bases républicaines.
Cette modification de l'environnement bancaire qui
était devenu libéralisé a suscité une participation
beaucoup plus active des banques étrangères. Pour ce qui concerne
les établissements dont les agréments ont été
étirés, leurs actifs continuaient d'être
réalisés. Une bonne partie des crédits gelés devait
être récupérée permettant l'apurement de certaines
créances, surtout celles de la petite clientèle.
Ces mutations intervenues dans le secteur bancaire
sénégalais se sont matérialisées par le fait que le
Sénégal, de débiteur net en 1988, devenait
créditeur net dans l'UMOA.
Cependant, la suppression des banques de développement
laissait une partie non négligeable de la société à
l'écart du financement bancaire. Leur réintégration allait
nécessiter la revalorisation de la micro finance.
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