V. Les différents Acteurs
Les principaux acteurs sont :
V.1. Les populations périphériques
Elles sont toutes constituées des Groupements villageois
(GV) de production. On dénombre au total dix-sept (17) organisations
paysannes dans la commune reparties comme
suit :
- 4 Groupements Villageois Hommes (GVH)
- 10 Groupements Villageois Femmes (GVF)
- 03 Groupements Villageois Mixtes (GVM)
Soit au total 16 Groupement Villageois de producteurs agricoles
contre un seul groupement villageois Eleveur.
Les domaines d'intervention des organisations paysannes sont des
traits caractéristiques de la situation socio-économique de la
commune. Ainsi ces domaines portent sur :
- l'agriculture: maraîchage ;
- l'élevage : embouche porcine, ovine, caprine et bovine
;
- le commerce : commerce d'oignon, graine de
nérés, beignets et de céréales ;
Les objectifs visés sont une meilleure organisation du
secteur en vue de permettre à chaque membre de tirer le plus de profit
de son activité.
|
|
Serigne Modou SARR, mémoire de fin d'études/
Master spécialisé en Gestion des Aires
Protégées
|
|
Il existe diverses associations, qui peuvent être des
interlocuteurs privilégiés pour la mise en place de projets de
gestion de l'environnement :
> les organisations de chasseurs, notamment à
Ouroubono ;
> les groupements de pêcheurs, à Lapara, Petit
Balé et Boromo ;
> les groupements villageois de culture d'hommes, de femmes
et de jeunes (réalisation
de champs collectifs dont les bénéfices sont
utilisés collectivement ou répartis) ;
> les groupements des producteurs de coton ;
> les groupements de cultures maraîchères.
La situation décrite précédemment est
celle de l'enclave de Boromo, fortement anthropisée, où les
activités sont multiples, le peuplement humain d'origines diverses,
impliquant des relations inter-villageoises complexes qui structurent cet
espace aux fonctions multiples et imbriquées.
Cet espace est délimité au Sud par une aire
protégée, le "Parc National des Deux Balé", dont les
statuts juridiques assurent une utilisation de l'espace différente de
celui précédemment décrit, devant limiter à la fois
l'anthropisation et la dégradation des ressources, par la mise en place
de règles de gestion spécifiques.
V. 2. L'Etat
Il est représenté par l'OFINAP à travers
l'Unité de Conservation de la Faune de Boromo. Cependant les autres
services déconcentrés de l'Etat notamment les Directions
Provinciales de l'Agriculture et celle de l'Elevage doivent être
impliqué dans la conservation de l'aire Protégée.
|