I.2.2.2. Effets sur la santé des hommes
- Prolifération des germes pathogènes
: les tas d'ordures ménagères abandonnées sur les
trottoirs favorisent la prolifération et la transmission des germes
pathogènes par les insectes, vecteurs de transmission des maladies. La
transformation chimique de ces déchets dégage de très
fortes odeurs, dénaturant ainsi la qualité de l'air que l'on
respire et mettant en danger la santé des populations.
- Pollution des eaux : la présence des
déchets toxiques tels que les piles électriques augmente la
concentration des ions métalliques et des métaux lourds dont la
présence, même à dose infime peut s'avérer
catastrophique pour les sols, l'eau potable et par conséquent pour
l'Homme. La mise en décharge du déchet produit des eaux de
percolation, lessivas qui polluent les eaux souterraines et les cours d'eau.
Fort de tous ces effets aussi bien sur l'Homme que sur
l'environnement, divers systèmes de gestion des ordures
ménagères sont mis sur pied par les Etats afin de les
endiguer.
I.3. Les techniques de traitement des ordures
ménagères
Plusieurs techniques de traitement sont
généralement associées aux systèmes de gestion des
déchets. Il s'agit notamment des l'incinération, la mise en
décharge et des opérations de récupération et de
valorisation.
- L'incinération est une
technique de destruction par le feu. Les déchets résiduels issus
de l'incinération sont donc les résidus d'épuration des
fumées (environ 4% du tonnage traité) destinés aux centres
de stockage de déchets dangereux, et les imbrûlés (dits
mâchefers, environ 20 à 25% du tonnage traité) qui peuvent
être valorisés en technique routière, sous certaines
conditions.
- Le stockage est le dernier maillon de la
longue chaîne de collecte, de tri, de valorisation et de traitement des
déchets. Seuls les déchets ultimes peuvent faire
l'objet d'un stockage, appelé plus communément
mise en décharge ou encore enfouissement.
- La mise en décharge reste la plus
couramment utilisée, même comme elle se fait rarement
contrôlée. Dans le souci de limiter la quantité des ordures
ménagères à mettre en décharge et
d'améliorer la production agricole plusieurs filières de
traitement dont une unité de production de compost à partir des
déchets verts et des matières organiques, couplée à
une unité d'expérimentation de production agricole, une
unité de tri sélectif et une « petite »
unité expérimentale d'incinération des déchets
hospitaliers serait indispensable. La mise en décharge se
présenterait alors comme le montre la figure 1.
Figure 1: Le
système de mise en décharge des déchets à
Yaoundé
Mise en décharge
Déchetterie
Planification
Pesage/Tri
Couverture final
Déversement
Couverture intermédiaire
Reprise et réglage
Compostière
Compostage
Drainage Gaz
(En projet)
Drainage des lixivats
Incinérateur
Bassin de décantation
Valorisation
Captage
Eaux épurées
Gaz brûlé
Brûlage
Traitement des lixivats
Collecte du Biogaz
En projet
Source : HYSACAM
Les filières de traitement biologique permettent aussi
de recycler la matière organique fertilisante pour l'agriculture
- Le compostage est un processus
microbiologique de dégradation de la matière organique non
synthétique en présence d'oxygène (en aérobiose).
Selon Fritz (1992), le compostage c'est la
décomposition des matières organiques et leur transformation en
humus par l'action d'un grand nombre de micro-organismes dans un milieu chaud,
humide et aéré. Ce processus permet de transformer les
déchets organiques en compost, amendement organique très riche en
éléments nutritifs. Son équation globale s'écrit
:
Matière organique + O2 Compost + CO2 +H2O +Chaleur
En général, la fabrication du compost se fait de
trois façons différentes selon la disponibilité et les
quantités de déchets que l'on désire traiter. Ce sont : le
compostage artisanal en andain ou en tas, en fosse et en surface. Les meilleurs
rendements du compost sont obtenus quand ils sont combinés aux engrais
chimiques et ceci selon des proportions spécifiques à
l'espèce et conditions agronomiques.
Le compostage extensif en andains retournés est souvent
utilisé dans les pays en développement. L'oxygénation la
plus efficace d'une masse en fermentation est obtenue par un retournement
périodique, qui assure une fermentation homogène. La figure 2 ci
après présente un andain de compostage.
Figure 2 :
Un andain de compostage
Source : Guide de fabrication artisanale de compost
: Fondation Friedrich Ebert, Cameroun, 1994
I.4. Lien entre le traitement des ordures et
l'agriculture urbaine
I.4.1. L'utilisation agronomique des ordures
ménagères
Il est connu depuis très longtemps que, les
déchets animaux et végétaux sont utilisés dans
l'agriculture pour améliorer les terres cultivables. Ces déchets
peuvent être utilisés dans les exploitations agricoles à
l'état frais (ordures de cuisine composées fraîches) ou
décomposés (compost). Selon Ngnikam (1992), le
compost présente les caractéristiques de l'humus. Vu la
composition hétérogène des ordures ménagères
mentionnée plus haut, leur utilisation agronomique ne peut être
possible qu'après les opérations de tri et de recyclage.
I.4.2. La récupération
Selon Akinbamjo et al (2002), la
récupération est une décision qui milite en faveur de la
préservation des ressources naturelles qui circulent et qui peut se
perdre par imprudence dans l'exploitation. La récupération au
sein des agro-systèmes préserve l'environnement interne ou
externe de l'exploitation ce qui réduit en aval le degré de
pollution des déchets. La gestion de la récupération
interpelle la gestion de la collecte et de la gestion de l'exutoire dans
l'exploitation. Temple (2002) relève que dans les
parcelles proches des maisons et dans les bas-fonds, le passage du
système extensif au système semi extensif favorise la
récupération des déchets d'animaux et d'ordures
ménagères ainsi que l'enfouissement des herbes au sol.
I.4.3. Le recyclage des
déchets
Selon l'ADEME (1994), le recyclage peut
être défini comme étant la réintroduction directe
d'un déchet dans le cycle de production dont il est issu, en
remplacement total ou partiel d'une matière vierge (verre, papier,
métal). La valorisation quant à elle, étant l'utilisation
d'un déchet en profitant de ses qualités, soit à la
production de matériaux neufs dans un cycle de production (recyclage),
soit à d'autres fins (utilisation agricole de compost, production
d'énergie à partir de l'incinération des déchets).
Selon Ta Thu Thuy (1998), la récupération de
matériaux recyclables réduit la quantité de déchets
à traiter de 20 à 25%.
Akinbamijo et al (2002) soulignent que dans
un système d'exploitation agricole, les sous-produits utilisés
comme fumier au-delà de leur rôle de restitution des
éléments nutritifs exportés du sol après
récolte jouent d'autres rôles. Le recyclage contribue par un effet
direct à pourvoir les éléments nutritifs à la
plante, à maintenir ou à accroître le niveau de
matière organique du sol et dans le sol, à accroître les
capacités de rétention et d'infiltration d'eau dans le sol. De
par ses effets sur les propriétés physiques du sol et la vie des
micro-organismes et animaux du sol, le recyclage des déchets contribue
à l'équilibre entre la fumure ou la matière organique du
sol, l'apport de nutriments, et le rendement de récoltes. Il contribue
également de moitié aux besoins intrants en azote et potassium,
et réduit de près de 25% les dépenses liées
à l'achat des intrants chimiques.
I.4.4. Les rejets urbains et
l'agriculture
La question du traitement des ordures ménagères
préoccupe malheureusement très peu nos sociétés.
Pourtant une approche simple consiste à favoriser le recyclage d'une
partie des rejets urbains dans l'agriculture selon des méthodes et des
normes acceptables.
On constate actuellement qu'il n'y a pas de lien entre le
traitement des ordures et l'agriculture (Figure 3).
D'un coté, les villes produisent de grandes quantités de rejets
riches en eau, en matière organique et minéraux qui sont
évacués directement dans la nature, dans les cours d'eau, soit
éliminés par enfouissement dans les décharges par
incinération soit par traitement en station d'épuration. De
l'autre côté, l'AUP est contrainte à l'intensification,
consomme de grandes quantités de fertilisants (le plus souvent
importés) et d'eau puisée dans les ressources en eau potable
(réseaux, fleuves, nappes). Une nouvelle stratégie
(Figure 4) pourrait, au contraire, viser à
créer (ou recréer) des liens entre le traitement des ordures et
l'agriculture, sans remettre en cause le développement industriel et
économique des villes. Cette stratégie repose sur des techniques
de traitement des ordures devant aboutir à des coproduits facilement
utilisables par l'agriculteur, sans dangers pour la santé et avec risque
minimum sur le milieu naturel. La situation actuelle en absence de lien entre
les ordures et l'agriculture se présente comme suit :
Figure 3:
Situation actuelle : absence de lien entre déchets et agriculture
La nouvelle stratégie que
l'on pourrait mettre en place pour récupérer et valoriser les
ordures ménagères se présente de la manière
suivante :
Figure 4 : Nouvelle stratégie :
créer des liens entre déchets et agriculture
Source : Smith, O.B. et al, 2004,
p.144
I.5. L'agriculture urbaine et
périurbaine : une activité montante et controversée
L'activité agricole urbaine et périurbaine
s'inscrit dans un contexte historique et regroupe entre autres l'exploitation
des cultures maraîchères, vivrières et du petit
élevage. Plusieurs raisons ou motifs militent en faveur de cette
activité. En dépit des contraintes foncières et
environnementales qui lui sont attachées, l'impact
socioéconomique au niveau familial et macroéconomique est connu.
A l'échelle d'un pays, le but d'une politique agricole est de rassembler
les dynamiques, à mettre en oeuvre pour augmenter les récoltes,
développer le cheptel, maximiser les recettes d'exportation,
intéresser ou développer l'emploi rural, respecter
l'environnement, fournir les recettes à l'administration, etc.
Dans le milieu périurbain en particulier, cette
politique prévoit des stratégies d'appui au développement
et à la consolidation des activités agricoles, ce qui pourra
contribuer d'une part à la lutte contre le chômage et le
sous-emploi urbain, en assurant un revenu à ces nouveaux agriculteurs,
et d'autre part, à mieux maîtriser la stabilité des prix
sur les marchés urbains. Cette forme d'agriculture qui participe
quotidiennement à l'alimentation de la ville, notamment en produits
frais est confrontée à diverses difficultés dont
l'accès à la terre qui menace sa pérennité et rend
précaire cette activité.
I.5.1. Les acteurs de l'agriculture urbaine et
périurbaine
Il est important de noter la grande diversité des
acteurs rencontrés en milieu urbain et périurbain, à
savoir : les producteurs, les ouvriers agricoles, les producteurs du
matériel végétal, les fournisseurs d'intrants
agricoles.
Les Producteurs (Agriculteurs professionnels)
sont ceux pour qui l'agriculture constitue la seule, si non la principale
source de revenus en milieu urbain et périurbain. On recense parmi les
producteurs : des ménagères, des licenciés d'entreprises
privées et publiques, des retraités, des chômeurs, etc.
Les ouvriers agricoles sont souvent des
personnes qui mettent leur force de travail à la disposition des
exploitants agricoles. Les agriculteurs occasionnels sont des
hommes et des femmes pour qui l'agriculture en milieu urbain constitue une
seconde activité. Les horticulteurs sont en général des
hommes qui produisent et vendent des fleurs, des plantes d'ornement, les arbres
fruitiers.
Les producteurs du matériel
végétal, Il s'agit principalement des
hommes qui ont fait de la production du matériel végétal
ou la production des semences leur profession. On y trouve surtout des
techniciens agronomes qui produisent et vendent les plants greffés, les
plantes oléagineuses, et des semences (mais, haricot) pour revendre aux
agriculteurs urbains et périurbains.
Les fournisseurs d'intrants agricoles, l'on
distingue parmi eux les grandes firmes de production et de commercialisation
des produits phytosanitaires, les commerçants grossistes
spécialisés dans la vente d'intrant, les demi-grossistes et
même les détaillants. Les élèves et
étudiants représentent la catégorie
d'exploitants agricoles qui n'apparaissent que pendant les grandes vacances
scolaires (juin - septembre).
I.5.2 Les fonctions de l'agriculture en
ville
Aujourd'hui, l'AUP connaît un essor fulgurant du fait de
la croissance urbaine accélérée. Le plus souvent
motivée par la recherche de la sécurité alimentaire et
l'amélioration du bien-être des citoyens, elle contribue à
alimenter de manière non négligeable les différents
ménages de toutes les couches de populations des villes des pays en
développement et d'assurer leurs moyens d'existence dans la
cité.
Contribution à l'approvisionnement alimentaire
: ces agriculteurs contribuent véritablement à
l'approvisionnement alimentaire de part la diversité et la
quantité de leur production. L'AUP sert également "d'amortisseur"
pour les moins pauvres durant les périodes de crise afin de maintenir
certains niveaux de sécurité alimentaire. Les nombreux
agriculteurs urbains de sexe féminin sont surtout susceptibles de se
servir du revenu provenant de l'agriculture pour nourrir leurs familles.
Contribution à la résorption du
sous-emploi : Dans la ville de Bertoua comme dans certaines villes
africaines, beaucoup de citadins développent le petit élevage de
bétail (porcs, lapins) de volaille (poulets, canards), produisent des
légumes, condiments, fruits et fleurs (CIPRE, 2002).
Cet engouement pour ce type d'activité est dû d'une part aux
habitudes culturelles mais aussi au chômage et à la
pauvreté qui frappent les jeunes qui y voient un refuge.
Face à cette situation, l'agriculture apparaît
comme une nouvelle potentialité d'emploi pour certains ; les femmes et
les jeunes étant aujourd'hui les principaux acteurs, cette
activité est devenue importante au fil du temps. La commercialisation
des produits et leur transformation dans la restauration de rue emploient
également beaucoup de femmes et de jeunes qui y voient une source
importante de revenus
Contribution à l'aménagement urbain et
périurbain : L'horticulture urbaine (maraîchage et
floriculture) permet de conserver des espaces verts au sein de l'espace
bâti, elle a une valeur écologique réelle. Elle
recèle des richesses végétales et fauniques non
négligeables pour le maintien de la biodiversité. Les
différentes facettes de sa fonction environnementale mettent en
évidence que son exploitation à des fins agricoles et sa
protection peuvent contribuer au maintien de l'équilibre
écologique de la région dans son ensemble. C'est d'ailleurs fort
du rôle qu'il joue dans l'aménagement urbain que la journée
mondiale de l'environnement a été célébrée
le 05 juin 2005 sous le thème « Des villes vertes, un plan pour
la planète... ».
Contribution au recyclage des déchets :
La modernisation et l'intensification des systèmes de
production induisent une plus forte utilisation d'intrants. Les producteurs
essayent de répondre à cette demande par le recyclage de
différents types de déchets. En milieu périurbain, la
plupart des petits maraîchers possèdent également des
animaux ; ils peuvent donc valoriser le fumier et les sous-produits de
maraîchage. Les activités de récupération et
valorisation des déchets urbains emploient plusieurs personnes.
Contribution au renouvellement de l'oxygène de
l'air : La végétation urbaine ainsi constituée
par les plantes agricoles, améliore la qualité de l'air en
piégeant les émissions de gaz issues de carburants fossiles, et
l'évaporation rafraîchit l'atmosphère.
II. Revue de la littérature
Dans cette étude, il s'agit de passer en revue les
ouvrages relatifs à la gestion des ordures ménagères d'une
part et à l'agriculture urbaine et périurbaine d'autre part.
L'objectif étant d'établir la démarcation existante entre
notre étude et celles de nos prédécesseurs.
II.1. Littérature
sur la gestion des ordures ménagères
Beaucoup d'auteurs ont écrit des ouvrages relatifs
à la gestion des ordures ménagères. Nous nous pencherons
sur quelques productions littéraires y afférentes.
Kengne Fodouop (1991) réalise une
étude globale des petits métiers de rue en parlant du rôle
primordial que ceux-ci jouent dans l'activité socio-économique de
la ville de Yaoundé en ce sens qu'en 1989, ils fournissaient de l'emploi
à « 24,4 % de la population active et couvraient les
besoins fondamentaux de la majorité des habitants de cette
cité. ». Et parmi ces petits métiers figurent
l'artisanat utilitaire où les pratiquants fabriquent divers objets
à partir des vieilles tôles, de bidons, de pneus hors usage, etc.
L'analyse de cette situation nous permet d'entrevoir que les artisans
récupérateurs assouvissent leurs besoins fondamentaux (se
nourrir, se vêtir, avoir accès à l'éducation...)
ainsi que ceux de leurs familles. Bien plus, ces activités ne
constituent qu'un moyen de lutte contre la misère sociale.
Zoa (1996) relève que l'ampleur de la
crise économique pousse toutes les catégories sociales à
inventer les mécanismes d'adaptation à la misère ambiante.
Aussi les populations de nos cités transforment-elles les poubelles de
la honte en poubelles de survie, car comme elle le déclare
elle-même (1996 ,138), « on y trouve des
élèves conscients de leur double statut
d'écolier-fouilleur, des chefs de familles hommes et femmes assumant bel
et bien leurs responsabilités grâce à la
récupération des déchets ». Cette
affirmation montre que les poubelles contiennent d'énormes ressources
récupérables et recyclables donnant lieu à un
« gagne pain » pour cette catégorie de personnes.
Ta Thu Thuy (1998), quant à elle met
en relief l'ampleur du problème des déchets dans les villes
africaines lié au rythme de croissance de ces villes et à
l'inefficacité des stratégies de gestion mises sur pied. Elle
propose des axes d'intervention aussi bien au plan local, national que
régional parmi lesquels ceux de la récupération et du
recyclage des déchets qui, selon l'auteur, constituent un nouveau vivier
des activités et d'emplois urbains.
L'étude menée par Ekouma (1999)
s'intéresse uniquement aux « vrais responsables»
du problème des ordures ménagères à Yaoundé.
Il ressort de son étude que les mentalités des populations, le
polycentrisme décisionnel, sont à l'origine des problèmes
de gestion des ordures. Il jette l'anathème sur les
« Yaoundéens », mais n'apporte pas des
solutions réalistes au problème d'insalubrité. Si non que
la ville et ses quartiers demeurent sales.
La Banque Mondiale (1992) présente le
recyclage des objets municipaux comme moyen de réduire les coûts
et les risques d'environnement. Cette politique est l'apanage des seuls pays
industrialisés. Les pays en voie de développement devraient en
faire un exemple. Elle a le double avantage de réduire le degré
d'insalubrité mais aussi le taux de chômage par l'octroi de
l'emploi.
Le rapport final de l'ONG ERA-Cameroun (2002)
nous présente un vaste Programme visant la mise en place des structures
de pré-collecte de déchets en milieu urbain. Ce rapport
présente l'importance que pourraient avoir ces structures dans le
circuit de collecte des ordures.
Au regard de tout ce qui précède, il est
convenable de se pencher sur la littérature de la ville afin de mieux
cerner la difficulté à maîtriser la gestion des ordures
dans les villes africaines.
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