1.6.4. Modèles d'exploitation 
A partir des données recueillies et traitées, et
leur compilation, trois modèles d'exploitations sont retenus pour les
simulations. Leurs caractéristiques figurent sur le Tableau 3
suivant. 
Tableau 3 : Modèles
d'exploitation 
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 Modèles-types 
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 Opérateur privé Union de producteurs
Association de 
producteurs 
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% d'accroissement de la production en
variétés améliorées 2003-2005 
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 100 5 à 20 
moyenne : 14 
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 0 (petites exploitations) à 50 (grandes
exploitations) moyenne : 13  
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opérateurs privés produisant à
grande échelle, et disposant de capitaux propres
élevés. 
organisation de plusieurs associations de producteurs
(>20) 
organisation d'exploitations individuelles (>10)
en association 
Description 
  
Part de la spéculation dans les AGR 
33% 35% 46% 
Surface moyenne en Variétés
Améliorées 
40 ha 67 ha 3,3 ha 
% main d'oeuvre agricole salariée 
100 20 à 35 
moyenne : 27 
20 (petites exploitations) à 95 (grandes
exploitations) moyenne : 67  
Raison de choix de la spéculation 
opportunités de vente ou tendance
générale 
opportunités de vente ou tendance
générale du groupement 
tendance générale du groupement 
Moyen à long terme : 5 à 10 ans 
Immédiats à moyen terme (3 à 5 ans) 
Immédiats (petites exploitations) à
moyen terme (3 à 5 ans) 
Terme des objectifs 
  
Priorisation de la qualité agronomique 
1ère à 3ème
priorité 1ère priorité 1ère
priorité 
Plan d'amélioration de la qualité 
   | 
 investissement sensibilisation, 
investissement aucun ou investissement 
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Une exploitation paysanne cultive en moyenne 0,33 ha de
variétés améliorées. Si les opérateurs
utilisent exclusivement de la main d'oeuvre salariée, on retrouve une
certaine homogénéité dans les besoins en main d'oeuvre des
membres d'unions (20 à 35%) tandis que la variabilité est grande
entre les membres d'une même association (20 à 95%). Cette
tendance de variabilité se retrouve dans l'accroissement de la
production de variétés améliorées. La moyenne est
de 13 à 14% pour les exploitations paysannes individuelles.
Effectivement, les associations sont les plus sujettes aux risques liés
à la production pour la faible diversification de leurs sources de
revenus. 
En outre, les opérateurs et les unions sont plus
tournés vers l'écoulement et la valorisation des produits, tandis
que pour les associations, la décision de produire provient notamment de
tendances générales. En conséquence, la production est
mieux planifiée pour les premiers. 
Les trois cas-types s'accordent sur la priorisation de la
qualité agronomique et sur le fait qu'une amélioration de la
qualité passe le plus fréquemment par des investissements. 
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