L'eau au service de colonisation :
La première étape de la politique hydraulique est
diffère depuis 1882 au 1912 au Maroc. Mais il y avait un autre type de
colonisation, les autorités française cherche a intéresse
les grands investisseurs au lieu de suivre la politique des colonisation de
peuplement. La première vague de la population européenne est
arrive avant 1914 au Maroc, permettant d'établir quelque 21000.Des le
début, la conurbation atlantique Casablanca- Rabat- Kenitra attire
beaucoup, et la ruralisation ne sera que progressive. Elle se fait par
avancée vers les villes de l'intérieur et les régions
potentiellement riches comme le Rhab, les plaines de la Chaouia, d'Oujda, du
Sais entre Meknés et Fése,...
Ce visage spécifique de la colonisation marocaine
explique que la priorité de l'équipement soit allée aux
villes, dont l'aménagement passionnait lyauty. Le premier barrage, Sidi
Said Maachou, sur l'Oum er Rbia, est construit à partir de 1926 pour
approvisionner Casablanca en eau, puis en électricité.
L'administration de l'agriculture et celle des travaux publics vont vite
s'opposer sur les priorités, mais la pression des gros colons, avec
à leur tête Gaston Lebault, président de la chambre
agriculture de Casablanca, va hâter la réalisation d'un ouvrage
destiné à l'irrigation sur l'oued Beht, le barrage d'El Kansera.
Et le rythme va changer avec l'arrivée, en 1925, du gouvernement
général Steeg, de retour d'Algérie, ou on le surnommait le
« gouverneur de l'eau ». (14)
Entre 1830, date de colonisation de l'Algérie, et les
année 1920, seuls les besoins d'établissement des population
européennes ont conduit à quelques travaux hydraulique
importante. Les échecs techniques et les hésitations sur
l'hydraulique agricole font qu'on n'est guère allé plus loin.
Mais les choses vont changer.
La construction des barrages au Maroc a connu plusieurs
époques qui correspondent à des évolutions du
protectorat :
Une première période voit la construction
d'ouvrages pour l'alimentation des villes en eau et en
électricité. Il s'agit se SIDI SAID Maachou, sur l'Oum er Rbia ,
en 1929, de Oued Melleh, sur le fleuve de même nom, en 1931 et de Alie
Thelat, sur l'oued Laou, en 1934. Ces barrages desservent les villes de
Casablanca, Tétouan, Ceuta et Tanger.
La deuxième période s'ouvre au milieu des
année 1930 :l'eau mobilise est dévolue en partie à
l'hydroélectricité pour les activités industrielles
naissantes dans les villes et en partie à l'irrigation. Il s'agit d'El
Kansera, sur l'oued Beht, achevé en 1935, Lalla Takerkoust, sur l'oued
N'fis, la même année, ainsi que Kasba Tadla, sur tout
dépend du point de vue auquel on se place. La construction des barrages,
interrompue par la seconde guerre mondiale, reprendra après 1945 et
verre la mise en chantier de cinq barrages nouveaux.
Barrages
|
Année de construction
|
Capacité de mobilisation
hm3
|
Sidi Said Maachou
|
1929
|
2
|
Oued Mellah
|
1931
|
18
|
Kasba Tadla
|
1933
|
1
|
El Kansera
|
1935
|
220
|
Lala Takerkoust
|
1935
|
52
|
Ouezzane
|
1937
|
|
Imfout
|
1946
|
83
|
Zamrane
|
1950
|
|
Daourat
|
1950
|
24
|
Bin el Ouidane
|
1953
|
1500
|
Ait Ouarda
|
1954
|
4
|
Ali Thelat
|
1934
|
25
|
Dans La période coloniale la plus part des projets
hydraulique étaient faite pour satisfaire les besoin des populations
européennes installés au Maghreb. Depuis la fin de 19eme
siècle, jusqu'aux l'indépendance, la France a construit plusieurs
barrages - mal placé quelque fois -qui sont concéderaient comme
l'infra structure hydraulique de Maghreb colonialisé. La période
suivante après l'indépendance elle est plus importante car elles
représentent le développement économique et
l'indépendance alimentaire des peuples après des longues
années de la conquête.
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