3/ La géopolitique conflictuelle de l'eau
A/ Les confrontations pour le contrôle
hydraulique :
L'eau a marqué un rentré remarquable sur la
scène de politique internationale comme un enjeu stratégique.
Matière rare et irremplaçable, l'eau a été la cause
de plusieurs conflits au 20e siècle. Et d'après les
experts le monde se dirige vers des conflits pour l'eau dans tous les
niveaux ; nationaux, régionaux et internationaux. Le siècle
précédent a connu des tensions de déférent
degré et notamment dans les zones qui connaissaient un
déséquilibre hydraulique, comme au nord et sud de l'Afrique, au
Proche -Orient et en Amérique centrale.
D'après le géographe Américain Aron
Wolf ; la seule vrai guerre de l'eau connue remonte à 4500 ans .Il
s'agit de deux cités mésopotamiennes à propos de Tigre et
de l'Euphrate, dans le sud de l'Irak actuel.
Mais la planète aura de plus en plus soif et des
besoins de plus en plus grand. I l y a consensus sur le diagnostic :
toutes les études le confirment. Face à une demande croissante,
l'offre sera encore plus limitée, et les
déficits «hydrauliques » iront croissante aussi.
Il n'est donc pas surprenant d'assister à une
militarisation du vocabulaire à propos du statut de ce bien patrimonial
économique et sociale. D'où les formules :
la « bataille de l'eau » ou « pour
l'eau », l'eau « nouvel enjeu stratégique
mondial », la géopolitique, la géostratégie de
l'eau, ou encore l' « hydropolitique »,
l' « hydrodiplomatie », les
« hydroconflits ». (22)
On peut distinguer deux type des conflits hydraulique
intraetatiques et interétatiques. Les premières ne sont pas les
plus dangereuses, sauf pour la stabilité des régimes politiques
en place. Dans de nombreux pays du tiers monde, la rareté de l'eau et
son coûte exorbitant ont déjà déclanche des
émeutes, des révoltes et des crises grave ; en Afrique, en
Asie, et en Amérique Latine. Les plus récent ont eu lieu en
Bolivie, en Ethiopie, en Erytherée, en Inde, et en Chine. Dans certains
cas, les fleuves entre un facteur des tension inter et intra étatique
comme (le Nil, le Tigre et L'Euphrate, et le Jourdain). (Carte
4 ,5 )
Les situations hydroconflictuelles touchent aussi des zones
(conflits interétatiques).Elles ont étés étudies
par plusieurs chercheurs et spécialistes, et parmi eux Jaques Sironneau
dans son ouvrage (l'eau en tant qu'un enjeu politique et stratégique),
et aussi Frederic Lasserre.
Carte 4 :
(22) Yves Jean clos, l'eau arme stratégique aux
21e siècle .page9
Ce dernier aPublié un tableau qui indique les fleuves
posant problème, de l'intensité, et des conflits
interétatique varie (tension, négociation, crise, conflits
ouverts), en fonction des enjeux
(Accès à l'eau, détournements des eaux,
quota internationaux, irrigation, barrages, dépendance extrême
vis- a -vis des voisin). Carte 5
Rivière, fleuves
|
Etat casernés
|
Objet du conflit
|
-Brahmapoutre, Gange,
Farakka
-Mékong
-Saluen
-Aquifère cisjordanien, Jourdain, Litani, Yarmouk
-Nil
-Lac Tchad
-Okawanongo
-Danube
-Elbe.
-Meuse, Escaut.
-Szamos.
-Tage.
-Baie de Saint Laurent.
-Colorado, Rio Grande.
-Great Lakes.
-Lauca.
-Parana.
-Cenepa.
|
ASIE
-Bangladesh, Inde, Népal.
-Cambodge, Laos, Thaïlande,
Vietnam.
-Tibet, chine, Birmanie.
-Israël, Jordanie, Liban,Syrie.
(carte 5)
AFRIQUE
-Egypte, Ethiopie, Soudan.
-Nigeria, Tchad.
-Namibie, Angola, Botswana
Carte (4)
EUROPE
Hongrie, Slovaquie
-Allemagne, Tchéquie.
-Belgique, Pays-Bas.
-Hongrie, Roumanie.
-Espagne, Portugal.
AMERIQUES
-Québec, Etats-Unis.
-Etats-Unis, Mexique.
-Canada, Etats-Unis
-Bolivie, Chili.
-Argentine, Brésil.
-Equateur, Pérou.
|
*Alluvions, barrage, inondation, irrigation, quota
internationaux.
*inondations, quotas internationaux.
*Alluvions, inondations
*détournement d'eau, cotas internationaux.
*Alluvion, détournement d'eau, irrigations, inondation,
quotas internationaux.
*Barrage.
*détournement d'eau.
*pollution industrielle.
*Pollution industrielle, salinité des eaux.
*Pollution industrielle
*Répartition des eaux.
*Répartition des eaux
*Aménagements hydraulique.
*Pollution chimique, quotas internationaux, salinité.
*Pollution.
*Barrage, salinité.
*Barrages, inondations de terres.
|
Il y a sept états qui sont en conflits concernant le
Moyen-Orient, et sciez en Asie, prés de vingt cinq en Afrique, et
même en Europe et Amérique du nord. Ils existent des
problèmes sur le Danube, Elbe, la Meuse, l'Escaut, le Szamos, et le
Tage. Et aussi les grandes lacs, la baie du Saint-Laurent, le Colorado, et la
Rio Grande.
L'inadéquation croissante entre la demande de l'eau et
l'offre limitée, sans négliger son prix, est la cause principale
et naturelle des conflits interétatiques .Les explications des conflits
lies à la question de l'eau sont insuffisantes, car ils convient
d'ajouter quelques facteurs attaches aux rivalités ethniques, au
racisme, ..., ceux relatifs aux rivalités et ambitions
régionales ; aux impérialismes locaux et aux
rivalités religieuses ; et revendications territoriales.
Au Moyen-Orient, l'eau et comme en Afrique ou en Inde, un
enjeu économique et stratégique vitale, conditionnant la vie de
tous les jours. Mais elle prend en plus pour la Turquie la dimension d'un outil
politique tout à fait particulier. Sa position en amont des fleuves
transfrontières que sont le Tigre et l'Euphrate, par rapport a la
situation en aval de la Syrie et l'Irak, donne à la Turquie le
contrôle des deux cours et lui permet d'utiliser l'eau ,en premier, au
mieux de ses propres besoins agricole et industriels. La Syrie et l'Irak sont
dépendants d'un pays tiers pour une ressource dont ils ne peuvent se
passer .La Turquie n'est pas seule à bénéficier d'une
situation comparable, d'autres cas se présentent à l'esprit comme
celui de l'Ethiopie avec la possible mise en valeur du Nil bleu.
Dans le cas du Tigre et de l'Euphrate, une série
de conditions particulières peuvent, d'ici une dizaine d'année,
transformer les eaux de ces deux fleuves mythiques en enjeu à haut
risque. Pour les trois pays riverains : un climat semi-aride ou
très aride, une disparité des ressources naturelles, qui rend
certains riches en pétrole mais pauvre en eau. Une longue
expérience de gestion aquifère, peu économe mais difficile
à faire évoluer. Un accroissement démographique lié
a une urbanisation rapide, une volonté politique d'auto-sufisance
alimentaire et par conséquent une agriculture en plein
développement. Et le tous sur fond omniprésent de conflit
israélo-arabe, point de référence de toutes les relations
internationales
L'eau bien commun de
l'humanité :
(Carte2
dans cette zone. L'eau devient donc aussi un
élément de relations commerciales puisque tout un réseau
de propositions diverses, d'échange ou de vente, se noue dans la
région. Mais les antagonismes millénaires et les guerres
successives ont crée un climat de suspicion. Tel toutes les tentatives
de partage ou de coopération éventuelles sont d'avance
considérées par les parties en présence comme une ruse
pour prendre un avantage. (23)
Les politiques de développement économique et
sociale lies directement a la construction des barrages, a perturbé de
plus en plus les relations entres les pays riverains .Pour la Turquie le Projet
de Grand Anatolie (GAP) conçue dans les année 70, est
considère comme une source d'énergie alternative au
pétrole. L'immense projet contient 21 barrages et 17 centrales
hydroélectriques,il est destiné a dompter les eau de l'Euphrate
(32 milliards de m3 par ans) dont 34% des eaux du Tigre, soit 43 milliards m3
par an. Il contribuera à 53% des besoins en électricité du
pays et irriguera une surface de 1,7million d'hectares située le long
de la frontière syrienne, une surface qui représente 25% des
terres irrigables du pays. Le coût totale du projet est astronomique,
puisqu'au moment de la fin des travaux devrait atteindre les 33milliard de
dollars, plus une dizaine de milliards supplémentaires pour terminer la
totalité de aménagement .Le barrage Atatürk est le coeur de
se grand projet, le neuvième plus grand
(23) L'eau un levier de puissance pour la Turquie.
Bernadette d'ARMAILLÉ.
barrage du monde .Il mesure 169metres de haut, et une
capacité d'irrigation de plus 100000 km² est capable de produire 27
milliards de kw/an.
Le Tabqa un barrage syrien qui mesure 4,5 km de long pour
une largeur de 512m à la base et de 19m à la crée,
emmagasine 41 millions de m3, a été construit par les
soviétiques. Il est considère comme une base de
développement économique et sociale de la Syrie. Il a
été mise en service en avril 1974 pour irriguer environ 640000
hectares, et fournir de l'électricité avec une centrale
hydroélectrique de 800mw, donc il représente 75% d'énergie
électrique ; 26 km plus loin en aval se trouve le barrage d'Al
Baath, d'une capacité de retenue de 90 millions de m3, il produit 360
millions de m3 par an ; enfin tout à fait en amont se trouve le
barrage de Tichrienne à vocation électrique.
La situation pour les Irak est plus désastreuse
par apport La Turquie et la Syrie. Car la guerre a détruit presque toute
sa base économique.
La tâche énorme à laquelle l'Irak doit
actuellement s'atteler est la remise en route de la totalité de ses
installations détruites par les bombardements pendant la guerre du
Golfe.
Tous les sites de production
d'électricité ont été détruits,
entraînant de grandes difficultées pour l'approvisionnement en eau
potable et le retraitement des eaux usées. Une équipe de
l'université de Harvard a compté que sur les 20 centrales du
pays, 17 avaient été touchées dont 11 totalement
détruites (24). Le barrage qui porte le nom de Saddam dam (ou
Mosul dam) sur le Tigre, dans la province de Neinawa, qui produisait 1 034
Mw, a été fortement endommagé. La facture pour la
reconstruction de l'ensemble de ces infrastructures se monterait à
quelque 20 milliards de dollars.
La Turquie, la Syrie et l'Irak ont depuis les
années 60 essayé de gérer conjointement les fleuves qu'ils
sont obligés de partager (25). Mais les résultats ont
été peu probants et se sont plutôt réduits à
la mise en oeuvre de gestions nationales qui, par manque de consultations et
d'information réciproques, ont conduit à des
incompréhensions et des craintes cumulées.
Le seul véritable accord qui existe à propos des
eaux de l'Euphrate a été signé le 29 mars 1946 entre la
Syrie et la Turquie obligeant les deux parties à informer l'Irak des
plans d'aménagement prévus et à essayer de gérer au
mieux les intérêts de chaque Etat. Les problèmes ont
débuté à partir du moment où les premiers barrages
construits, le Keban en Turquie et le Tabqa (Al Thawra) en Syrie, ont
commencé à être remplis entre 1973 et 1975. Lorsque les
Syriens, en 1975, ont mis en eau le réservoir de leur barrage de Tabqa,
réduisant
(24) Thomas Naff et Ruth C. Matson, Water in the
Middle East : Conflict or Cooperation, Boulder, Westview 1984.(5)
ONU document A.5409, numéro de vente 63 V 4, p. 192.
d'un quart le niveau des flots passant en Irak, ils n'avaient
à l'époque consultée aucun de leurs voisins, argument que
reprend aujourd'hui Ankara pour justifier sa propre conduite. Les Irakiens
avaient alors violemment réagi et aussitôt massé des
troupes à la frontière, menacé de bombarder le barrage. Le
conflit dura deux mois et fut résolu grâce à la
médiation des Saoudiens et probablement des Soviétiques,
constructeurs de l'ouvrage. De nombreuses discussions techniques ont par la
suite eu lieu entre les trois pays. Mais ce la n'a pas empêche les
Syriens de réagir vigoureusement lorsque les Turcs ont, du 13 janvier
au 12 février 1990, stoppé les eaux du fleuve pour commencer
à remplir le réservoir Atatürk.
D'autres facteurs s'ajoutent au
contentieux et donnent de l'ampleur au conflit : Damas soutient le PKK
marxiste (Parti des travailleurs du Kurdistan). Elle a hébergé
son chef Abdullah Ocalan, et elle offre même des camps
d'entraînement dans la plaine de la Bekaa. La Turquie accuse Damas
d'avoir facilité les franchissements des frontières par les
membres de PKK. En représailles, le président Özal menace de
retenir les eaux de l'Euphrate, et en réponse Afez el Assad donne
à nouveau un signe d'aide ponctuelle au mouvement terroriste. Un
protocole de l'accord de 1987 (laisse passe 500L/se), réactivé le
17 avril 1992 par le ministre turc de l'intérieur, Issmat Sezgin et son
homologue syrien Muhammad Harba, prévoit des échanges
d'information en matière de sécurité et aussi qu'aucun
parti ne doit offrir l'asile aux différents mouvements d'opposition.
Enfin, la revendication syrienne sur la province d'Hatay resurgit
périodiquement : Hatay, le sandjak d'Alexandrette, a
été cédée par la France à la Turquie en 1939
pour empêcher celle-ci de rejoindre les forces de l'Axe, mais a toujours
fait l'objet d'une revendication par la Syrie (25) .Qui pourrait au
besoin fomenter des troubles parmi les quelque 40 % d'arabes qui y vivent.
Pour tenter de forcer Damas à reconnaître sa souveraineté
sur cette province, Ankara cherche à lier un accord sur l'Euphrate avec
un accord sur l'Oronte (Asie). l'Oronte c'est un fleuve qui prend sa source au
Liban, pas très loin du Litani, passe en Syrie, sert sur 40 km de
frontière entre la Syrie et la Turquie pour se jeter enfin dans la
Méditerranée. (26)
La situation hydropolitique de Proche-orient elle
beaucoup plus compliqué. Une grande sensibilité de la question
de l'eau, denrée stratégique et fortement politisée,
conduit les parrains du processus de paix israélo-arabe à
créer une commission destinée à rapprocher la position des
parties en conflit sur le partage et la gestion des ressources hydrauliques
(25)Country Report : Syria, (Economist Intelligence
Unit), n° 4, 1987.
(26)Sur le
Sandjak voir la bibliographie proposée par la revue Historiens et
géographes, n° 336, mai-juin 1992, p. 159.
palestiniennes, d'Israël, de la
Jordanie et de la Syrie. Les négociations de paix syro-
israéliennes ont échoué notamment sur le problème
lié à la délimitation des frontières communes et
l'accès aux eaux du lac de Tibériade.
Le contentieux de l'eau qui marque cette région, est
lié à la géographie physique. La majorité des eaux
sont salées (la fosse d'effondrement avec la mer morte). Le seul point
d'eau douce
c'est le Golan jusqu'au lac de Tibériade. Il faut remonter
cette eau de -200m à +800m vers Jérusalem. Les stations de
pompage sont de véritables enjeux. Les Israéliens ont
foncé , dés le début vers Tibériade ;
dans les accords d'Oslo. Les Palestiniens n'ont pas été vigilants
avec les problèmes d'hydraulique et les nappes. La consommation de l'eau
en Israël par personne est 3 à 4 fois supérieure à la
consommation des Palestiniens dans les territoires occupés sous
l'autorité palestinienne. La quantité de l'eau Cisjordanie est
estimée à 800-850 millions de m3 et celle Gaza à 50-80
millions de m3.Ces ressources permettent à Israël qui les domine,
compenser son déficit hydraulique. 82% à 90% de l'eau extraite de
la Cisjordanie sert à la consommation des Israéliens ; les
palestiniens ne bénéficient que de 18%de ce volume.
La compétition pour l'eau fut encore ravivée
avec la guerre de 1967.En occupant les hauteurs du Golan, les Israéliens
rendent impossible le projet arabe de dérivation des eaux du Jourdain
(aux sources du Dan localisées dans le territoire de 1948, s'ajoutent
les sources du Banias).
En occupant le triangle de Yarmouk, ils peuvent
contrôler toute la partie aval du fleuve qui marque la limite entre le
Jordanie et le Golan, qu'il tire environ 100 millions de m3/an, ainsi que la
prise d'eau jordanienne qui alimente le canal du Ghor.
Et puis l'invasion du Liban- Sud (1978) et
l'établissement d'une zone de sécurité permet à
Israël de contrôler le Hasbani et, de ce fait, la totalité
des sources du Jourdain. Israël se trouve désormais en position
avantageuse de riverain amont. En outre, Israël contrôle aussi la
partie aval du Litani, un fleuve libanais dont les eaux pourraient
éventuellement être intégrées au système
israélien. Un canal souterrain pourrait relier le cours aval du Litani
à la dépression de Houle en Israël. Le pompage pourrait se
faire au rythme de chantier, ce qui poserait un grand problème au Liban
qui souhaite disposer des eaux du Litani pour étendre ses superficies
irriguées en Bekaa.
L'utilisation des eaux du Jourdain par les riverains
était conforme aux quotas du plan
Johnston, un dépassement par Israël est
très sensible du fait de l'augmentation des pompages.
De l'autre coté de la mer
méditerrané, en Afrique une vaste zone qui dispose des ressources
hydraulique inégalement répartis dans l'espace .La climatologie
d'une part et les problèmes de l'accès a l'eau potable
conditionnent l'hydrologie africaine .Elle compte environ 80 grandes
rivières et fleuves internationaux (Congo, Niger, Nil,
Sénégal, Volta,
Carte 6 :
Zambére), des vaste bassins fluviaux (bassin de
Congo,..)de nombreux lacs (Tchad, Victoria, Nyassa,...).
La rareté des eaux en Afrique et la croissance de la
demande engendrent des crises inter- communautaires. En sahélo
saharienne, des conflits opposent des éleveurs nomades ou semi-nomades
et des agriculteurs sédentaires pour l'accès des hommes et des
troupeaux à l'eau. Au cours des trois dernières décennies,
la vie socio-économique des nomades a été
profondément bouleversée, de sort que la communauté du
désert (Peuhls, Touaregs, Maures,...) ont d'avantage de
difficultés a vivre traditionnellement, notamment au rythme du mode
ancestral de gestion de l'eau et des points de l'eau (27).
Par ailleurs, des conflits sociaux liés à la
gestion de l'eau éclate dans certains pays d'Afrique en raison de
carences politiques et du mauvais état des infrastructures
nationales.
Les conflits inter- étatique en Afrique sont
lié aux partages de plusieurs bassins hydrologiques avec un ou deux pays
voisins .Plus de 50 fleuves et lacs relient et traversent ainsi des Etat ou
forment des frontières internationales. Tous ces bassins transnationaux
ne sont pas administrés par des institutions conjointes. Des conflits et
rivalités surgissent périodiquement du fait que des pays
dépendent du débit de fleuves internationaux en amont. Cette
dépendance constitue un risque d'insécurité, un risque
permanent de conflit lie a l'eau, comme l'ont montré les crises entre
l'Egypte et le Soudan ou entre le Sénégal et la Mauritanie
à diverses reprises. il importe que l'eau soit gérée et
répartie équitablement entre les états. Les effets de la
sécheresse a provoqué de très grandes vagues
d'immigration vers des régions ou l'eau est présent. Cela a
créé des conflits entres certaines tributs africaine sur des
sources de l'eau. Les qualités des eaux en Afrique pose une grande
inquiétude. Des milliers s de gens meurent chaque année des
maladies causées par la pollution des eaux. .
L'Afrique du nord, a aussi marqué sa
présence dans les problèmes hydraulique. Un désaccord
entre l'Algérie et la Libye concernant le pompage de l'eau de
désert, qui est considère comme des réserves hydriques
pour les futures générations. Entre l'Algérie et la Maroc,
il existe un barrage -algérien- qui prend ses ressources des montagnes
de Rife (à travers Oued Malwiya)- Si le barrage de (BOURARA) construit
par une entreprise Italienne au début des années 90- le
problème est qu'il y a des usines qui jettes leurs déchets dans
les sources de barrage ce qui rend les eaux ni potable ni utilisable pour
l'irrigation.
(27) -Roger Pons : « le problème
touareg : hier, aujourd'hui....demain ? » marchés
tropicaux et méditerranéens.n2478, 7mai1999.p.1185
Le caractère conflictuel interétatique sur
les ressources hydrauliques, domine les relations internationales de XXI
siècle. Les contradictions entre la rareté de cette
matière vitale et les besoins de plus en plus élevés,
provoquant un énorme déséquilibre sociale,
économique, culturelle et politique, non seulement entre les
états mais même à l'intérieure de chaque
état.
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