2. 4 - Hébergement
Si toutes les étapes décrites dans les chapitres
précédents ont été faites avec soin, celle de
l'hébergement sera fortement simplifiée.
En effet, le guide réalisé devra être
testé tout d'abord pour sa fiabilité. Après cette
étape nécessaire pour toute découverte scientifique, nous
devons procéder au stockage de son service web (mise en ligne) au sein
du site de l'URFIST(Paris) pour son exploitation optimale par les chercheurs en
sciences de l'information.
Pour ce faire, il faudrait prendre les informations
colligées précédemment et rédiger les textes, coder
les pages HTML et les applications interactives, dessiner, photographier ou
tourner les éléments graphiques. Nous devons
nécessairement passer les cinq étapes suivantes qui permettent de
construire réellement le site Web.
- la rédaction des textes
La première phase consiste à décrire les
textes. C'est une étape importante puisque c'est à ce niveau que
l'on diffuse l'information par des textes écrits spécialement
pour le Web. Il est nécessaire de comprendre à ce niveau que
l'écriture Web diffère de la rédaction normale. Il faut
aussi traduire les pages dans les langues choisies pour figurer sur son site.
- la programmation
De nos jours, les éléments interactifs prennent
autant et parfois plus de place que les textes dans un site Web. Ces
applications doivent être programmées à l'aide du langage
approprié. Pour cela, nous pouvons effectuer un choix sur des langages
tels que JAVA, JavaScript, Jscript, Vbscript, Perl, DHTML etc.
- l'infographie
Il faut ensuite créer la coquille dans laquelle seront
déposés les textes et les applications préalables
réalisés afin d'être présentés sur le Web.
Plusieurs logiciels ont été produits dans le but de créer
des interfaces au design raffiné présentant des textes, images et
applications de façon efficace. Il existe aussi de nombreux principes de
design à respecter dans son élaboration.
- l'intégration
La quatrième étape consiste à
intégrer l'ensemble de ces éléments afin qu'ils forment un
tout, c'est-à-dire un site pouvant être lancé sur le Web.
En plus de coder les pages en HTML et d'y inclure des éléments
tels que les feuilles de style, il faut aussi penser à vérifier
la compatibilité du site sur l'ensemble des fureteurs.
- les tests et la révision
Enfin, il est préférable, avant de lancer son
site, de s'assurer que celui-ci est conforme aux objectifs établis,
qu'il répond aux besoins des utilisateurs et qu'il ne contient aucune
faute d'orthographe, de grammaire ou de syntaxe.
Les aspects techniques ne sont pas négligeables car,
tout concepteur de site web doit pouvoir être rassuré sur la
sécurité logique et physique de son hébergement. C'est
ainsi que dans le cadre de contrat, ce dernier prend en compte cette
problématique dans des clauses alliant le technique et le
juridique. L'hébergeur doit mettre à la disposition du
concepteur, un espace disque sur un centre serveur accueillant les pages du
site et les rendant visibles sur le réseau. A ce titre, le contrat
liant l'hébergeur au concepteur prévoit les modalités de
mise en ligne, les performances d'accès mesurables à
l'entrée du serveur, la fourniture éventuelle d'un accès
FTP (File Transfert Protocole), d'une interface paiement
sécurisé ainsi que les obligations pesant sur le
client. Très souvent l'hébergeur insère des clauses
exonératoires de responsabilité à la fois au regard des
capacités techniques offertes et du contenu fourni. Cependant, dans le
cadre de ce travail, les coûts devront être éventuellement
supportés par l'URFIST de Paris étant donné qu'elle
dispose d'un serveur. Le guide est en ce moment testé et devra rester en
interne à l'URFIST de Paris jusqu' après la soutenance du
mémoire pour respecter les principes de droit d'auteur.
3. 5- Difficultés
D'emblée, nous soulignerons que les difficultés
rencontrées de la conception à la réalisation de ce
travail sont inhérentes au sujet qui a la particularité de
s'effectuer entièrement et exclusivement à travers Internet.
C'est ainsi que nous étions bloquée à chaque fois que la
connexion et/ou l'électricité manquaient. La deuxième
difficulté réside dans la collecte du questionnaire. Il faut
noter que l'administration d'un questionnaire n'est pas toujours facile surtout
si ce dernier s'adresse à des personnes qui ne vous connaissent pas ou
qui ignorent la provenance d'un tel document. C'est la raison qui nous a
poussé à donner en préambule, une note expliquant l'objet
de l'enquête en vue de sensibiliser les destinataires.
Malgré tous les efforts consentis pour respecter les
délais sur les travaux, nous avons très souvent buté sur
des obstacles d'ordre technique entraînant des blocages tels que des
signets qui devenaient subitement inactifs lorsqu'ils sont copiés dans
les documents Word et qu'il fallait réactiver en retournant à la
source de départ ou recréer le lien. Certains sites
étaient par moment inaccessibles ou en refonte alors que nous devions
nécessairement les visiter à nouveau pour compléter des
données à chaque fois que nous en avions besoin. D'autres
étaient difficilement accessibles à cause de leur lourdeur (page
d'accueil chargée d'images ou autres...). Afin d'éviter des
ennuis pareils, les concepteurs d'outils devraient terminer toute recherche
entamée sur un site quelconque. Dès lors, il s'avère
nécessaire de copier l'adresse URL du site, de l `activer et de
s'assurer que le lien est bien établi avant de le quitter. Par ailleurs,
nous étions même obligée parfois d'arrêter nos
travaux pour nous auto-former à l'utilisation de certains logiciels tels
que Word, FrontPage et tant d'autres accessoires en vue d'effectuer des
applications dans la réalisation du guide suite à un blocage.
Pour résoudre de tels blocages, nous guettions très souvent nos
Directeurs de mémoire sur MSN Messenger. Des difficultés de cette
nature demandent beaucoup de patience et d'abnégation, de peur de
bâcler la maquette ou de rater les bonnes ressources puisque le temps
devient trop court pour réaliser un travail de synthèse aussi
vaste et qui est appelé à être lu par n'importe quel
visiteur du web. En effet, un travail de conception basé sur une
connexion permanente, la collecte, le tri, l'élimination et surtout la
sélection de ressources éparpillées demande beaucoup
d'efforts intellectuels, de sacrifices, de concentration, de compétences
techniques, professionnelles et/ou personnelles. Néanmoins, nous nous
sommes attelée à l'objectif visé dans ce travail et qui
consiste à concevoir un outil fiable, véhiculant des informations
pertinentes au profit des chercheurs en sciences de l'information.
Mis à part ces obstacles, l'ennemi majeur qui nous
guettait toutes les fois que nous étions en pleine concentration est le
manque impitoyable de connexion, ce qui a beaucoup ralenti notre travail de
collecte. Comme si cela ne suffisait pas, l'électricité valsante
nous jouait aussi des tours avec les interminables délestages de la
SENELEC face à une forte demande.
En plus de ces problèmes d'ordre technique, s'ajoutent
d'autres relevant de la profession. Etant chargée de la recherche
bibliographique (articles en texte intégral ) et du prêt entre
bibliothèques pour les étudiants avancés, enseignants et
chercheurs, le temps nous a énormément fait défaut pour
l'avancement de ce travail. Ces facteurs étant associés à
nos responsabilités sociales au sein de l'UCAD et notre implication dans
l'ouverture prolongée de la Bibliothèque, il fallait tenir et
s'accrocher en s'organisant en dehors des jours ouvrables (pour une navigation
privée) ou rester bien au delà des heures normales de travail
afin de progresser. C'est dans ces conditions hautement stressantes que nous
avons affronté ce travail innovateur qui, au fond nécessite
beaucoup d'abnégation.
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