Paragraphe 2: Prise en charge médicochirurgicale et
psychosociale des filles et des femmes excisées
Les médecins gynécologues, accoucheurs et sages
femmes rencontrent dans leur pratique quotidienne des complications
liées a la pratique de l'excision particulièrement lors des
consultations prénatales et lors de l'accouchement. C'est pourquoi, il
est nécessaire qu'un traitement des complications immédiates (A)
soit assurer. Mais aussi la création d'une commission nationale de
recherches médicales(B) pour savoir l'étendue des complications
à long terme entraînées par la pratique de l'excision.
A-Traitement de l'excision
Il est important d'accorder une attention particulière
à la prise en charge médicochirurgicale des filles et des femmes
victimes de l'excision. Il peut s'agir de traitement des complications telles
que les hémorragies, les chocs, les infections ... Mais aussi il peut
être des effets psychosociaux causés par la pratique. Ceux-ci
peuvent se traduire par des situations de faiblesse de certaines filles ou
femmes face à leurs collègues non excisées. Dans ce cas
elles auront besoin des psychiatres pour faire disparaître un tel
complexe d'infériorité. Tous ces traitement vont participer
activement à l'évolution, au suivi et à l'enregistrement
de l'excision. Parfois, dans certains cas rares mais grave, il veut être
nécessaire de recourir aux techniques de réparation chirurgicale
complexe, ce qui nécessitera des formations spécifiques aux
gynécologues, accoucheurs. Pour prévenir ces situations, il
importe de faire des recherches sur ce genre de complication.
B-Création d'une commission nationale de
recherches médicales
L'objectif premier de la création de cette commission
est de faire des investigations sur des maladies dont les causes sont dues aux
pratiques néfastes. Car l'ignorance de la population de ce maladies
durcie la perpétuation de ces pratiques néfastes à la
santé des individus, dont la pratique de l'excision. Ces
dernières entraînent des complications à long terme parfois
dangereuses à la santé de la reproduction des femmes. C'est
pourquoi le rôle de cette commission sera de collaborer en permanence
avec l'OMS (organisation mondiale de la santé), afin d'obtenir des
résultats tangibles. Ces dernières doivent être publier
dans des rapports semestriels ou annuels et vulgariser auprès de la
populations mauritanienne et particulièrement aux familles qui
pratiquent l'excision. Cependant, toutes les stratégies
précitées nécessitent la convergence des financements afin
de mettre en place un budget national pour la lutte contre l'excision en
Mauritanie.
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