1-3-Négociation avec les agences de notation
Dès l'origine la notation et la titrisation ont
été liées par les autorités publiques qui
prévoient l'obligation de notation pour tout titre émis par un
FCC .Cette notation constitut une estimation de l'espérance de la perte
de ce titre. Pour les titres à long terme, la notation regroupe à
la fois la probabilité de défaut et la
sévérité de perte dans le cas d'une défaillance.
Tandis que pour les opérations de court terme seul la probabilité
de défaillance est prise en compte dans la notation.
La notation constitue pour l'investisseur un outil objectif et
simple pour déterminer si le titre proposé correspond à sa
politique de crédit. Ainsi, les listes d'achat sont
généralement élaborées suivant des niveaux de
notation prédéterminée.
La notation est aussi l'un des outils essentiel pour
déterminer le prix d'émissions d'une opération de
titrisation, si la note ne correspond en aucun cas à une opinion sur le
rendement d'un titre, on constate toutefois que plus la note est faible, plus
la prime de risque demandée par les investisseurs est
élevé.
Néanmoins, la note n'est pas nécessairement le
seul facteur qui a un impact sur la valeur de marché d'un titre.
En effet, la notation ne s'attache qu'au risque de
crédit et ne prend pas compte d'autres éléments de risque
potentiel du titre, par exemple le risque de réinvestissement en cas de
remboursement anticipé, risque de gestion ...
Noter un FCC revient à déterminer le niveau du
risque final des parts émises par ce fonds et à apprécier
si sa structure est à même de respecter ses engagements de
paiement en fonction de son calendrier contractuel. Il s'agit donc, au regard
de l'estimation du risque de défaut, d'identifier le montant des
garanties à lui faire correspondre.
1-4-Négociation avec les rehausseurs de
crédit
Le rehaussement de crédits dans une opération de
titrisation consiste à fournir une protection aux investisseurs contre
les pertes probables résultant de défaut de débiteur.
En effet, le succès d'un financement structuré
est conditionné par la qualité de la garantie du montage ou le
rehaussement de crédit.
Une garantie peut être tenue aux yeux des agences de
notation, ou trop coûteux pour le cédant ; c'est pourquoi les
modes de garanties sont variés.
La lettre de crédit
C'est la technique de garantie la plus ancienne et la plus
connue où l'établissement cédant qui possède une
bonne notation peut faire bénéficier le FCC de cette notation par
cet engagement de caution en sa faveur.
L'assurance
Ce mécanisme consiste à faire prendre en charge
par une compagnie extérieure tout ou partie du risque de
défaillance des débiteurs.
Le surdimensionnement : (the over
collateralisation)
Cette technique est rarement utilisée en Tunisie
étant donné qu'elle est la plus coûteuse. Le FCC
émet un montant de titres inférieur au volume des créances
détenues .Celle ci génèrent donc un surplus de
paiement qui couvre les éventuels défauts.
La subordination
Ce type de garantie consiste à découper les
parts émises en deux tranches : une ordinaire et une
subordonné, pour couvrir les investisseurs contre le risque de
remboursement anticipés .Cette forme de garantie est la forme la
plus complexe.
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