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Strategie pour une gestion durable des forêts au Senegal - pressions exercées sur les forêts et stratégie de gestion forestière dans un contexte de changement climatique: cas des forêts de Casamance au Sénégal


par Abdoul Aziz Sy DIOUF
Le Mans Université - Master gestion des territoires et développement local 2023
  

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1.1. Le Plan Directeur de Développement Forestier (PDDF)

Elaboré en 1981, le PDDF a permis au Sénégal de se doter officiellement pour la première fois d'un véritable politique de planification forestière. Ce plan se donne comme but de définir une stratégie d'action à moyen et long terme (1981 à 2016) et de dégager un plan d'action concourant à impulser une dynamique au profit de la conservation forestière et des espaces naturels, tout en promouvant un accroissement considérable des investissements publics engagés dans le sous-secteur (FAO, 2003). A cette fin, les autorités du Sénégal devaient s'adosser à cinq (5) objectifs : maintenir le potentiel forestier et des équilibres socio-écologiques, d'améliorer les connaissances des problématiques forestiers, d'améliorer le cadre de vie en zone rural, de répondre aux besoins prioritaires des populations et enfin de réduire la dépendance de l'extérieur.

Le PDDF se propose comme objectif capital de favoriser une meilleure harmonisation des programmes sectoriels et un cadre interactif d'actions synergiques en zone rural (entre l'agriculture, l'élevage, la foresterie et l'artisanat), de contribuer à établir une cohérence effective des interventions, tout en incluant tous les aspects socio-écologiques et économiques des terroirs et des populations (Conseil Régionale de Dakar, 2003). Cette politique a permis d'accroitre les investissements dans le sous-secteur forestier, de réaliser l'inventaire des ressources forestières, d'estimer les tendances de la demande et d'analyser les obstacles au développement forestier, d'établir une stratégie à court, moyen et long terme, de permettre à l'Etat du Sénégal de se décharger d'une intervention massive et guère efficace. Toutefois, elle n'a pas permis d'atteindre tous les objectifs escomptés dont celui de contrarier le processus de dégradation des milieux naturels (Diop, 2005).

1.2. Plan d'Action Forestier du Sénégal (PAFS)

Découlant de la révision du plan directeur pour diverses raisons (succès restreint, évolution de la situation écologique et socio-économique de pays, l'impératif à mieux intégrer les efforts dans le contexte sous-régional de lutte contre la désertification), le PAFS a été adopté en 1993 après que l'Etat du Sénégal s'est engagé quatre années avant dans le processus de son élaboration. Il devait concourir à une meilleure prise en compte des enseignements tirés d'expériences antérieures et des évolutions actuelles en matière de conservation des ressources naturelles. Le PAFS ambitionne essentiellement la conservation du potentiel forestier et des équilibres socio-écologiques, et l'assouvissement des besoins en produits ligneux et non

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ligneux des populations. Les actions majeures en faveur de la conservation du potentiel forestier visent à garantir une protection efficace des écosystèmes forestiers exposées au risque de dégradation ou de disparition, ou précieux et profitable à la conservation de la faune et de la flore, à restaurer les formations forestières dégradées...

Celles au profit de la conservation des équilibres tournaient autour de l'adoption de modèles de gestions des terroirs propices à l'intégration des systèmes de production, de garantir une productivité optimale et durable des systèmes, d'entretenir un équilibre affermi entre les spéculations agro-pastorales et la couverture boisée. Le PAFS a été d'une grande utilité, servant jusqu'en 2005 de cadre de référence de la politique forestière en dépit de l'évolution de l'environnement institutionnel du pays. A travers ce plan, de nombreux types d'opérations sylvicoles ont été entrepris en faveur du maintien ou de l'amélioration du potentiel des formations forestières, une importance croissante accordée à la foresterie rurale et des actions communautaires tout en mettant en avant le reboisement.

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