3. Opportunités
+ Mise en place d'une loi reconnaissant le braconnage comme un
crime
+ Un taux de bancarisation élevé : le taux de
bancarisation au Gabon, de l'ordre de 30%, est élevé
comparé aux standards africains (10% en moyenne)
+ La digitalisation et la possibilité de développer
la vente en ligne et toucher un large public dans le monde. Le monde compte en
2019, 4 milliards d'internautes, les réseaux sociaux quant à eux
ne comptent pas moins de 3,2 milliards d'utilisateurs à travers le monde
soit 80% des internautes. Le plus populaire de tous réseaux sociaux est
Facebook avec 2,3 milliards d'internautes qui se connectent au moins une fois
par mois. Le digital est une opportunité de développement pour
les entreprises car il fait générer un chiffre d'affaires six
fois plus important. Il offre également des gains de performance,
notamment en productivité ; communication, logistique, ce qui permet
d'augmenter la rentabilité des entreprises digitalisées.
+ Patrimoine culturel et historique riche et diversifié :
le Gabon compte plus de 40 ethnies qui sont la base de sa diversité
culturelle.
+ Renforcement du Ministère en charge du Tourisme par un
nouveau Service Technique (Service Ecotourisme), créé à
travers le décret N°00236/MMIT/PR du 2 avril 2015. Ce service
chargé de suivre la mise en oeuvre premièrement de la politique
du Gouvernement en matière d'écotourisme, deuxièmement de
suivre la mise en oeuvre de la stratégie de développement de
l'industrie écotouristique et troisièmement d'identifier les
atouts et les contraintes en matière d'écotourisme.
+ Une population hospitalière
+ Coopération active avec les organismes de conservation
(UICN, WCS, WWF)
+ Prise de conscience collective des enjeux
écotouristiques
+ Renforcement, en 2012, de la sécurité des parcs
en impliquant les forces de défense et en créant une unité
spéciale de 250 hommes de la gendarmerie nationale, l'objectif
étant d'épauler l'ANPN dans la lutte contre les activités
croissantes de braconnage.
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4. Menaces
+ Dépendance au tourisme international : les
arrivées touristiques des parcs nationaux sont dominées par
celles du tourisme international. Le tourisme intérieur est presque
inexistant.
+ Un personnel peu qualifié dans le secteur du tourisme :
l'industrie du tourisme au Gabon est marquée par le manque de
compétence du personnel des structures hôtelières et des
voyagistes. Ce fait a pour conséquence la prestation d'un service de
mauvaise qualité qui terni la destination.
+ Faible fréquentation touristique
+ Conflits homme et faune : un parc national n'étant pas
un lieu clos, les animaux circulent hors des parcs, se rendent dans les zones
périphériques où vivent les populations et causent des
dégâts dans les cultures des populations locales.
+ Pauvreté et de chômage élevés chez
les populations villageoises : après la création des parcs
nationaux, de nombreuses lois ont été mises en place pour
interdire certaines pratiques villageoises ayant pour conséquence
l'augmentation de la pauvreté. Ce qui amène la population
à poser les actes de braconnage, à exploiter les richesses
naturelles, telles que l'or, les essences forestières, de manière
illégale.
+ Croissance des activités de braconnage : les parcs
nationaux du Gabon sont situés dans une zone à risque où
les espèces fauniques telle que l'éléphant est pourchasser
pour son ivoire. Les parcs nationaux de Minkébé, Ivindo et Mwagna
sont des zones où le braconnage industriel d'éléphants a
explosé. Environ 14.000 pachydermes ont été abattus en
moins de 10 ans dans le seul parc de Minkébé, le plus
menacé. 150 à 200 kg d'ivoire sortent chaque semaine du parc, ce
qui correspond à environ 15 à 20 éléphants
tués.
+ La COVID-19 : cette pandémie a causé une crise
économique dans plusieurs secteurs notamment celui du tourisme. Cette
pandémie a amené les gouvernants du monde à fermer leurs
frontières aériennes et terrestres, à confiner la
population durant de nombreux mois, décision qui plongera le secteur du
tourisme dans une crise économique profonde. Le Gabon pour lutter contre
la COVID-19 a instauré couvre-feu, interdit la délivrance des
visas tourisme aux citoyens européens.
+ Tarifs excessifs des offres des structures
hôtelières et voyagistes.
+ Le climat
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