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La répression d’infractions d’affaires en droit pénal de l’Ohada.


par Roger Bokungu
Université Catholique du Congo - Licence en droit 2018
  

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II. CADRE DE REFERENCE

La présente étude relève du droit public dans sa branche du droit pénal.

Le droit pénal entretient en effet des rapports étroits avec le droit public, car l'Etat a le monopole du droit de punir, qu'il exerce seul. Le droit pénal demeure l'expression de la souveraineté de l'Etat.

Le droit pénal peut être conçu comme la branche du droit public qui traite des infractions et des peines, et dont l'objet essentiel est de déterminer les faits punissables et de fixer les sanctions qui doivent leur être appliquées.

III. MODES OPERATOIRES

- Intérêt du sujet

Ce sujet parait intéressant car il est temps pour le Conseil des Ministres de l'Ohada de se pencher sur ces différentes questions relatives aux aspects du droit pénal de l'ohada, afin d'éviter notamment les disparités de sanctions pénales. Il y a donc une exigence d'harmonisation du système répressif pour une intégration juridique exhaustive.

En outre, il importe d'abord de saluer l'effort consenti par les états membres de l'OHADA, qui ont surmonté leurs égoïsmes nationaux en faveur des incriminations communautaires. Cependant, la technique consistant à séparer les éléments de l'infraction de la sanction, a plombé l'intégration juridique par l'uniformisation ou l'harmonisation du droit applicable. Ainsi, l'étude apporte la perspective selon laquelle, le souci de respecter la souveraineté pénale des États peut être entretenu d'une autre manière. À défaut de fixer l'échelle des peines directement, le législateur de l'ohada pourrait par exemple fixer des minimums et des maximums communs à tous les États membres pour chaque incrimination, et laisser aux législateurs nationaux, la possibilité de les aménager, sans toutefois entamer les seuils qu'il aurait fixés.

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États de l'OHADA ou de créer les sanctions communautaires au prorata de l'ordre public des affaires à protéger.

- Méthodes et techniques

Les méthodes ayant servi à l'élaboration de ce travail sont notamment celle juridique, suite à l'analyse de certains textes juridiques aussi bien du droit communautaire (Traité et actes uniformes), que du droit nationale des États membres (Cameroun : la loi n°2003/008 du 10 juillet 2003 portant répression des infractions contenues dans certains actes uniformes de l'Ohada...).

Et la méthode exégétique a également été utilisée dans ce travail, en raison de la consultation des ouvrages de certains auteurs. La technique utilisée est celle documentaire, suite au recours à certains documents relatif au travail.

- Délimitation

Comme il est de coutume que tout chercheur doit délimiter son travail dans le temps et dans l'espace dans le but de mener son étude avec lucidité et précision ; ainsi, la délimitation du présent travail dans l'espace situe l'étendue de l'étude sur tout l'espace OHADA, c'est-à-dire, sur l'ensemble des territoires des États parties à l'organisation communautaire.

Concernant la délimitation dans le temps, l'étude part de 1993, année de la signature du traité instituant l'organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), à ce jour.

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