La problématique du jeu parifoot comme moyen de survie pour ses consommateurs.par Ange Mondo Université de Kinshasa - Graduat en sciences économiques et de gestion. 2021 |
3.3. ANALYSE DES DONNEES DE L'ENQUETEA travers ce dernier point du chapitre, nous nous proposons d'analyser les données issues de l'enquête de terrain. Ces données ainsi dépouillées méritent une analyse approfondie pour comprendre les contours qui s'attachent à la question du jeu parifootdepuis son avènement dans la ville de Kinshasa. En effet, parmi les enseignements qui sautent aux yeux figurent en bonne place : l'appât du gain comme facteur capital de son inclination par les kinois, son appréciation comme moyen de survie par les kinois et enfin, la dualité deses incidences observées depuis son déploiement. Ci-dessous nous développons brièvement chacun de ces points.
Pour mieuxrendreintelligiblelesfacteursqui poussent autant des Kinois à se jeter dans le jeu parifoot, il est primordial de jeter un coup d'oeilsur les conditions socioéconomiques dans lesquelles ils se trouvent. Comme d'aucuns l'ignorent, la situation sociale et économique de la ville de Kinshasa ne se démarque pas à celle de l'ensemble du territoire national où le taux de pauvreté se chiffre à 71%(64(*)). Cette pauvreté qui gangrène la vie de la plupart des Kinois est tributaire de plusieurs maux, notamment, les crises politiques et socioéconomiques, la mauvaise politique de l'Etat en matière d'emploi, l'économie extravertie, l'explosion démographique, l'absence des politiques d'éducation, l'absence des politiques salariales responsables, l'inflation monétaire, le manque d'accompagnement des initiatives privées de la population et tant d'autres. A ces maux, il faut ajouter les différentes guerres civiles qui se sont succédées depuis 1960 jusqu'à présent, lesquelles ont aggravé la crise économique qui, elle-même, fut accentuée par la nationalisation des entreprises étrangères. C'est Kinshasa qui paie le lourd tribut de ces différents maux, car la paupérisation des milieux ruraux ne fait que s'accentuer au fil du temps poussant ainsi les paysans à quitter la campagne pour venir gonfler les effectifs de la population kinoise, contrainte de vivre dans la précarité. D'où les infrastructures du secteur formel sont dépassées par la flambée démographique. Celle-ci a augmenté de façon vertigineuse quittant 5.000 en 1881 à 6.000.000 d'habitants en 2003 et elle s'est rapidement accrue pour atteindre plus de 10.000.000 d'habitants estimés à ce jour. Les effets de cette explosion ont conduit la population kinoise à observer la détérioration non seulement des infrastructures de base, mais surtout de leurs conditions de vie (65(*)). A l'image des grandes capitales africaines, le chômage est nettement plus élevé à Kinshasa que dans le reste du pays. Il touche plus particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans (29,5%). Parmi les actifs occupés évalués à 27 millions, près d'un tiers gagnent et survivent avec moins de 1$ us par jour et près du quart travaillent involontairement moins de 35 heures par semaine. Cette situation est concomitante avec la politique de basse salaire constatée au niveau des emplois formels du secteur public. Ce qui engendre le phénomène de sous-emploi. Ce phénomène très répandu dans la ville touche près de 53,1% des actifs occupés (66(*)). Malgré des appuis multiformes, tant au niveau du gouvernement que du système des Nations Unies, déployés afin d'éradiquer le triple phénomène de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi dans un pays où, chaque année, le système éducatif déverse plus de 600.000 primo-demandeurs d'emplois sur le marché de travail, la problématique et les défis de l'emploi en RDC restent toujours d'actualité (67(*)). L'ensemble de cet état de la choseplonge la ville toute entière dans une situation de précarité profonde qui se manifeste dans le vécu quotidien de la population. A cet effet, de nombreux autres fléaux qui en résultent à la suite de la détérioration des conditions de vie des Kinois, notamment, la corruption, le vol, le détournement, la désertion des figures parentales, l'analphabétisation, ... mènent la population à un désespoir sans nom. C'est ainsi que pour pallier à cela, certains Kinois ont opté pour divers moyens parallèles dont le recours au jeu parifootafin d'arriver à leurs besoins. Ce jeu basé sur les résultats des matches de football, sport roi en RDC, seprésente aux yeux de ses adeptes comme une source de revenus étant donné que grâce aux paris combinés, même des sommes modiques (petites mises) peuvent être multipliées par 10 voire par 100 et procurées des gains considérables. Ce qui n'est pas étonnant de constater que depuis son arrivée, beaucoup de Kinois aient mordu à l'hameçon. D'ailleurs c'est ce qui atteste que 82,7% des parieurs interrogés évoquentla recherche du gain financier, c'est-à-dire l'appât du gain comme facteur incitateur qui les attire de se donner à ce jeu. De ce fait, l'illusion de gagner facilement de l'argent et d'accéder ainsi à une vie plus ou moins meilleure contribuerait à rendre la pratique de ce jeu très attractive. Aujourd'hui, comme on le sait bien, dans toutes les sociétés, l'argent est perçu comme une voie qui mène droit au bonheur et qui assure un accès au pouvoir et à la popularité. Depuis l'avènement de ce jeu au Congo, sa pratique ne cesse de s'intensifier et de prendre place dans la vie d'un bon nombre de Congolais, en général, et des Kinois, en particulier. C'est pour cela qu'il se dégage dans les opinions d'entre les parieurs de Livulu que le jeuparifoot permet un accès facile et rapide à des sommes d'argent colossales (44,2% d'opinions). Pour beaucoup d'entre eux, le jeu semble être une solution rationnelle au moindre effort pour un bénéfice plus important. Ce qui contribue à entretenir dans leur imagination la perspective d'une vie meilleure. Cet état des choses a été exprimé par 7,7% des parieurs qui pensent qu'à force de jouer, ils finiront un jour par décrocher un gros lot qui changera à tout jamais leur statut social et économique. Mais, comment arriver à se défaire d'un tel raisonnement aussi terre à terre, surtout lorsque nous savons que la participation d'un individuà une activité est une affaire de rationalité, c'est-à-dire de balance entre les coûts et les gains, d'équilibre entre les bénéfices et les pertesmais aussi que le parieur reste avant tout, un homooeconomicus68(*), c'est-à-direun acteur rationnel qui agit volontairement, de façon sensée et intelligible ? Ce qui prouve que l'évaluation d'un jeu comme le parifoot dépend d'un individu à un autre. C'est ce que nous élucidons dans le point qui suit.
D'entrée de jeu, soulignons que l'avènement du jeu parifoot à Kinshasa mis ensemble avec l'état de la grande paupérisation qui gangrène les habitants de cette ville et, par conséquent, de ceux de Livulu, a fait naitre, dans la conscience de certaines personnes et cela se manifeste dans leurs habitudes, l'esprit du moindre effort pour lutter contre la pauvreté et son corollaire immédiat qu'est la mauvaise condition de leur existence. Dès lors, le jeu parifoot apparaît comme l'une des meilleures voies de contournement pour vaincre tant soit peu la misère et la pauvreté, car comme le démontrent les données de terrain, la pratique de ce jeu ne fait appel ni à un niveau d'étude très élevé (26,9% des enquêtés ne sont pas suffisamment scolarités), ni à des fonds conséquents pour parier (61,5% jouent avec moins de 1,5$ us la journée). Il suffit de posséder une somme de base de 300 Fc et une connaissance sur la manière de parier pour espérer multiplier sa mise par 10, 20, voire plus. Aussi, l'enquête révèle que le jeu est perçu de différente manière par les parieurs.Les résultats identifient deux tendances concernant la façon dont ces parieurs aperçoivent et s'approprient du jeu parifoot par rapport à leur condition de vie. D'un côté, se trouve les parieurs qui, à tort ou à raison, considèrent ce jeu comme un divertissement rentable qui leur procure des revenus complémentaires, c'est-à-dire pour eux, ce jeu ne constitue ni plus ni moins, qu'un des moyens de survie. On retrouve dans cette catégorie, des parieurs qui possèdent déjà, soit un travail rémunérateur, soit une activité qui leur génère des revenus constants. Malheureusement pour eux, ce revenu ne leur permet pas de supporter toutes les charges et encore moins de résoudre tous les problèmes qu'ils rencontrent quotidiennement. C'est pour contourner cet état de modicité de revenu qu'ils recourent sans hésiter à ce jeu. D'un autre côté, se classent les parieurs qui, par manque d'emploi et donc de toute source des revenus, trouvent dans le jeu parifoot leur unique alternative dans la satisfaction de leurs besoins existentiels toujours grandissants. Dans ce groupe, on peut trouver des jeunes étudiants et élèves, des gens animés d'un esprit d'oisiveté, des parents sans revenus mais qui sont submergés par des charges familiales et qui ne comptent que par les gains qu'ils gagnent en pariant. Pour ce genre des parieurs, dont le niveau de vie se trouve, pour la plupart, en deçà du seuil de pauvreté, le jeu parifoot se révèle être une petite bouffée d'oxygène financière. Partant de ces différentes considérations du jeu parifoot par ses consommateurs kinois, nous pouvons constater que dans le chef de certains parieurs, ce jeu constitue « un moyen de gagner de l'argent facile ». Ce qui nourrit en nous, un questionnement selon lequel l'argent facile est-il vraiment facile à gagner ? Si cela semble se confirmer dans d'autres domaines, dans le jeu parifoot, la littérature récuse cette illusion. Dans le cas précis de cette étude,les résultats de l'enquête révèlent que sur une période de sept jours de prise des paris, seuls 5,7% des parieurs ont réussi à placer un pari gagnant (1,9% ont gagné une somme inférieure à 10$ us et 3,9%, supérieure à 15$ us). Relevons que certains parieurs, par envie démesurée, réinvestissent et, par conséquent font noyer le fameux gain réalisé au bout d'un long intervalle de temps et après d'innombrable tentatives. Par ailleurs, même si les individus investissent dans le jeu en espérant gagner davantage mais sur le long terme, toutes choses restant égales par ailleurs, le total des sommes investies reste toujours supérieur au montant de gains cumulés. C'est ce quijustifie, économiquement parlant, l'espérance négative au jeuque renseigne les données du tableau XII qui démontrent que 55,8 % des parieurs affirment cet état des choses. Toutefois, dans cet univers, la perte ne génère aucune anxiété auprès de ces parieurs. Ils sont déjà habitués aux échecs. La plupart d'entre eux savent que les résultats positifs ou négatifs de ce jeu reposent en grande partie sur le hasard, car le parifoot est un jeu de semi hasard. Qui pouvait croire que le FC Barcelone ou le Real de Madrid allait perdre un match de championnat face à une équipe promis en deuxième division ? Ainsi la loi du foot stipule qu'on ne prédit pas le résultat d'un match avant son déroulement. En attendant de trouver mieux, ces parieurs continuent leur routine quotidienne dans l'espoir d'une vie meilleure. Ils sont convaincus qu'ils détiennent à travers ce jeu, un moyen plus ou moins sûr pour trouver des solutions à leurs problèmes qui se traduisent le plus souvent par les achats des biens matériels comme téléphone, télévision, radio, .... Malheureusement pour eux, le gain résultant de ce canal n'est pas non seulement consistant pour couvrir tous les besoins qu'ils font face mais aussi il survient de façon aléatoire. Ce qui rend presque hypothétique le rêve de certains kinois qui recourent à ce jeu parifoot dans l'idée d'améliorer significativement leur condition de vie. D'une manière générale, bien que la pratique du jeu parifootsoit associé au plaisir et au fait de permettre à ses consommateurs de vivre des sensations fortes, dans le contexte congolais, il est d'abord perçu comme un moyen facile et rapide d'accéder à l'argent. Cette perception lui vaut une valorisation sociale capitale dans cette société. A cette liste, s'ajoutent quelques retombées positives au niveau macroéconomique dues à l'autorisation par l'Etat congolais de libéraliser ce segment du secteur des JAH, domaine jadis réservé à la Sonal. L'exploitation du jeu parifoot par les sociétés privées nationaux et internationaux a entrainé non seulement la création de quelques emplois pour les congolais, réduisant tant soi peu le taux de chômage, mais aussi permet au gouvernement d'accroitre son assiette fiscale au travers les différentes taxes (TVA, taxe ad valorem des parieurs, ...) payées par ces sociétés. Toutefois, par manque de chiffres fiables sur l'effectif total de ces sociétés, nous ne pouvons déterminer avec précision leurs contributions notamment au produit intérieur brut, au produit national brut et leurs charges publiques par la fiscalité. Cependant, en nous tablant sur les données publiées sur le site web du média Digital Congo, il transparait qu'en 2017, l'unique taxe ad valorem des parieurs avait rapporté plus de 1,7 milliard de francs congolais, une augmentation nette par rapport à l'année 2016 qui a rapporté à l'Etat 888.823.348 Fc, soit 186 % des réalisations par rapport à la prévision. Selon les condensés annuels du ministère du Budget, «Business et Finances» indiquait qu'en 2016, cette taxe avait apporté au Trésor public, plus que certains services d'assiette, comme les ministères de la Communication et des Médias (105.957.812 Fc), de la Culture et des Arts (255.482.509 Fc), du Plan (41.643.341 Fc), de la Recherche scientifique (12.958.160 Fc).69(*)Ce qui prouve à quel point les JAH, en général, et les paris sportifs, en particulier, montent en puissance non seulement dans la capitale, mais aussi dans les grandes agglomérations de l'arrière-pays. Par contre, même si ce jeu semble être bénéfique pour les parieurs et semble être d'une certaine manière, stimulatrice de la croissance économique, il est, au-delà des échauffourées qu'il occasionne, une source de désagrégation sociale, caractéristique commune des jeux d'argent. Il génère cependant, en cas d'une pratique excessive, des effets nocifs qui provoquent des dommages dans la vie du parieur. Celui-ci devient dépendant du jeu et lorsqu'il perd de l'argent, il se sente obligé à rejouer pour récupérer la somme perdue et par conséquent, risque de perdre un montant plus élevé que celui déjà perdu. Au final, il tombe dans une forme de cercle vicieux duquel il aura du mal à sortir. En effet, l'addiction au jeu appelée aussi « jeu pathologique » est une maladie ou une dépendance incontrôlable vis-à-vis du jeu. Les parieurs pathologiques sentent un « besoin » extrême à miser de l'argent et à jouer pour combler le manque et l'angoisse qu'ils sentent lorsqu'ils ne jouent pas. Cela entraine des conséquences financières, légales, personnelles, familiales, sociales, scolaires et professionnelles jugées négatives. Néanmoins, bien que les parieurs interrogés aient fait montre d'un niveau élevé des connaissances sur les effets néfastes résultant de ce jeu comme renseigné dans le tableau XIV, la majorité d'entre eux considèrent que leurs habitudes vis-à-vis de ce jeu ne sont pas problématiques. Malgré ces dangers(perte du temps, endettement, dépendance,...) qu'ils encourent en cas d'une pratique excessive mais surtout des pertes endurées depuis lors dans ce jeu, 61,5% des parieurs ont manifesté sans ambages l'envie de continuer de tenter leur chance bien que 32,7% hésitent encore. Or, selon American Psychiatric Association(70(*)), la problématique du jeu apparaît, lorsque des difficultés persistantes et récurrentes empêchent le parieur de surmonter le désir de jouer et que ce comportement rejaillit sur le plan occupationnel, personnel et familial. N'est-ce pas là, le cas pour ces parieurs qui ne manifestent point l'idée d'abandonner ce jeu malgré les frustrations et le niveau des risques liés à l'addiction qu'il peut engendrer ? La normalisation des comportements de ces parieurs trouve probablement une partie de son explication aussi bien dans les croyances qu'ils entretiennent que dans les valeurs propres au contexte social et économique dans lequel ils évoluent. En effet, dans cet état de choses, le parifoot représente pour eux, une occasion de trouver quoi satisfaire leurs besoins. Leur attitude véhicule une vision du jeu comme une voie à leur portée pour accéder à la richesse, à la réussite et au pouvoir, qui se résume en tout, en argent liquide. C'est ainsi que pour terminer, nous ne pouvons-nous empêcher de noter que c'est au travers de cette illusion erronée sur le jeu parifoot que les opérateurs mènent à bon escient leurs campagnes publicitaires jugées très captivantes. Celles-ci présentent le jeu non seulement comme une option acceptable et à la portée de tous pour avoir du plaisir et accéder à la richesse, mais présentent aussi le fait de parier en lui-même comme une démonstration de pouvoir et de compétence (71(*)). Il n'est pas surprenant de tomber à longueur des journées sur des slogans du genre « beta, olongi, to futi », « jouer et gagner », « gagner avant de jouer », « le pari des gagnants », ... Ilsconstituent autant de formules percutantesque font circuler les publicités des opérateurs pour titillerles parieurs de tenter leur chance. Si les jeux d'argent, de manière générale et, les paris sportifs, en particulier, ne sont pas dangereux en soi, retenons qu' une étude publiée en février 2018, par les chercheurs Derrick Ssewanyana et Byron Bitanihirwe révèle qu'ils représentent en Afrique subsaharienne un réel problème de santé publique (72(*)). Cela est d'autant inquiétant surtout pour des personnes en proie à la pauvreté, etpour qui, ce jeu représente une source des revenus. Aussi, dans un environnement comme le nôtre, c'est-à-dire régulé de manière très vaporeuse, la popularité du jeu parifoot et son accessibilité, multiplient les risques d'addiction surtout pour les mineurs. L'enquête menée auprès de l'échantillon des parieurs de Livulu n'a point détecté des individus sombrés dans une spirale infernale ou dans une tout autre sorte de dépendance liée à ce jeu. Mais cela ne nous empêche pas d'interpeler aussi bien les autorités que les institutions tant nationales qu'internationales, sur la nécessite d'initier une étude globale sur la prévalence de jeu parifoot sur les parieurs congolais pour ressortir le niveau de dangerosité qui entoure cette pratique. * 64 PNUD, Profil résumé : Pauvreté et conditions de vie des ménages, province de Kinshasa, mars 2009, p.7. * 65 Idem, p.23. * 66FUMWAKWAU KINIATI, J., Les déterminants du chômage parmi les jeunes diplômés d'universités de 20-24 ans dans la ville de Kinshasa. Avec interprétations statistiques et sociologiques, Mémoire de licence en Economie et Gestion, FASEG/Unikin, 2015, p.42, consulté en ligne le 24/01/2021. sur : https://www.memoireonline.com/04/17/9821/Les-determinants-du-chomage-parmi-les-jeunes-diplomes-d-universites-de-20-24-ans-dans-la-ville.html,* 67FUMWAKWAU KINIATI, J., op.cit. p.43. * 68 Selon BOLITO LOSEMBE, R., un homo oeconomicus est un sujet humain, calculateur individuel, mutuellement indifférent, ne s'intéressant qu'à son propre besoin ou préférence et considéré comme à peu près rationnels, notes de cours d'Economie politique II, G 2, FASEG, 2018-2019 * 69 https://www.digitalcongo.net/article/5bcf0a01a6a2ad0004c49681/, consulté le 01/02/2021 * 70American Psychiatric Association cité dans l'étude deMERCIER, J., op.cit., p.18 * 71 MCMULLAN et al., cité par SAVARD, A.-C., Habitudes problématiques de jeux de hasard et d'argent à l'adolescence : une analyse axée sur la perspective de l'acteur, Thèse de doctorat en Philosophie, Université Laval, Quebec, 2016, p.124. * 72 SSEWANYANA, D. et BITANIHIRWE, B., En Afrique, la démocratisation des smartphones fait prospérer les jeux de hasard, publié le 29/11/2019 sur https://korii.slate.fr/et-caetera/afrique-jeunesse-democratisation-smartphones-jeux-hasard-argent-paris-risque-addiction, consulté le 24/01/2020. |
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