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Rôle de l’état dans la croissance économique en RDC.


par Andy Onokoko Shango
UNILU - Licence 2019
  

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CHAPITRE II : CONCEPTS THEORIQUES

Dans chapitre nous parlerons des théories économiques, des courants et écoles sur la croissance économique, pour expliquer au mieux notre sujet, par les différents auteurs des classiques, marxistes, et keynésiens.

1. THEORIES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Laréflexion économique sur la croissance remonte vraisemblablement à la première révolution industrielle Adam Smith, dans son ouvrage Recherche sur la nature et les causes de la richesse des Nations. Publié en 1776, est le premier à présenter une théorisation de la croissance économique. Pour lui, la croissance économique est illimitée et elle est déterminée par la division du travail qui permet d'accroître la productivité. Cette pensée évoluera avec les autres économistes classiques

1.2. L'école classique

La plus part des économistes de l'école classique, écrivant pourtant au commencement de la révolution industrielle, pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car toute production devait, selon eux, inexorablement converger vers un état stationnaire. C'est ainsi le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire était les produits des rendements décroissants des terres cultivables, ou encore pour Thomas Malthus qui le liait à son «principe de population » mais aussi pour John Stuart Mill.Les économistes de l'école classique pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car cette production devait, selon eux, inévitablement tendre vers un état stationnaire. C'est le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire était dû aux rendements décroissants des terres cultivables. C'est aussi le cas de Thomas Malthus qui mettait en évidence le rythme de croissance de la population. Toutefois, Adam Smith, comme évoqué ci haut, laissait entrevoir la possibilité d'une croissance sans limite.

Toutefois Adam Smith, à travers son étude des effets de productivité induits par le développement de la division du travail, laissait entrevoir la possibilité d'une croissance ininterrompue. Et JB-Say écrivait « Remarquez en outre qu'il est impossible d'assigner une limite à la puissance qui résulte pour l'homme de la faculté de former des capitaux ; car l'épargne et son industrie, n'ont point de bornes.» 20(*)

1.2.1. L'état stationnaire de David Ricardo

Pour D. Ricardo, la croissance trouve son origine dans le réinvestissement productif du surplus. Puisque l'augmentation de la population entraîne la hausse du prix des aliments (du fait des rendements décroissants de la terre), il est nécessaire d'augmenter la production agricole en mettant en culture de nouvelles terres. Mais celles-ci sont soumises aux rendements décroissants. Le coût de production et donc le prix des denrées alimentaires augmentent. Les industriels doivent augmenter les salaires, qui sont fixés au niveau de subsistance, ce qui réduit leurs profits donc les investissements, bloquant par conséquent la croissance. Le libre-échange peut faire pression à la baisse permettant de rétablir les profits. Mais c'est une solution de court terme. L'état stationnaire est inéluctable à long terme.

* 20 Traité d'economie politique, Livre I, Chapitre II

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway