WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La place du fils unique dans une famille comptant une progéniture à  majorité féminine. étude menée auprès des parents de la commune Mbuye.


par Cyriaque CIZEROCIMANA
Université du Burundi - Licence 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE II: GENERALITES SUR LA FAMILLE

Au Burundi, la famille est fondée dans le but d'atteindre quelques attentes telles que l'attente procréatrice et l'attente sociale. Dans le système patriarcal, les hommes jouent des rôles différents de ceux qui sont remplis par les femmes. Dans la famille, l'enfant est attendu par le couple et son arrivée apporte l'honneur à la famille ; il donnera le statut définitif de la mère et héritera la richesse familiale. Les parents sont, à leur tour chargés d'éduquer leurs enfants en incarnant l'autorité et l'amour paternels et maternels.

2.1. La famille et ses attentes

Traditionnellement, la famille est le résultat du mariage fait par deux individus de sexes différents dans le but de procréer. Cependant, il existe aujourd'hui des couples homosexuels qui s'unissent pour le plaisir et non pour la procréation. La naissance des enfants, chaleureusement attendus par les parents et l'entourage assure l'intégration du couple dans la société. Ainsi, le mariage est acte social et son résultat est aussi attendu dans la société.

2.1.1. Attente procréatrice

La mort emporte inévitablement les êtres humains, mais l'humanité se perpétue parce que les enfants naissent chaque jour. Au-delà des seules exigences de survie de l'espèce, l'amour conjugal voit dans l'enfant à mettre au monde et à élever la première oeuvre commune. C'est ce qui a été exprimé par BIGANGARA J.B. dans cette définition du mariage (1986, p.113) :«C'est la cohabitation volontaire et stable de deux personnes de sexes différents après accord et entente de leurs familles en vue de la procréation et de l'éducation des enfants, d'un épanouissement dans l'amour et dans l'aide mutuelle.» Parmi les objectifs visés par le mariage, selon cette définition, le plus important, c'est la procréation dans laquelle découle l'éducation des enfants. Tel est l'avis de NAVAS J. et son équipe (1977, p.84) qui affirment qu'«au Burundi, le but du mariage reste la procréation, non seulement pour des raisons économiques et sociales, mais aussi pour se perpétuer dans la descendance.»La stérilité reste une des causes du divorce dans bon nombre de sociétés.

Au Burundi, lors des cérémonies du mariage, des souhaits sont adressés aux époux pour se procréer. Ainsi «urakagira inka n'ibibondo» c'est-à-dire « Que tu aies des vaches et des enfants» est un des souhaits le plus beau qu'on adresse à un Burundais. Traditionnellement, les Burundais pensent que la première richesse est celle d'avoir les enfants comme l'a souligné BIGANGARA J.B. (1986, p.92) quand il dit que «l'enfant est le trésor, le plus précieux mais aussi délicat». Pour les Burundais, il est heureux le couple qui a des enfants, car selon eux, le couple est honoré et respecté par l'entourage grâce à sa progéniture.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe