Dynamique migratoire et processus d'acquisition des terres pour l'installation des refugiespar Chatelain AVORE Institut des relations internationales - Master 2023 |
ANNEXE 6 : Guide d'entretien pour les refugiés113 Objectif : Collecter des informations auprès des refugiés identifiables empiriquement dans les sites de réfugiés ; 1 : Description des catégories concernées : Sexe, âge, statut matrimonial, nombre d'habitants au sein du ménage 2 : Représentation de la terre Pour vous que représente la terre ? Que couvre-t-elle ? Quelles sont les ressources associées à la terre qui sont indispensables pour votre vie ? Description des activités Quelles sont vos principales activités ? Quelles sont les difficultés auxquelles vous faîtes face ? 3 : Accès à la terre Disposez-vous actuellement de terres où mener vos activités ? Si oui : Pouvez-vous estimer la superficie ? Quelles ont été les modalités d'accès ? Auprès de qui ? Quelle est l'étendue de vos droits sur ces terres ? Vous sentez vous en sécurité sur ces terres ? Si oui/non pourquoi ? Si non : Êtes-vous seul-e- à vivre cette situation ? Quelles sont selon vous les raisons ? Comment vivez-vous cette situation ? 4 : Représentation réfugié et foncier Que pensez-vous de la situation foncière des réfugiés (femmes, jeunes) dans le site ? Quelles sont les mesures qui selon vous favoriseraient un accès sécurisé aux terres pour ces catégories ? Merci pour votre disponibilité. UNIVERSITE DE YAOUNDE II THE UNIVERSITY OF YAOUNDE II INSTITUT DES RELATIONS INTERNATIONAL RELATIONS P.O Box: 1637 Yaoundé Tel: 222 31 03 05 Fax: (237) 22 31 89 99 E-Mail: contact@iricuy2.net Website: www.iricuy2.net Master en Relations Internationales Filière : Coopération internationale, Action Humanitaire et Développement Durable Option : Coopération au Développement et Action Humanitaire PROJET WORK PROJET D'APPUI POUR LA SCOLARISATION DES ENFANTS DES ZONES À FORTS DÉFIS Projet work rédigé, présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme de master en Relations Internationales Par : JUNIOR CHATELAIN AVORE SIMBE Géographe-urbaniste Sous la Supervision de : Pr. ABDOUL AZIZ YAOUBA Maitre de conférences Sous la Direction de: Dr. OUSMANOU NWATCHOCK A BIREMA Maitre-Assistant en sciences politiques Année académique 2021-2022 1 2 SOMMAIRE 1 I. INTRODUCTION 2
financement prévu 3 II. Description de l'action 4 III. Pertinence 5 A. La situation avant le projet est la suivante 5
IV. Valeur ajoutée de l'action 7 2 I. INTRODUCTION A. Les objectifs de l'appel L'objectif principal de cet appel est d'assurer la continuité de l'éducation dans des zones où le système éducatif est affecté par la crise sécuritaire. Comme objectifs spécifiques nous avons :
Ce projet durera 30 mois. Un lancement effectif est prévu pour juin 2020, mais idéalement les activités peuvent être préfinancées par des ONG. Il est nécessaire de préciser les activités pouvant être réalisées pendant les vacances scolaires et la saison des pluies. Le projet sera mis en oeuvre selon le calendrier suivant. 3 V' Appel à projets ouvert : 24 février 2020 V' Date limite de réception des propositions (+8 semaines) : 20 avril 2020 V' Comité d'ouverture des propositions : 22 avril 2020 V' Sélection des ONG contractées : 6 mai 2020 V' Achèvement de l'évaluation avec des ONG/consortiums sélectionnés : mai 2020 V' Signature du contrat : début juin 2020 V' Début du projet : été 2020 V' Fin de projet : 30 mois après le début
Les organisations sélectionnées doivent répondre aux critères suivants : V' Avoir une licence pour opérer dans le pays selon les réglementations locales. Il existe des éléments spécifiques qui démontrent la capacité. Une évaluation des problèmes et des risques de sécurité dans la zone cible de l'intervention et une expérience antérieure dans au moins une des zones désignées comme zones à haut défi de sécurité au Burkina Faso. V' Démontrer une forte capacité à interagir avec l'agence AFD du Burkina Faso et le MENAPLN. Lors de l'évaluation des propositions, une attention particulière sera accordée à la mise en oeuvre du SSEZDS et à la clarification des mesures avec des mécanismes de suivi et de rapport au MENAPLN.
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Démontrer sa capacité à mettre en oeuvre des projets à grande échelle : l'ONG candidate dispose de solides instruments de contrôle financier et administratif, de mise en oeuvre, de suivi et d'évaluation pour assurer une gestion financière transparente des 3 millions d'euros nécessaires. De plus, le budget annuel du projet soumis ne doit pas dépasser 35% des ressources annuelles moyennes de l'organisation mettant en oeuvre le projet au cours des trois derniers exercices accrédités. Le budget annuel du projet représentera jusqu'à 70 % de la moyenne annuelle des ressources pour les trois dernières années certifiées, surtout si la capacité n'est pas compromise par le leadership du personnel présent et des administrateurs de l'organisation mettant en oeuvre le projet. Possibilité. Le budget total du projet est de trois millions (3 000 000) d'euros. Ce budget est destiné à couvrir tous les coûts associés à la mise en oeuvre du projet. Les fonds peuvent couvrir 100% du budget TTC des projets présentés par les ONG. Cela prend en compte les coûts opérationnels associés à la mise en oeuvre du projet, les coûts de suivi du projet, les réunions du comité et les coûts structurels des ONG. La ventilation des coûts comprend divers événements imprévus jusqu'à 10 % du budget total. Les frais d'examen sont estimés à environ 3 %. II. Description de l'action A- Les circonstances dans lesquelles cette action est entreprise sont qu'il y a une crise sécuritaire croissante dans la région et qu'il y a une migration à grande échelle de la 5 population vers les régions susmentionnées. La région Centre-Nord, qui accueille actuellement le plus grand nombre de déplacés internes et où les tensions intercommunautaires sont fortes, est prioritaire dans la logique d'une réponse impérative face à l'ampleur de la crise et au manque de financement de ses besoins. B- Considérant l'objectif principal de réduction de l'analphabétisme dans les régions de Bam, Namentenga et San Matenga au Burkina Faso, cette action comprend un éventail de stratégies et de mécanismes qui permettront de réduire le nombre d'enfants déplacés internes. Je ne vais pas à l'école. Il s'agit maintenant de développer ces différents dispositifs pour proposer des activités et des actions pour l'éducation de ces enfants, leur meilleure prise en charge et la formation de différents éducateurs, dans deux buts précis. Les différents acteurs des actions C sont : Les ONG et les organisations de la société civile locale qui ont besoin d'établir des partenariats pour faciliter le travail de l'action. Cadre pédagogique. D- Ainsi, les différentes activités comptent les enfants non scolarisés dans divers domaines, sensibilisent chaque parent des enfants nommés, prennent en charge les frais de scolarité de chaque enfant répertorié et les fournitures scolaires, forment les enseignants potentiels, et construisent (complétent) et développent écoles (existantes). III. Pertinence La pertinence de cette action contribuera à l'amélioration de l'égalité d'accès à une éducation de qualité et à l'offre de scolarisation continue des enfants déplacés et des groupes d'accueil affectés par la crise sécuritaire dans la région du centre-nord. En outre, il couvre principalement les besoins éducatifs des enfants défavorisés sur le plan éducatif qui ont abandonné l'école ou sont issus de groupes déplacés. Nous offrons également une éducation de qualité à tous les enfants. A. La situation avant le projet est la suivante La région du Centre-Nord abrite 270 476 déplacés internes, soit 48 % des 560 033 déplacés internes du pays identifiés par le CONASUR au 31 décembre 2019. Cependant, ces chiffres cachent des différences importantes au sein de la région. Sanmatenga accueille 40,38% des déplacés internes, tandis que Bam et Namentenga accueillent respectivement 9,6% et 5,59%. Ces personnes déplacées sont souvent très démunies, sans emploi ni revenu. Si l'on considère les enfants d'âge scolaire (6-15 ans) issus de ces mouvements, le groupe cible comprend 58 679 6 enfants à San Matenga, dans la seule région du Centre Nord. Il est suivi de près par 56 609 Soum (région sahélienne), Bam 20 375 (région Centre-Nord), Oudalan 8 552 (région sahélienne), Namentenga 8 261 (région Centre-Nord) et Loroum 7 002 (région Nord). Ces grandes tendances devraient se poursuivre compte tenu des différences entre États. Cependant, les données peuvent fluctuer en fonction de l'évolution de la situation en matière de sécurité. Les événements récents de novembre ont entraîné la fermeture d'écoles dans le district de Ouindigui, provoqué des expulsions et augmenté le nombre d'élèves de Lorum touchés par l'insécurité. La pression sur l'offre scolaire par le grand nombre de déplacés internes à Bam, Namentenga et San Matenga surtout dans la région du Centre Nord, les 87 315 enfants de 6 ans qu'ils accueillent, et les conditions de sécurité et d'accessibilité au Centre Nord est un domaine prioritaire pour ce projet.
Les besoins comprennent la scolarisation, l'éducation et la protection. Les limites comprennent les limites de sécurité, les inégalités, la qualité de l'apprentissage et les limites financières. La pertinence de la proposition par rapport aux besoins et contraintes du groupe 7 cible est de répondre aux contraintes de qualité d'apprentissage et aux contraintes financières. Il répond également aux besoins de ce groupe cible. D. Processus de participation des groupes cibles et des bénéficiaires finaux Le projet veille à suivre autant que possible une approche participative et inclusive, mettant l'accent sur les communautés (y compris les enfants) et les gouvernements locaux tout en respectant les privilèges que les politiques nationales d'éducation confèrent à chaque catégorie d'acteurs. Cela est particulièrement vrai si l'activité proposée concerne des interventions touchant aux fonctions régaliennes du MENAPLN (formation des enseignants, pédagogie, pédagogie et administration), des activités relevant de la compétence des communes, notamment des communes. (Surtout scolaire). La mobilisation communautaire et la participation à la conduite des activités doivent être une approche transversale. Les activités doivent être basées sur une approche participative qui implique les acteurs locaux (élèves, enseignants, etc.) dans la cartographie des vulnérabilités spécifiques dans chaque zone d'intervention du projet et la définition de plans d'urgence. Les actions proposées doivent être justifiées par une analyse approfondie de la vulnérabilité de la zone cible et des facteurs d'exclusion du système scolaire. La participation communautaire (bénéficiaire et non bénéficiaire) est encouragée dans l'identification, le suivi et l'évaluation des activités. IV. Valeur ajoutée de l'action La valeur ajoutée de cette activité est qu'elle est innovante dans le sens d'une initiative. En effet, il vise à former les enseignants restants après l'achèvement du projet et à maintenir le cap en matière de prise en charge des enfants déplacés internes dans la région. Crise sécuritaire au Burkina Faso. Cette action nous permet également de connaître les véritables besoins des déplacés internes. Les conflits sont en cours dans le monde et cette action souligne les initiatives durables. Enfin, l'action promeut les droits des déplacés internes en prônant l'égalité des chances et une éducation de qualité pour tous. 8 |
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