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Incidences des engagements internationaux sur l'organisation du pouvoir politique en R.D. du Congo.


par Roger KAYUMBA KIMAMBI
Université de Lubumbashi - Licence en Droit 2017
  

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Section IV. LE POUVOIR POLITIQUE

Le concept pouvoir politique est un concept qui est trop large. Le concept pouvoir politique est un fait social qui apparait partout où il y un groupement humain ou société, dans la mesure où l'appartenance à un groupe impose au comportement individuel des obligations et le respect de certaines règles. En effet, une société est à plus forte raison, la plus entendue de toutes à savoir la société politique ne se conçoit pas sans un ordre et sans une discipline : un ordre qui encadre les activités individuelles en vue du but à atteindre, une discipline qui les stimules et, le cas échéant, sanctionne les manquements envers la communauté.

Le pouvoir est la fonction sociale qui consiste d'assurer cet ordre en établissant les règles et en les faisant appliquées et à maintenir cette discipline en sanctionnant la violation de ces règles il est ainsi les phénomènes social par excellence, puisque d'une part, il, ne se conçoit pas en dehors de la société, et que, d'autre part, sans un pouvoir agissant, la société est un corps inerte proche de son déclin.

Le pouvoir politique peut ainsi s'entendre comme le droit de commander et de contraindre reconnu nécessaire à la bonne vie en société ce droit fonde la distinction hiérarchique entre les gouvernants et les gouvernés, c'est-à-dire entre un petit nombre d'individus chargé de prendre les décisions et la masse des autres qui se contentent d'exécuter ces choix. Il s'établit ainsi une relation de commandement et d'obéissance reflétant cette autorité qui s'exerce sur les gouvernés. Cette relation permet aux titulaires du pouvoir politique d'imposer à tous les membres d'une communauté leur volonté, et cela dans tous les domaines de l'activité humaine.

La question fondamentale qui se pose alors et celle de la légitimité, c'est-à-dire de l'acceptation de cette obéissance ou de cette domination du pouvoir politique et de ses

KAYUMBA KIMAMBI Roger

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titulaires, en effet, il est essentiel sur quelle base le pouvoir politique établit sa suprématie, et quel lien de confiance l'attache à ceux qui acceptent sa domination.

La seule justification de pouvoir a été longtemps la force physique permettant à un individu de s'imposer aux autres. Par la suite, on a eu à faire recours à d'autres critères pour légitimer le pouvoir : richesse, initiation religieuse, ancienne. Amis des théories ont été élaborées légitimant le pouvoir soit par son origine divine (doctrine chrétienne), soit par son origine sociale, (théorie du contrat), soit par son origine philosophique,...

§1. LA THEORIE CHRETIENNE

Jusqu'au 15ème siècle, la théorie qui était en vogue est la doctrine chrétienne qui légitimait le pouvoir par son origine divine (Saint-Paul et Saint-Augustin). En effet, ceux qui gouvernent sont d'après cette théorie, investie d'une mission divine et exerce ainsi un pouvoir légitime.

Mais puisqu'elle préconisait l'obéissance ou la soumission aveugle au pouvoir institué, cette doctrine chrétienne est apparue en diverses époques comme foncièrement conservatrice au point qu'elle fut abandonnée.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry