2.3. Le manque de crédibilité des
élections
Comme le nom l'indique, nous avons constaté depuis
plusieurs années que la République démocratique du Congo
n'organise pas les élections réellement crédibles,
transparentes, démocratiques et libres au vrai sens du mot. Le suffrage
universel était impossible, cas des élections du 28 novembre 2011
car il n'y avait ni isoloir pour garantir le secret de vote comme le dit la
loi. La loi électorale fixe les conditions d'éligibilité
mais elles n'étaient pas respectées, les conditions de
dépouillement étaient mal observées car le comptage
électoral des voix avait posé des problèmes (cas des
élections de 2011 et 2018).
Bref : il faut les équipements informatiques qui
permettront à la commission nationale indépendante de bien
organisé les élections crédible, démocratiques et
transparentes.
Tl faut la sincérité de la cour suprême de
justice, les cours d'appel, les tribunaux de grande instance, les tribunaux de
paix pour que les élections soient réellement effectives. Tl
convient au juge de statuer sur la contestation des élections.
Eu égard à tout ce qui précède, il
sied de noter que les élections présidentielles en
république démocratique du Congo se font d'une manière non
démocratique, c'est à dire sans respect de la procédure
démocratique.
2.4. Le non apaisement du scrutin
Pour être dans les mêmes ondes avec notre travail
qui s'intitule CENT et crédibilité des résultats des
élections, nous avons remarqué le non apaisement du scrutin le
jour du vote et même avant le vote. Nous avions observé des
tensions avant le vote plus précisément au Kasaï
occidental.
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Nous supposons qu'il y aurait un individu proche de la famille
politique (présidentielle) avec les bulletins et ce comportement serait
la préparation psychologique des candidats de leurs militants qu'il y
aurait une tricherie le jour du vote. Nous osons penser que le non apaisement
du scrutin était dû à la désorganisation de la CENI,
c'est-à-dire l'aménagement des bureaux de vote tel que
prévu. La loi électorale n'était pas respectée, les
bureaux de vote devraient être prêts à 06h00,' mais nous
avons remarqué dans certains centres les bureaux de vote étaient
ouvert à 10h, 12h et même à 14h et cela a causé
l'énervement des électeurs, qui se sont pris à l'attaquer
aux hommes et mobiliers de la CENI.
Il convient de signaler que, les élections
législatives, provinciales et la présidentielle du 30
décembre 2018 étaient marquées par une innovation
controversée : la machine à voter qualifiée de machine
à tricher. Dix-neuf candidats se lancent dans la conquête du
pouvoir suprême. Kabila contraint de se mettre à l'écart ne
se représente pas.
Plusieurs coalitions dont les plus importantes sont LAMUKA,
CACH et le FCC voient le jour. Le scrutin, Initialement prévu le 23
décembre, a finalement lieu le 30 décembre. Les raisons
avancées par la CENI pour cet ultime report ne convainquent personne.
L'élection présidentielle était
annulée à BENI, BUTEMBO et YUMBI. L'organisation était
vraiment chaotique le jour du rendez-vous. Plusieurs électeurs ne se
retrouvaient sur aucune liste électorale. Certains bureaux ouvraient
à 17 heures. Malgré l'imbroglio, les élections tant
attendues ont lieu.
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