WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Ceni et crédibilité des résultats des élections en RDC.


par Anderson Ntumba
Université de Lubumbashi - Licence 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

§5. LES ELECTIONS PENDANT LA TROISIEME REPUBLIQUE

La troisième république s'ouvre après la publication de la loi électorale et de la répartition des sièges pour les élections législatives, du 17 août, la CET accepta de s'imposer un délai extrêmement court fixant la date de l'élection présidentielle et celle de députés nationaux au 28 novembre, il ne lui restait que trois mois et 11 jours pour y arriver. En 2006, malgré les problèmes posés par le dépassement de la date du 30 juin 2006, définie comme la limite extrême de la transition, un délai de quatre mois et 20 jours après la publication de la loi électorale avait été considéré comme un strict minimum, soit du 9 mars au 30 juillet.

En 2006, la participation à l'élection présidentielle avait été de 70,5% au premier tour et 65,4% au deuxième tour.

Au premier tour, des élections présidentielles ont été occasionné par les résultats des élections présidentielles du 30 juillet 2006 selon lesquels aucun des 33 candidats présidentiels n'a réussi à obtenir plus de 50% de la totalité de voix. Dans les élections qui se terminé, les deux candidats qui avait obtenu le plus grand nombre de vote aux élections du 30 juillet 2006.

Au premier tour des élections présidentielles, le parti politique RCD (rassemblement congolais pour la démocratique) avait soulevé la question d'excèdent des cartes de vote, disant qu'il y avait environ 20% des cartes de vote excèdent le nombre autorisé pour les élections.

51 Dépliant distribué par la CEI le jour de la prestation de serment du président Joseph KABILA, le 6 décembre 2006.

43

Le RCD prétendit que des raisons diverses et inconsistantes étaient avancées, envoyées dans tous les coins de la RDC sans prévenir les partis politiques et que plus de 1.100.000 des noms d'électeurs avaient disparu du registre d'électeurs. Selon le rapport de la mission d'observation électorale du forum parlementaire de la SADEC, il y avait des gens qui craignaient les incidents de partialité et de fraude électorale de part de certaines institutions. Par exemple, les équipes stationnées Kinshasa parlaient à tout moment du problème de bulletins de vote excédents.

La CEI avait imprimé 5 millions bulletins de vote excédent la quantité autorisée. Certains citoyens avaient soupçonné qu'il s'agissait là d'un stratagème de la part de la CET pour tricher ou avantager un parti politique particulier vis-à-vis des autres partis politiques. La violence avait éclaté selon les rapports à Mbuji-Mayi (dans la province du Kasaï Orientale), bastion du parti politique UDPS qui avait préconisé le boycottage des élections. Les véhicules transportant le matériel électoral étaient souvent attaqués et l'un des véhicules était mis à feu.

L'enregistrement des candidats pour les élections présidentielles et législatives, s'est bien déroulé, de telle sorte que 33 candidats ont été retenus pour les présidentielles et plus de 9000 candidats pour les législatives. Les candidats et les partis mécontentent des résultats selon le rapport avaient la possibilité de recourir à la cour de justice.

Le président qui était en exercice Joseph KABILA et le vice-président Jean-Pierre BEMBA disputera le poste de président de la République au second tour, alors que 13,474 candidats rivalisent pour 623 sièges de 24 Assemblées provincial.

Dimanche 24 octobre 2006, de millions de Congolais se sont rendu aux urnes dans 50,045 bureaux de votes sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo pour voter au deuxième et dernier tour des élections présidentielles de 2006, qui ont eu lieu en même temps que les élections provinciales.

La carte du taux de participation au deuxième tour était apparue comme argument de poids en faveurs de la crédibilité du scrutin, car on y lisait clairement l'engouement particulier des électeurs de l'Equateur en faveur de Jean-Pierre BEMBA, autant que celui dont avait bénéficié Joseph KABILA au Katanga, dans les deux Kivu et Maniema.51

Le 20 août 2006, la CEI publia les résultats provisoires des élections présidentielles et législatives. Les résultats des élections présidentielles tels que publiés par la CEI étaient comme suit :

44

y' Nombre des électeurs inscrits : 25 420 199

y' Le nombre des électeurs qui avaient voté : 17 931 238

y' Les votes en blanc : 122 946

y' Les votes vides : 870 758

y' Nombre de votes comptes : 16 937 534

y' Pourcentage d'électeurs qui avaient voté : 70,54%

Les élections du 28 novembre 2011 en R.D. Congo ont généralement reçu une appréciation

négative : élection régulières mais pas crédibles, une débande électorale, une impose politique postélectorale, un hold-up électoral, une mascarade électorale, un processus dont le contrôle démocratique était insuffisant.

Dans la proclamation des résultats, la CEI avait affirmé d'abord qu'il n'y aurait pas de publication partielle des résultats provisoires de l'élection présidentielle. L'opinion publique se rallia dépendant à l'affirmation de l'opposition qu'une telle pratique était un refus de transparence.

La CENI publia dès lors cinq « résultats partiels » par province pour certain nombre de bureaux de vote sans dire de territoire ou ville ils correspondraient et sans même proclamer le totale auquel les différents chiffres induisaient au niveau national. Ces résultats ne furent en outre jamais posté le site internet de la CENI Vendredi 9 décembre 2011, Joseph KABILA est proclamé vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Son adversaire politique Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA s'est immédiatement autoproclamé « président élu », et de premiers incidents violents ont été signalés ce même vendredi à Kinshasa, fief de l'opposition ravivant la crainte de voir la RDC basculer dans un conflit intérieur. Joseph KABILA, élu une première fois en 2006, avait emporté les élections avec 48,95% des voix.

Il avait devancé de quelque 3 million de bulletin l'opposant Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, qui lui totalisa 32,33 % des suffrages, selon les chiffres provisoires communiqués par la CENI avec trois jours de retard, et qui sont pour l'heure invérifiable. Ces résultats devraient encore être validés par la cour suprême de justice qui désignera le 17 décembre le vainqueur définitif.

Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, va rejeter ces résultats. Le même vendredi à l'antenne de la chaine France 24, il refusa de recourir à la cour suprême de justice « cette cour, c'est une institution privée de M. KABILA. On ne peut pas leur faire l'honneur de recourir (aux juges de la cour). Ce ferait leurs reconnaitre une certaine légitimité. Je ne le ferai jamais », à déclarer M. TSHISEKEDI WA MULUMBA.

45

Mais, malgré les déclarations de M. TSHISEKEDI, le 20 décembre 2011, Joseph KABILA va prêter le serment comme président élu avec 48,9% contre TSHISEKEDI qui avait 32,3%.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway