1.6. Système
d'élevage de la pintade
1.6.1. Système
traditionnel
Les fermiers essayent d'équilibrer leurs effectifs en
rapport avec les ressources résiduelles saisonnières disponibles.
Dans les systèmes en liberté et en basse-cour, les apports
alimentaires sont généralement insuffisants en saison
sèche pour une quelconque production au-delà des simples besoins
d'entretien du troupeau. Quand la végétation est sèche et
fibreuse, les ressources résiduelles picorables devront être
complémentées par des apports minéraux, vitaminiques,
protéiniques et énergétiques. Dans la plupart des
systèmes traditionnels villageois, un supplément de grain est
distribué à raison de 35 g par oiseau et par jour. Il existe
différentes approches destinées à utiliser une base plus
large de ressources alimentaires par le troupeau. Les palmipèdes,
spécialement les canards peuvent être diffusés dans les
régions humides où ils peuvent se nourrir d'aliments tels que les
escargots et les plantes aquatiques présentes dans les étangs et
les lagunes. Un autre système consiste à intégrer la
volaille avec d'autres productions telles le riz, les légumes, les
poissons ou un autre bétail. (Atteh, 1993).
1.6.2. Système
semi-intensif
Dans celui-ci, toutes les substances nutritives
nécessaires aux oiseaux doivent être procurées par les
aliments, généralement sous forme des composés
équilibrés, fournis par une provenderie. Comme ceux-ci sont
coûteux et difficiles à obtenir, les petits exploitants utilisent
des aliments non conventionnels ou «diluent» les aliments commerciaux
en y ajoutant des sous-produits de grains qui les supplémentent en
énergie et partiellement en protéines Un aliment bien
équilibré est cependant difficile à réaliser du
fait que les grains et les sources protéiques d'origine
végétale, à savoir les sous-produits de quelques graines
oléagineuses, sont de moins en moins disponibles pour le bétail,
et que les pré-mélanges d'oligo-éléments et de
vitamines sont généralement trop onéreux.
Le phosphore et le calcium peuvent provenir d'os
calcinés (brûlés et broyés), des coquilles
d'escargot, des coquillages marins ou des dépôts calcaires.
L'apport en sodium à travers le sel peut provenir de
l'évaporation d'eau de mer ou de roches salines. Ces sources
minérales sont rarement utilisées de sorte que la nourriture
fournie à la volaille dans ce système est de bien moindre
qualité que dans les systèmes purement extensifs ou totalement
intensifs (Sonaiya et Swan, 2004).
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