3.2. Critique des travaux et présentation de notre
posture scientifique
Nombreux sont les auteurs qui se sont investis dans la
compréhension des conflits fonciers et de leurs mécanismes de
gestion. Ainsi, tandis que certains s'inscrivent dans une dynamique
essentiellement interne aux acteurs, d'autres se focalisent sur une approche
exclusivement externe aux acteurs sociaux.
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manquements aux principes de bonne gouvernance
foncière, la partialité des dirigeants, le désengagement
de l'Etat, la stigmatisation des acteurs de gestion, les méthodes de
gestion inadaptéeset l'implication négative,
intéressée et clientéliste de certaines autorités
administratives et politiques comme catalyseurs de l'échec en
matière de gestion des conflits fonciers.
Dans la seconde approche (facteurs externes), les auteurs
s'intéressent auvide juridique en matière de résolution
des conflits fonciers, à l'impact de la crise politique ivoirienne sur
le tissu rural, à la difficile cohabitation entre normes modernes et
culturelles, aux pesanteurs culturelles et au manque de volonté
politique comme facteurs explicatifs de l'échec des conflits
fonciers.
Cette thèse s'inscrit dans une dynamique globalisante,
c'est-à-dire considérant ces deux tentatives d'explication comme
mutuellement inclusives pour rendre compte de l'échec de la gestion des
conflits fonciers à Sinfra.
Ce serait doncen recadrant notre sujet sous l'angle de la
prise en compte de l'ensemble des facteurs agissants que nous pourrions donner
un sens original à cette étude.
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