L'apport de l'union européenne dans la gestion des flux migratoires au Cameroun.par Alain-Patrick LOUMOU MONDOLEBA Institut des Realtions internationales du Cameroun - Rapport de Stage 2017 |
De manière générale, il n'est erroné de dire que le Ministère des Relations Extérieures est l'interface entre l'intérieur et l'extérieur, c'est-à-dire l'intermédiaire entre l'Etat du Cameroun et ses partenaires extérieurs.44(*) Quoiqu'il en soit, la lecture de ses attributions confirme le rôle d'intermédiaire, de courroie de transmission que joue le Ministère des Relations Extérieures entre l'Etat du Cameroun et ses partenaires extérieurs, de même qu'elle fonde l'orientation de sa structure vers l'extérieur.45(*)SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU MINREXL'organisation du Ministère des Relations extérieures est régie par le Décret n° 2005/286 du 30 juillet 2005 portant organisation du Ministère des Relations, celui de 2013 n'étant pas encore en vigueur. Le MINREX est placé sous l'autorité d'un Ministre assisté d'un ministre Délégué chargé de la coopération avec les états membres du Commonwealth et d'un ministre Délégué chargé de la coopération avec le monde islamique46(*). Suivant l'article 347(*) du précédent décret, le MINREX est structuré autour d'un certain nombre d'organes qu'il convient de relever (paragraphe I) avant d'analyser son fonctionnement (paragraphe II).Paragraphe I - De l'organisation du MINREXLa sociologie des organisations s'est intéressée aux organisations des structures bureaucratiques (administration publique ou organisation privée) dans le souci de jauger la pertinence de leur structure au regard des objectifs d'efficacité qu'elles poursuivent, sur les relations de travail entre les niveaux hiérarchiques, ou encore sur les dysfonctionnements de l'organisation.48(*) C'est dans ce cadre théorique que s'inscrit cette partie de notre rapport. Ainsi, « Pour l'accomplissement de ses missions le ministre des Relations Extérieurs dispose :d'un secrétariat particulier ;de cinq (5) conseillers techniques ;d'une inspection Générale (A);d'une Administration Centrale ;de Services Extérieurs (B) »49(*) A- LesSecrétariats Particuliers, les conseillers techniques et l'Inspection Générale* 44Ruben Ludovic LONGO, « l'implication du ministère des relations extérieures dans la ratification des traites au Cameroun : le cas du protocole de Maputo », Rapport de stage, Yaoundé, IRIC, 2010, P. 9. * 45 Ibid., P. 10. * 46 Art. 1er du Décret n° 2005/286 op.cit. * 47 Cet article dispose en son alinéa 1 que : « Pour l'accomplissement de ses missions le ministre des Relations Extérieurs dispose : d'un secrétariat particulier ; de cinq (5) conseillers techniques ; d'une inspection Générale ; d'une Administration Centrale ; de Services Extérieurs ». * 48 Olivier NAY (dir.), et.al, lexique de science politique, Paris, Dalloz 2008, p. 368. * 49 Article 3 (1) du décret n° 2005/286 op.cit. |
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