SECTION I : ANALYSE DESCRIPTIVE DES REALITES DE LA
COMMUNICATION INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES
Cette section va nous permettre de faire l'analyse
uni-variée (tri à plat). Il s'agit ici de présenter les
différentes variables avec lesquelles nous avons formulé nos
hypothèses. Nous présenterons d'une part les variables de la
communication interne (les variables indépendantes) et d'autre part
variables relatives à l'apprentissage organisationnel des
salariés.
I. Appréciation de la communication interne dans les
PME camerounaises
Premier concept de notre recherche, la communication interne
permet de concevoir l'ambiance générale des relations entre les
salariés. Afin de mieux cerner ce concept de communication interne, nous
avons jugé intéressant de l'appréhender selon quatre axes
en fonction des hypothèses de l'étude et des objectifs de la
recherche. Il s'agit principalement de la qualité de l'interaction entre
les salariés, de l'efficacité des supports de communication
interne, de la communication de proximité et de la communication
fonctionnelle. Pour cerner de façon efficace ces différents axes,
nous jugeons nécessaire de présenter dans un tableau synoptique
les différentes variables y relatives et d'en faire une analyse.
A. Description de la communication interne par la
qualité de l'interaction et par l'efficacité des supports
La communication interne par la qualité de
l'interaction et par l'efficacité des supports est
appréhendée par plusieurs variables toutes analysant la
qualité du climat de travail et la clarté des instruments prises
en compte dans l'analyse respectivement. Une description de ces variables est
donc intéressante pour mieux comprendre le vécu quotidien des
salariés et la cohérence des instruments pris en compte pour
véhiculer le message aux salariés. Les lignes qui suivent vont
donc présenter tour à tour les réalités de la
communication par la qualité de l'interaction entre les salariés
ainsi que la perception par les salariés de l'efficacité des
supports de communication interne.
1. Les réalités de la communication par
la qualité de l'interaction
La considération de la qualité de l'interaction
entre les salariés est très essentielle dans l'apprentissage
organisationnel de ces derniers. C'est le contenu de l'hypothèse
H1 que nous avons formulé dès l'introduction de cette
recherche. Il convient donc, à cette étape de l'analyse, de
montrer comment cette qualité de l'interaction a été
appréhendée et dont, de percevoir la qualité de
l'interaction entre les salariés des PME enquêtées. Cette
description se fera tant pour les données de la recherche quantitative
que qualitative.
a. Perception de la qualité de l'interaction
par l'enquête quantitative
Les données recueillies par le questionnaire
d'enquête montrent une perception favorable de la qualité de
l'interaction entre les salariés des PME de l'étude. En effet, on
constate une concentration des répondants dans la modalité de
réponse « tout à fait d'accord »,
gage d'un climat de travail sain. Avant de préciser l'analyse et la
description des variables de l'étude y relatives, il est
intéressant de présenter dans un tableau synoptique la
répartition des répondants par item et en fonction des
modalités de réponse.
Tableau 11 : La perception de la qualité de
l'interaction entre les salariés
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Les relations que j'entretiens avec mes supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à mon insertion.
|
4
|
4,8
|
4
|
4,8
|
4
|
4,8
|
15
|
18,1
|
56
|
67,5
|
J'agis sans contraintes dans le choix des méthodes et
conditions de mon travail.
|
3
|
3,6
|
4
|
4,8
|
9
|
10,8
|
11
|
13,3
|
56
|
67,5
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
4
|
4,8
|
4
|
4,8
|
10
|
12,0
|
16
|
19,3
|
49
|
59,0
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
5
|
6,0
|
16
|
19,3
|
59
|
71,1
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
8
|
9,6
|
16
|
19,3
|
54
|
65,1
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
2
|
2,4
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
17
|
20,5
|
55
|
66,3
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
4
|
4,8
|
18
|
21,7
|
57
|
68,7
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude des conflits entre les
salariés.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
19
|
22,9
|
54
|
65,1
|
Dans mon entreprise, les salariés sont toujours
satisfaits de l'ambiance générale du travail.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
18
|
21,7
|
52
|
62,7
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
12
|
14,5
|
16
|
19,3
|
53
|
63,9
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
2
|
2,4
|
1
|
1,2
|
8
|
9,6
|
22
|
26,5
|
50
|
60,2
|
Dans mon entreprise, il y a une reconnaissance
manifestée envers le travail réalisé par les
salariés.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
24
|
28,9
|
48
|
57,8
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
20
|
24,1
|
49
|
59,0
|
Source : nos analyses
Le tableau ci- dessus présente les
réalités de la qualité de l'interaction entre les
salariés des entreprises enquêtées.
Ainsi, 56 enquêtés (soit un pourcentage de 67,5%)
pensent que les relations entretenues avec les supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à leur insertion dans
l'entreprise contre 04 enquêtés (soit 4,8%) qui perçoivent
ces relations bonnes pour leur insertion dans l'entreprise. On peut donc dire
que item qui est négativement formulé est apprécier par la
majorité des répondants et donc milite en faveur d'un climat
défavorable.
En ce qui concerne les autres items du tableau
précédent, la perception de la qualité de l'interaction
est très favorable car le plus petit pourcentage du tableau est de 57,8%
dans la colonne « tout à fait d'accord ».
L'item qui est plus appréhendée ici est la variable
« liberté totale d'initiative et de participation dans le
travail car le climat de travail est bon » avec un effectif de
59 enquêtés (soit 71,1%), ce qui permet d'appréhender la
liberté d'action des enquêtés dans leur travail. Ensuite
intervient l'item « entente avec les collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque » avec un effectif de
57 enquêtés sur 83 (soit 68,7%), cette variable laisse
déjà penser du niveau d'implication des salariés dans leur
travail quotidien. Elle est donc en corroboration la précédente.
L'item « action sans contraintes dans le choix des
méthodes et conditions de travail » intervient avec 56
enquêtés sur 83 et un pourcentage de 67,5, toujours en
cohérence avec la précédente. Ce qui explique que ces
variables ont été bien comprises par l'essentiel des
répondants sur le terrain. En ce qui concerne les autres variables de
l'analyse de la qualité de l'interaction entre les salariés, la
perception de la qualité de l'interaction entre les salariés est
satisfaisante puisque les effectifs sont plus concentrés dans les
colonnes « plutôt d'accord » et
« tout à fait d'accord », les colonnes
« pas du tout d'accord » et
« plutôt pas d'accord » ayant quant à
elles des pourcentage très faibles en fonction des variables prises en
compte.
L'item « l'amélioration de la
qualité de l'interaction entre les salariés n'est pas primordiale
pour notre réussite » est valorisée dans le
tableau avec un effectif de 49 répondants (soit 59%). Ce qui veut dire
que la prise en compte de la qualité de l`interaction entre les
salariés est une préoccupation secondaire et que son
amélioration n'influence en rien le progrès de l'entreprise.
Etant donné que c'est un item négativement formulé, son
codage s'est fait en sens inverse, c'est-à-dire de +5 à +1.
Les analyses précédentes montre avec
clarté que le climat de travail est bon puisque sur un effectif de 83
répondants, la majorité (soit environ 75%) sont conscient de la
préoccupation réelle en faveur de la qualité de
l'interaction entre les salariés. De plus, sur 13 variables dans
l'échelle de mesure de la qualité de l'interaction entre les
salariés, 11 sont bien perçues dans les entreprises
enquêtées (soit 84,62% de réponses favorables). On peut
terminer l'analyse de cette échelle de la qualité de
l'interaction entre les salariés en disant que le climat social est
favorable à la cohésion harmonieuse dans le travail.
Vérifions si c'est le cas avec les données de l'enquête
qualitative.
b. Perception de la qualité de l'interaction
par l'enquête qualitative
Lors de notre descente sur le terrain, nous avons mené
08 entretiens avec les dirigeants et responsables ressources humaines de
quelques PME ciblées. Il ressort de l'analyse de contenu des entretiens
que le climat de travail est l'essentiel dans l'analyse de la qualité de
l'interaction entre les salariés des entreprises. Ainsi, selon
Répondant 1 (2014), c'est par le climat de travail de qualité
qu'on reconnaît une interaction de qualité dans une entreprise.
C'est donc ce qui justifie son affirmation : « il y a
interaction de qualité lorsque le climat de travail est de
qualité ». Répondant 4 (2014) part
également du même avis car selon lui, il faut prendre en
considération le vécu quotidien des salariés quand on veut
mesurer la qualité de l'interaction dans quelque structure que ce soit.
C'est dans ce sens qu'il affirme que « Mesurez la
qualité de l'interaction entre les salariés, c'est prendre en
considération le vécu quotidien de ces derniers ».
En ce qui concerne les autres répondants, la perception est
différente. C'est dans ce sens que Répondant 5 (2014) parle
plutôt du « comportement social des salariés dans
l'entreprise » tandis que Répondant 6 (2014) parle du
« degré de confiance qu'ont chaque salarié envers les
autres et envers l'organisation » et Répondant 7 (2014) du
« taux d'absentéisme faible », du « manque de
conflits » et du « niveau de satisfaction
élevé ».
Au terme de cette analyse, on peut conclure que la description
de la qualité de l'interaction entre les salariés est
appréhendée dans les PME enquêtées par le climat
social de qualité, le taux d'absentéisme faible et le
degré de confiance que les individus ont avec les autres.
2. Les réalités de la communication par
l'efficacité des supports
Dans une logique de perception de l'efficacité des
supports de communication interne utilisés par les entreprises
enquêtées, nous avons utilisé une échelle de mesure
comptant 11 items toutes relatives à l'efficacité des supports
puisque nous cherchons à savoir ce qu'est un support de communication
efficace pour nos spécialistes de terrain. Selon la formulation de notre
hypothèse H2, la prise en compte de l'efficacité des
supports de communication interne utilisés est parfaitement explicative
de l'apprentissage organisationnel des salariés. Il convient de
décrire cette échelle de mesure tant pour l'enquête par
questionnaire que pour l'enquête par grille d'entretien.
a. Les réalités de l'efficacité
des supports par l'enquête quantitative
L'enquête par questionnaire que nous avons mené
montre un accord d'idées des pratiquants de la communication interne
dans les entreprises qui ont été enquêtées. Avant de
faire un commentaire sur ces variables de l'échelle de mesure de
l'efficacité des supports de communication, nous donnons dans le tableau
synoptique ci-après (tableau 12) les
résultats du tri à plat effectué sur tous les items de
l'échelle.
Tableau 12 : La perception de l'efficacité
des supports de communication interne
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre l'information.
|
3
|
3,6
|
2
|
2,4
|
12
|
14,5
|
18
|
21,7
|
48
|
57,8
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en termes d'efficacité.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
11
|
13,3
|
17
|
20,5
|
51
|
61,4
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
11
|
13,3
|
15
|
18,1
|
53
|
63,9
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
3
|
3,6
|
3
|
3,6
|
10
|
12,0
|
15
|
18,1
|
52
|
62,7
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
0
|
0
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
20
|
24,1
|
55
|
66,3
|
Je suis conscient que les supports de communication sont
mesurés par rapport à leur rendement.
|
0
|
0
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
20
|
24,1
|
55
|
66,3
|
J'admets totalement la participation par les
l'efficacité des supports de communication interne.
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
11
|
13,3
|
24
|
28,9
|
42
|
50,6
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
6
|
7,2
|
23
|
27,7
|
48
|
57,8
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
15
|
18,1
|
24
|
28,9
|
41
|
49,4
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
25
|
30,1
|
47
|
56,6
|
Nos outils de communication sont très efficaces pour
rendre le salarié d'autant plus utile qu'il est docile.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
25
|
30,1
|
47
|
56,6
|
Source : nos analyses
Le tableau 12 que nous venons
présenter met en évidence les réalités de
l'efficacité des supports de communication interne mesurée ici
par ses variables qu'il convient de décrire en fonction des pourcentages
ciblés.
L'observation du tableau montre que pour le premier item
« je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre l'information » est
moyenne appréhendée avec un effectif de 66 répondants
inscrits dans la colonne ( plutôt d'accord) et (tout à fait
d'accord) (soit 79,5%) contre 05 répondants seulement sur 83 (soit 6%)
ayant une perception défavorable quant aux supports de communication
interne utilisés mesurée par cet item. Une concentration assez
significative des répondants dans la colonne « sans
opinions » (avec un effectif de 12 répondants et un
pourcentage de 14,5) peut s'expliquer par le fait que soit les entreprises
concernées ne se préoccupent pas de ce volet de
l'efficacité, soit ce volet n'a pas été bien
appréhendé.
Les deux items suivants ont une répartition assez
semblable en terme d'effectif et pourcentage. Il s'agit principalement de
l'item « nos supports de communication interne atteignent
toujours l'objectif voulu en terme d'efficacité » et de
l'item « je suis satisfait des supports utilisés pour la
communication des conduites à tenir » avec respectivement
un effectif de 66 répondants (soit 81,9%) qui sont d'accord de
l'atteinte des objectifs fixés par les supports de communication interne
de leur entreprise contre 04 répondants seulement (pour 4,8%) qui ne
sont pas d'accord et un effectif de 68 répondants (82% au total) contre
04 seulement. Ce qui milite en faveur du crédit que nous accordons
à nos variables de l'efficacité des supports de communication.
Quant à l'item « par les supports de
communication de mon entreprise, je reçois les informations à
temps voulu et à moindre coûts », on observe que 67
répondants sont d'accord (soit 80,8%) contre 06 répondants qui ne
sont pas d'accord (avec un pourcentage de 7,12%) largement inférieur
à la moyenne. On peut donc dire que tous les salariés
interrogés sont favorables à la pensée selon laquelle, la
prise en compte de l'efficacité des supports dans la transmission de
l'information réduit le coût de transmission de cette information
puisque le pourcentage dans cette colonne est très largement
supérieur à la moyenne.
L'observation des items « j'assimile
parfaitement l'information transmise par nos supports de communication
interne » et « je suis conscient que les supports
de communication sont mesurés par rapport à leur
rendement » sont toutes deux appréhendées
conjointement. Avec un effectif de 75 répondants d'accord de la
perception de ces variables (soit 94%) contre un effectif nul des
répondants qui ne sont pas d'accord, on peut conclure sans risque de se
tromper que la plupart des entreprises enquêtées utilisent des
supports de communication qui respectent au moins les règles de
l'efficacité.
Parlant de l'item « le volet efficacité
n'est pas prise en compte dans l'analyse de nos besoins en
information » qui est un item négativement
formulé, le pourcentage est presque favorable à la pensée
selon laquelle l'efficacité des supports de communication interne est
une préoccupation de second ordre puisque le pourcentage des
répondants d'accord de la formulation de cette variable est plus
élevé (72 répondants sur 83 avec 86,7% de voix). Ce qui
contredit les développements précédentes, mais cette
remise en cause n'est pas totale car cette variable a été
justement mal comprise de nos spécialistes de terrain qui n'ont pas
certainement pris tout le temps qui leur faut pour comprendre le sens que nous
donnons à cette variable. Nous disons dès lors que les autres
items de l'échelle auront toujours les mêmes
interprétations que les autres déjà analysées et
donc, ne ferons pas l'objet d'une analyse. Cependant, le lecteur soucieux de
connaître avec précision la répartition des
répondants quant à ces variables pourra simplement consulter le
tableau ci-dessus.
Au total, le constat que nous pouvons faire est que sur une
échelle de 11 items, seule 01 item n'a pas été bien
comprise de nos répondants. Ce qui garantit les résultats
à plus de 90%. Etant donné que l'enquête quantitative ne
permet pas de percevoir les opinions des répondants au problème
de l'enquête, il nous faudra faire une description des données
recueillies par les entretiens toujours en ce qui concerne l'efficacité
des supports de communication interne.
b. Les réalités de l'efficacité
des supports par l'enquête qualitative
Les résultats de l'enquête quantitative nous ont
permis de vérifier, avec une marge de 9% que les supports de
communication interne sont perçus par la qualité de leur
rendement, c'est-à-dire par leur efficacité. Ce qui n'est pas
rejeté par les enquêtés dans la phase exploratoire. En
effet selon Répondant 1 (2014), « Un support de
communication sera dit efficace quand il permet de réaliser les
objectifs fixés en un délai réduit ». Cette
assertion est en droite ligne avec les développements
précédents et même avec la pensée selon laquelle
« l'efficacité peut être entendue comme la
capacité qu'a un support à véhiculer les informations dans
les termes prévus » (Répondant 6, 2014). D'autres
répondants font intervenir le risque de perte d'informations dans leurs
analyses. C'est ainsi que pour Répondant 8 (2014), les supports de
communication interne « sont dits efficace si on peut s'en servir
sans risque ni même de négativité dans
l'action ». Donc pour ce répondant, utiliser un support
de communication interne efficace, c'est réduire le risque couru par la
non maîtrise de l'information. Pour plus d'informations, le lecteur
pourra consulter les résultats de l'analyse de contenu
présentés à l'annexe 6 du mémoire.
Au terme de cette analyse, il ressort que la
considération d'un support de communication interne efficace est
indéniable pour transmettre une information de qualité et
réduire le risque lié à la transmission puisque les
analystes de terrain mesurent cette efficacité par l'atteinte des
objectifs poursuivis, le rendement élevé et la réduction
des risques liés à la transmission des message aux
salariés. Cependant, qu'en est-il de la communication de
proximité et de la communication fonctionnelle ?
|
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