1.3. Les conditions d'un bon contrôle interne:
La gestion des risques est un préalable à un bon
contrôle interne. D'où l'exigence d'une approche logique, et
globale de l'appréciation des risques. Les cinq composantes du
contrôle interne inspirées de celles du référentiel
COSO (le Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission) et
dont l'auditeur doit tenir compte dans sa quête de la
compréhension du contrôle interne de l'entité sont les
suivantes:
i' l'environnement de contrôle ;
i' la procédure d'évaluation des risques de
l'entité ;
i' Le système d'information et les processus
connexes concernant ;
les enregistrements comptables et la communication
;
i' les activités de contrôle ;
i' la surveillance des contrôles (pilotage)
;
Il faut entendre par là, un environnement interne
favorable, c'est à dire la Nécessité d'avoir une
éthique, une stratégie et une organisation.
i' la procédure d'évaluation des risques de
l'entité
L'auditeur interne apprécie la qualité de la
cartographie des risques et les moyennes mises en place par les
opérationnels pour maîtriser les risques inacceptables et limiter
les risques acceptables.
i' Le système d'information et de processus
connexes concernant les enregistrements comptables et la communication.
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Les éléments du contrôle interne doivent
être connus de tous ceux qui auront à les mettre en oeuvre ou
à les rencontrer.
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La transparence doit être la règle: pas de
rétention d'information, pas de circuits de Communication excessivement
complexes, pas d'informations superflues, pas de repli sur sa propre
activité, tous éléments qui misent à la bonne
maîtrise de l'ensemble".
? Les activités de contrôle
Ce sont les dispositifs spécifiques qui permettent
à chacun de gérer ses activités dans le respect des
objectifs généraux du contrôle interne.
? La surveillance des contrôles
(pilotage)
La mise en place et la surveillance des systèmes de
contrôle incombent en premier aux managers, eux qui pilotent leur
activité et gèrent donc les risques qu'elles
génèrent. Pour ce faire ils doivent s'approprier le
contrôle interne et le tenir à jour de façon permanente en
utilisant les recommandations de l'audit interne.
Si le DG est le premier responsable du contrôle interne,
il doit déléguer la mise en place aux responsables
hiérarchiques qui définissent les contrôles qui seront
réalisés par eux-mêmes ou par d'autres salariés
»
1.4. Les limites de contrôle interne
Absence de garantie absolue :
Selon le référentiel COSO (The Committee of
Sponsoring Organizations of the Treadway Commission), il stipule que tout
système de contrôle interne ne peut fournir au plus qu'une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de
l'entreprise. La probabilité d'atteindre ceux-ci est soumise aux limites
inhérentes à tout système de contrôle interne, qu'il
s'agisse, par exemple, d'un jugement erroné, de dysfonctionnements dus
à des défaillances humaines ou à de simples erreurs.
Coût du contrôle interne :
En outre, lors de la mise en place des contrôles, il est
nécessaire de tenir compte du rapport coût /
bénéfice et ne pas développer des systèmes de
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contrôle interne inutilement coûteux quitte à
accepter un certain niveau de risque.
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