8 CHAPITRE I : GENERALITES
Les propos génériques de ce travail de recherche
comprennent certains éléments à développer, qui
constituent la pierre angulaire, sinon l'épine dorsale de la recherche.
Il s'agit en quelque sorte du cadre théorique de la présente
recherche.
8.1 ANALYSE DES CONCEPTS ET THEORIES EXPLICATIVES DU
SUJET
Afin d'appréhender nettement cette étude, il
sera préalablement analysé les concepts qui forment l'ossature du
sujet avant de présenter les théories qui la sous-tendent.
8.1.1 Analyse des
concepts
Les termes ou expressions suivantes seront
clarifiés :« Conseiller d'orientation », «
adaptation », « adolescent » et « familles
instables ».
8.1.2 La fonction
de conseiller d'orientation
La fonction de conseiller d'orientation est reconnue par le
Décret no 2000/359 du 05 décembre 2000, portant Statut
particulier des fonctionnaires des corps de l'éducation nationale. Il
précise que « le corps des conseillers d'orientation,
(...) comprend un cadre unique : le cadre des conseillers d'orientation
scolaire » (art. 52). Ce corps est soumis aux obligations
spécifiques(art. 64-2) qui amènent à définir le
Conseiller d'orientation.
8.1.2.1 Qui est le
« Conseiller d'orientation » ?
Le Conseiller d'orientation est un professionnel
chargé d'orienter de près les individus vers une voie
professionnelle qui semble être adaptée à leurs envies,
à leurs aspirations et à leurs compétences. En
réalité, tous les mots qui forment cette définition
peuvent être décodés. Mais, il faut s'intéresser
uniquement à « professionnel » et à
« orienter ».
Pour le premier : prit comme
« adjectif », il renvoie à une profession. Saisit
comme « nom », il s'agit d'un individu qui pratique un
métier rémunéré. Ainsi, la compétence du
professionnel est bien orientée vers une activité. Il aurait
pour synonyme « spécialiste ». Pour le second :
il s'agit de disposer quelque chose par rapport à une direction ou de
diriger, guider quelqu'un. Pour donc guider ou diriger quelqu'un, il faut
être près de lui. D'où le côté
« clinique » de la fonction.
Le clinicien est un professionnel de santé qui aide son
patient à retrouver l'équilibre mental compatible avec sa vie.
Ceci dit, la fonction de conseiller d'orientation nécessite aimer
être en contact avec l'autre afin de l'aider. Disposant
déjà de cette qualité, le Conseiller d'orientation est
donc un « clinicien » (Dr. NGONO OSSANGO, 2018
inédit). La raison étant que, sa formation l'invite à
multiplier les besoins et les dispositifs d'intégration. À la
base, il n'est pas psychologue, mais il se sert des stratégies de la
psychologie pour « accompagner ». C'est pourquoi, il
s'appuie sur la Psychologie clinique; car il exerce son
activité au « chevet de son patient ». Sa
tâche porte essentiellement sur l'interrelation individu-environnement.
C'est pourquoi par ailleurs, il s'accote sur la Psychologie sociale,
intéressant le « groupe ».
Il ne peut alors étudier l'individu sans le connaitre,
et sans s'intéresser à son milieu. Ce qui amène à
le considérer comme « un psychologue ». Sauf que,
les Psychologues n'ont pas toujours accepté cela. Cette situation
amène à traduire en clair ce à quoi renvoie ce terme.
Pour Hachette (2008) le
« psychologue » est un spécialiste de psychologie.
C'est celui qui fait preuve d'une certaine connaissance des sentiments
d'autrui. Certainement, par le fait que le Conseiller d'orientation soit
recruté suivant une particularité (art. 56 et S., du
Décret de 2000 précité), et à cause de sa formation
rudimentaire en psychologie dans les ENS, que l'accepter en totalité
comme psychologue reste une opération compliquée. Toutefois, si
l'on s'intéresse à l'aspect « connaissance
d'autrui », n'est-il pas possible de le lui concéder ?
Qu'à cela ne tienne, il reste le « psychologue de
l'éducation » pratiquant
« l'orientation-conseil ».
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