Il s'agissait de monter un formulaire d'estimation des
risques (voir annexe 2) sur lequel apparaissaient les champs suivants :
· situation de travail
· risque
· fréquences d'exposition
· commentaire/action à mener.
Ce formulaire a été remis aux chefs de services
des activités concernées avec bien entendu une évaluation
des risques liés à leur activité provenant de
l'existant.
Un rendez-vous fut pris afin de débattre et de
confronter ce qui est contenu dans le document unique et ce qui relève
du réel tant au niveau des situations de travail, que de la cotation des
risques.
L'approche a donc consisté à rencontrer ces
chefs de services, de nous faire expliquer déjà le fonctionnement
de leur service afin d'avoir une vue globale de l'ensemble, et de
réfléchir avec eux sur les différentes phases de leur
activité. Ce qui a permis de dégager de nouvelles situations de
travail n'ayant pas été prises en compte par l'existant mais
aussi d'en supprimer certaines.
La démarche ne s'arrête pas là. Une fois
l'activité présentée par le chef de service, nous avons
continué notre travail en allant rencontrer les opérateurs,
ceux-là même qui sont les acteurs des différentes
opérations, ceux-là même qui sont en première ligne,
exposés à des risques et donc aptes à mieux parler de leur
métier que quiconque.
Nous les avons observés « en pleine action »
dans les différentes phases de travail, nous avons discuté avec
eux afin de nous faire expliquer en quoi consiste leur travail. Ces
différentes phases de travail sont passées au peigne fin avec les
fréquences d'exposition aux risques qui sont débattues, toujours
sur la base de la cotation validée par les différents acteurs de
l'entreprise.
Une fois la rencontre avec les opérationnels
terminée, nous avons redéfini les cotations tant au niveau de la
fréquence d'exposition, qu'à celui de la gravité suite aux
mesures de prévention prises constatées sur le terrain. Tout ceci
a permis d'intégrer donc dans le futur document unique d'une part les
phases de travail n'ayant pas été pris en compte dans l'existant,
et de redéfinir la cotation des fréquences d'exposition et la
gravité d'autre part.
Cette même approche fut utilisée pour
l'évaluation des risques de nouvelles activités (ne figurant pas
du tout dans l'existant) afin de les intégrer dans le document unique.
Ces nouvelles activités qui ne font pas partie des métiers de
base de l'entreprise sont les suivantes : chauffage sanitaire et carrelage
plâtrerie.